Mes débuts dans la vape : Nukevapes

“Mes débuts dans la vape” est une série d’articles où chaque membre de l’équipe de Oneshot Media explique pourquoi et comment il a été convaincu par la cigarette électronique. Après , Juliette, Flo, JD, Mr_Nicolas, et Matt c’est au tour de Nukevapes de nous conter sa rencontre avec la e-cigarette.

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J’ai commencé la vape en 2012, alors que je revenais de Chine, chargé à trois paquets de clopes par jour.

En tant que fumeur, j’étais ACCRO. du style à faire nuit blanche en attendant que le tabac ouvre en bas de chez moi pour avoir ma dose. Du style à décortiquer de vieux mégots, telle des crevettes goudronnées pour pouvoir me rouler une ultime clope. Du style à allumer ma prochaine cigarette avec la précédente. J’étais un boulimique de la clope. tout autour de moi sentait la cigarette. Mon appartement évidement, mes vêtements, mes cheveux, tout.

Intoxiqué au dernier degré, je suis ensuite parti vivre en Chine pendant quelques mois, au paradis de la clope. Vingt cents le paquet, et disponibles dans toutes les boutiques. Autant vous dire qu’à cette époque, je possédais sur moi, à tout instant de quoi ouvrir une civette en plein centre de Paris. Ma mission terminée, je reviens en france, accro comme jamais. c’est à ce moment que je me retrouve confronté à deux dures réalités.

La première est le prix du paquet. Je suis désormais à trois paquets par jour, et je ne peux vraiment pas “maintenir” ce rythme financièrement. Le second, bien plus difficile, fût mon infertilité, provoquée par la cigarette.

Mon ex-femme et moi avions décidé d’avoir un enfant. Après deux années de tentatives infructueuses, nous décidons finalement de prendre rendez-vous chez un spécialiste. le verdict tombe, et nous devons alors entamer une PMA si nous voulons un jour avoir la chance d’avoir un enfant. A la question “combien de cigarettes fumez-vous”, je mens et réponds “moins d’un paquet” (comme font tous les drogués) et le médecin mesure mon indice de monoxyde de carbone. Il refait la mesure deux fois, pensant que son appareil a mal fonctionné, et à la deuxième mesure, il plonge son regard dans le mien et me demande combien de temps je souhaite vivre.

Il continuera par nous expliquer les causes d’infertilité dont souffrent les patients qui le consultent chaque jour, et la cigarette est pointée du doigt.

Le retour en voiture fut silencieux, mais nous savions tous les deux qu’il fallait arrêter de fumer avant de démarrer une quelconque procédure pour avoir un enfant. A l’issue de recherches sur le net, je tombe finalement sur le grand forum et je suis perdu. on y parle de LR, de 510 et de KR808. Débordé par le jargon, je remet cette idée à plus tard. Et pas moins d’une semaine après, une collègue de travail, Gudi, me montre son EGO-T fièrement remplie de malibu en Zero. Une barre plus tard, j’ai le déclic. ce truc est magique, fantastique et je dois en savoir plus. Je commande sur le champ un kit pour couple avec deux EGO-T et du Fr-M (Alfaliquid) en 18.

C’est pour moi un miracle. Je passe de trois paquets à 0 en une journée et une pensée commence à naître dans mon esprit : “Je dois parler de ce truc aux gens”. Le monde doit savoir que ce produit existe. J’en ferai ma mission.

Dès la fin de l’année 2012, je commence ma chaîne YouTube nukevapes, émulant les américains que je regardais religieusement tous les jours, afin de diffuser le message. J’étais devenu militant, sans même le décider de façon consciente.

Mais la clope n’a malheureusement pas pris que ma fertilité, elle a aussi pris la vie de mon frère, décédé d’un cancer de la bouche alors que ma chaine soufflait ses deux bougies. C’est aussi un peu en sa mémoire, qu’aujourd’hui encore, je donne de mon temps et un gros paquet de mon énergie à parler de vape tous les lundis sur Oneshot, de façon occasionnelle ici, et tous les jours avec les fumeurs, inlassablement. Parce que ce mouvement est né de ça, et ne survit que sous perfusion de la bonne volonté désintéressée de millions d’ancien fumeurs, convaincus comme moi, que la vape est la meilleure invention de l’homme contre son plus grand mal, le tabac.

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