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OMS mensonge

Depuis la démocratisation de la vape, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) s’acharne à décrédibiliser la vape en s’autorisant la diffusion massive de fausses informations. Courant mai 2020, l’institution a récidivé en lançant une campagne de publicité mensongère.

Une campagne publicitaire qui amalgame vape et cigarette

Logo OMS Oneshotmedia.fr

Le monde de la vape a pris l’habitude d’être malmené par l’OMS, qui s’acharne depuis une décennie à décrédibiliser le moyen le plus fiable jamais inventé pour sortir du tabagisme. Cette situation est incompréhensible quand on sait que cette même institution est censée lutter contre le tabagisme à l’échelle mondiale.

À l’occasion de la journée mondiale sans tabac, l’OMS a lancé une campagne de publicité contre le tabac, en y incluant la vape.
Pour se faire, une affiche met en scène une fillette d’une dizaine d’années tenant dans la main une cigarette électronique. En haut de l’affiche, on peut lire le slogan ” Le secret est dévoilé. Si vos produits tuaient 8 millions de personnes chaque année, vous cibleriez aussi la nouvelle génération.”. Ce message, en plus d’accuser la vape de tuer au même titre que la cigarette, fait écho aux arguments des anti-vape américains.
En effet, selon les militants anti-vape, le fait que les e-liquides soient aromatisés est une manière de cibler enfants et adolescents afin de les rendre accroc à la nicotine. C’est par ailleurs cette rhétorique qui a permis de justifier le ban des arômes dans certains états américains. L’OMS, pour compléter son affiche-choc, a publié une vidéo afin d’expliquer au public que la vape n’était qu’un énième moyen pour l’industrie du tabac de se développer.

La FCTC, bras armé de l’OMS contre la vape

fctc-logo

Au bas de l’affiche, au côté de l’OMS (WHO en anglais), on distingue le logo FCTC .
La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (en anglais Framework Convention on Tobacco Control, FCTC) est un traité international adopté en 2003. Ce traité est le premier à avoir été négocié sous les auspices de l’Organisation mondiale de la santé. Il est entré en vigueur le 27 février 2005 après avoir été signé par 168 pays et ratifié par 180.

Son action est censée se baser sur la prise de conscience non seulement des méfaits du tabagisme et du tabagisme passif, mais aussi sur l’emprise de l’industrie du tabac sur les législateurs et gouvernements, les médias et l’opinion publique.
La Convention-cadre a établi deux organismes pour superviser le bon déroulement du traité : la Conférence des parties (COP) et le Secrétariat permanent.

Le secrétariat permanent est le bras armé de l’OMS en matière de lutte anti-tabac et de lutte contre la vape. Sa mission est d’aider et conseiller les états qui en font la demande. Le secrétariat permanent a récemment fait parler de lui afin de lutter contre le tabagisme lors du décret présidentiel de Obrador au Mexique.
Plus grave, Vera Luiza da Costa e Silva, cheffe du secrétariat de la CCLAT, s’est permise, par tweet interposé, de féliciter publiquement Rodrigo Duterte, président philippin, d’interdire le tabagisme dans l’espace public. Le même Duterte qui proposait te tuer cette “pute” de vapotage.

Qui tire réellement les ficelles à l’OMS ?

Pour savoir qui tire les ficelles à l’OMS, il faut s’intéresser à son financement. Le financement de cette vénérable institution se fait en partie par le biais de fonds privés, comme ceux de Mickael Bloomberg ou Bill Gates via leurs fondations. Ces derniers ont par exemple financé massivement les trois derniers rapports de lutte contre le tabagisme.
En outre, c’est l’organisation non gouvernementale Union, via l’Initiative Bloomberg, qui a mis en place le financement d’aides aux États, notamment ceux en voie de développement.  En effet l’ONG est étroitement liée à la FCTC et lui permet ainsi un appui financier plutôt attractif pour permettre aux états de mettre en place une politique de lutte contre le tabagisme.
Or, ce sont désormais les apports financiers privés qui guident le dogme suivi par l’OMS. C’est par ailleurs pour cela que l’OMS suit de près l’avis des lobbys pharmaceutiques (dans lesquels les fondations de Bloomberg et de Gates ont de grosses participations), qui sont de gros donateurs.
C’est donc une certaine forme de conflit d’intérêts qui s’est installée et influence l’idéologie suivie par l’OMS, assurant les intérêts de ses financiers au profits d’entreprises et des politiciens avant celui de la population.
Le problème de financement va encore s’accentuer, minimisant encore la neutralité de l’OMS, avec le retrait financier récent des États-Unis, ce qui forcera l’institution à démarcher plus d’intérêts privés.


Cette énième attaque de la part de l’OMS est donc une nouvelle preuve que cette organisation ne sert pas uniquement la santé mondiale de la population. Elle perd en crédibilité, d’autant que les affirmations et autres sous-entendus de cette campagne de publicité ne reposent sur rien de concret en terme d’études scientifiques. D’ailleurs, il n’existe aucun effet passerelle qui pousserait les jeunes de la vape vers la cigarette traditionnelle.

2 Comments
  • Philippe Poirson

    très bon article. Un détail important, Melinda & Bill Gates foundation est bien une fondation juridiquement, mais plusieurs des organisation de Bloomberg, dont la principale Bloomberg Philanthropies, ont le statut de Liability Limited Company (LLC). C’est très différent en terme de transparence des comptes pour le public. Une fondation doit publier sa déclaration d’impôt (le formulaire 901 aux USA), tandis qu’une LLC n’a rien à communiquer sur le sujet. Personne ne peut savoir si Bloomberg Phil. LLC a ou non des conflits d’intérêts financiers sur le sujet… Cette opacité est très problématique par rapport à l’article 5.3 de la Convention anti-tabac… 😉

    27 mai 2020at10 h 04 min Répondre
  • Tracky

    Merci pour cet article très complet.

    6 juin 2020at13 h 13 min Répondre
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