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vape juliette cigarette électronique

“Mes débuts dans la vape” est une série d’articles où chaque membre de l’équipe de Oneshotmedia explique pourquoi et comment il a été convaincu par la cigarette électronique. Après Brice et Dee Garp, c’est au tour de la benjamine de l’équipe, Juliette de nous conter sa rencontre avec la e-cigarette.

“Patu” la Fumeuse

Cet article fera sans doute rire les plus anciens d’entre vous ; ceux qui ont connu le Magoo S, les revues de Nukevapes ou encore les cheveux de Julien. Parce que ce n’est pas mon cas… J’ai commencé la vape en avril 2017, il y a donc un peu plus de trois ans. Ma plus longue relation maintenant que j’y pense !

Mais avant de vous raconter comment je suis tombée dedans, intéressons-nous à Patu la fumeuse.
J’ai touché mes premières cigarettes à l’âge de 18 ans. À l’époque je bossais dans la grande distribution. Les journées étaient longues, nerveusement épuisantes et les quelques minutes de pauses accordées se passaient au fumoir du premier étage. Le premier jour, ce fumoir m’est apparu comme une aberration. “Comment peut-on inciter autant d’employés à dépenser leurs quelques minutes de pause dans un endroit aussi austère et malsain ?”. Et puis j’ai vite compris que ce fumoir était une nécessité, l’endroit où tout se racontait, où les nerfs tombaient pendant 9 minutes. Alors j’y ai pris mes habitudes. Je roulais mes cigarettes le matin, avant de prendre service, histoire de ne pas perdre une minute de pause et de pouvoir en fumer deux en 9 minutes.

Et puis j’ai commencé à en fumer au volant de ma voiture le soir, le matin, le midi. Puis après le repas, puis au petit déjeuner. Et c’est là qu’a commencé l’addiction, pérennisée par un rythme de travail décousu et des nerfs à vif.

Puis les cours ont repris. J’ai quitté la grande distribution. Mais jamais la cigarette. Jusqu’au jour où je me suis rendue compte qu’un paquet de tabac à rouler me faisait deux jours. Deux jours. Ce qui représentait (sans compter les feuilles, filtres et autres briquets perdus en soirée) à à peu près 36 euros par semaine. Soit plus de 144 euros par mois. Pile le montant de ma bourse universitaire. Incroyable coïncidence. Triste constat.

Découverte des vape shops

À l’époque je fréquentais un fumeur, tout aussi addict que moi, tout aussi fauché également. Il avait déjà testé la cigarette électronique, mais ne s’y était pas tenu. Pourquoi ? Aucune idée. Alors je lui ai demandé si retenter l’expérience, cette fois à deux, le chauffait. Son haleine a dit oui, son rythme cardiaque a dit oui, ses poumons ont dit oui, son banquier a dit oui. Tout comme les miens. Premier consensus amoureux !

Alors, au détour d’une boutique de chocolats pour Pâques, il m’a emmené dans la vape shop où il avait acheté sa première ecig. Un vape shop pas hyper sexy, tout blanc, assez cheap mais ma foi efficace. Et comme je n’y connaissais rien, je me suis laissée guider par la vendeuse. “Vous aimez quoi comme saveurs en général ?” “Le sucre, je kiffe le sucre.” “OK, on a un e-liquide qui devrait vous plaire : un rhum à la vanille.” “Niquel, j’adore l’alcool en plus !” “Alors oui mademoiselle, mais il n’y a pas vraiment de rhum dedans en fait hein”. Hum hum… Juliette… T’as cru que t’allais pouvoir te mettre une caisse avec une fiole de 10ml à 5.90€ ? Quand je vous dis que je n’y connaissais rien. Bref, je suis sortie avec le fameux liquide Rhum Vanille en 6mg et un kit iJust Start Plus d’Eleaf.

Durant le trajet retour, je tirais sur ma clope électronique en permanence, transformant l’habitacle en un véritable aquarium. Fascinée par ce petit objet à la fois élégant, geek et savoureux, je n’arrivais pas à le reposer, dégustant chaque puff en me disant “mais bordel, pourquoi tout le monde ne vape pas ?”.
Deux jours plus tard, je suis retournée dans un vape shop à côté de chez moi. Je voulais tester autre chose, avoir plus contenance, un meilleur rendu de saveurs, plus d’autonomie. Le vendeur m’a fait tester le La Chose. Et là j’ai pris une claque. Excusez-moi pour la vulgarité des propos qui vont suivre, mais ma première pensée a été “Putain de sa mère, c’est meilleur que les desserts de ma daronne ça !”. Alors je suis rentrée, j’ai voulu comprendre pourquoi c’était si bon. Qu’est-ce qu’il y avait là-dedans qui faisait que, non seulement je n’avais pas retouché un clope depuis trois jours, et qu’en plus je n’avais plus des envies cheloues de biscuits à 3h du mat’. Et je suis tombée sur une vidéo de Oneshot TV.

Oneshotisation

Je n’ai absolument rien compris de ce que disaient les mecs dans cette émission. Il y avait un petit homme au regard perçant qui s’excitait sur de l’actualité, un mec cool avec des lunettes de soleil qui semblait rire de tout, un chauve à lunettes qui semblait maîtriser les concepts économiques que j’étudiais à la fac à ce moment-là… Bref, une belle troupe pleine d’énergie qui m’a donné envie d’écouter leurs conneries pendant 1h30, en vapant du La Chose. C’est là que j’ai compris que la cigarette électronique c’était un vrai truc et que je n’étais pas la seule à avoir été subjuguée par cette technologie. Moi qui me sentais folle à l’époque, j’ai trouvé encore plus fou que moi.

J’ai rattrapé des années de retard de Oneshot en quelques jours. Je me suis intéressée au reconstructible et ait acheté d’occasion un Ammit RTA. Et là… Là j’ai capté les possibilités infinies de la vape. En une semaine, j’ai fait tous les vape shops de Rennes. Testé plus de 30 e-liquides gourmands. Recoilé 150 fois mon Ammit. J’étais insupportable, ingérable, fascinée.

Et ça ne s’est jamais arrêté. Encore aujourd’hui je m’émerveille des e-liquides que je teste. Je suis moins sensible au matériel qu’avant bien que… Une Dani V3 Stabwood arrive à mettre des étoiles dans mes yeux couleur noisette. Mais les liquides là. Jamais je n’arrêterai de fermer les yeux à la première bouffée de test. Et je crois que cette partie “plaisir gustatif” est finalement ce qui m’a fait arrêter la clope plus que l’apport en nicotine. Chaque bouffée reste une récompense, un petit moment de plaisir personnel, un biscuit dans lequel je ne croquerai pas. Et rien que pour ça, merci la vape. Merci !

1 Comment
  • Nicolas vapoteur du 57

    Très belle histoire Juliette, il faut croire que pour ton cas plus qu’une addiction à la nicotine…. c’est la gourmandise est le goût de l’alcool qui t’a faire arrêter là cigarette, l’avantage avec la vape c’est que l’on peut se faire plaisir gustativement sans prendre un gramme!

    13 juillet 2020at13 h 41 min Répondre
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