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Accueil / Actualité  / Les conseils en arrêt du tabac de David Hanin dans “La vie commence à 45 ans”
Conseils en arrêt du tabac : David Hanin est l'invité d'Isabelle Plançon sur RadioShalom ce mardi 21 mai 2024.

Des conseils en arrêt du tabac, l’équipe Oneshot Media en regorge littéralement. En particulier David Hanin, ancien gros fumeur devenu vapoteur. C’est pourquoi Isabelle Plançon ne s’est pas trompée en en faisant l’invité phare de son émission « La vie commence à 45 ans – Comment arrêter de fumer ? » diffusée sur RadioShalom, ce mardi 21 mai 2024 !

Ce qu’il faut retenir de l’émission radio « La vie commence à 45 ans – Comment arrêter de fumer ? » avec David Hanin :

  • Il n’y a pas d’âge ou de bon moment pour arrêter de fumer
  • Se référer uniquement à sa seule motivation n’est pas une solution : il existe une multitude d’outils bien plus efficaces que l’abstinence !
  • Toute alternative est bonne à essayer : à chaque fumeur son ou ses méthodes d’aide au sevrage !
  • Connaître son niveau de dépendance et ses besoins est indissociable de toute réussite
  • Il est essentiel de bien comprendre d’où provient le danger de la cigarette fumée : la combustion
  • De même, il ne faut pas hésiter à s’appuyer sur la nicotine : elle est une alliée, non un danger !

Pourquoi arrêter de fumer ?


Spots TV, médecins, entourage, tous n’ont de cesse de vous le répéter : pour votre santé, arrêtez de fumer. Facile à dire, pensez-vous immédiatement. Et puis, mine de rien, vous l’aimez bien votre petite cigarette du matin, comme celle qui suit votre déjeuner, celle qui accompagne vos pauses café et celle qui marque la fin de votre journée.

Mais savez-vous vraiment pourquoi vous ne pouvez pas vous en passer, et ce qu’elle peut occasionner, à court comme à long terme, sur votre santé ?

Dans chaque cigarette qui compose votre paquet, ou que vous allez rouler, il y a effectivement du tabac. Mais ce n’est pourtant pas lui la future cause de tous vos ennuis. Ce n’est pas non plus la nicotine qu’elle contient qui invitera cancers et autres maladies à attaquer votre système immunitaire. La nicotine est addictive certes (d’autant plus dans une cigarette, puisqu’elle s’accompagne d’additifs venant renforcer son pouvoir addictif), mais elle n’est en aucun cas toxique ou cancérigène, comme on voudrait vous amener à le croire. Pour preuve, elle est l’ingrédient phare des substituts nicotiniques que vous proposera tout médecin ou tabacologue pour arrêter de fumer, entre autres patchs, pastilles ou gommes à mâcher. Et si cet argument ne suffit pas à vous convaincre, les bons résultats obtenus par la Suède, qui utilise depuis des décennies des produits nicotinés tels que le snus, le sachet de nicotine ou la vape en remplacement du tabac fumé, devraient vite vous en persuader.

Si vous mettez votre santé en péril à chaque bouffée, c’est plutôt à cause du principe sur lequel la cigarette repose pour pouvoir être consommée : la combustion.

Une fois allumée, la cigarette se consume. Elle brûle ce qu’elle contient, et vous, comme ceux qui se trouvent à proximité, inhalez sa fumée. Or, dans cette dernière se trouve tout ce qu’il ne faut pas à un corps en bonne santé : de multiples goudrons, des gaz toxiques ou encore des métaux lourds. Lesquels sont directement responsables des cancers, maladies cardiovasculaires et autres infections respiratoires qui touchent les fumeurs, et provoquent le décès d’un utilisateur sur deux.

Si l’on vous conseille d’arrêter la cigarette, c’est donc avant tout pour ne plus être exposé aux dangers de la combustion. Car c’est bien elle le véritable ennemi.

J’ai 45 ans, n’est-ce pas trop tard pour moi ?

Face à cette douloureuse réalité, beaucoup se diront qu’il est peut-être trop tard pour renverser la tendance, eux qui fument quasiment non-stop depuis l’adolescence. Eh bien, détrompez-vous ! Si des chercheurs canadiens ont démontré qu’arrêter de fumer avant 40 ans est le meilleur moyen de retrouver une espérance de vie similaire à celle d’un non-fumeur, à 45 ans ou plus, tout n’est pas perdu non plus !

En retraçant le parcours de vie d’1,48 million d’adultes fumeurs durant 15 ans, ces scientifiques ont dévoilé des chiffres plus qu’encourageants. D’après leurs estimations, 79 % des hommes de 50 ans ayant arrêté de fumer entre 40 et 49 ans sont toujours en vie à 80 ans, contre 84 % chez les non-fumeurs et seulement 61 % chez les fumeurs. Chez les femmes, les probabilités atteignent même 85 %, contre 88 % chez les non-fumeuses et 69 % chez les fumeuses.

Comme le dit si bien Isabelle Plançon, chroniqueuse chez RadioShalom : « La vie commence à 45 ans ». Arrêter de fumer après 45 ans est toujours possible, surtout si l’on est bien informé et conseillé. C’est pourquoi elle a choisi de s’entourer d’un spécialiste en la matière pour sa rubrique « Comment arrêter de fumer ? », diffusée sur les ondes ce mardi 21 mai 2024 : David Hanin, alias “Nukevapes”, expert en cigarettes électroniques et grand défenseur de la réduction des risques.


3 conseils en arrêt du tabac pour en finir enfin avec la cigarette !


Avant de découvrir le vapotage, David Hanin fumait près de trois paquets de cigarettes par jour. Mais aujourd’hui, grâce à la e-cigarette, il en a définitivement terminé avec La Tueuse. Ce beau parcours n’a pas échappé à Isabelle Plançon, qui l’a invité à partager quelques-uns de ses précieux conseils en arrêt du tabac à l’antenne de RadioShalom.

1. Faire le test de Fagerström sur la dépendance tabagique

Un test de dépendance tabagique fait aujourd’hui office de référence dans le monde entier : celui du docteur suédois Karl Olov Fagerström, spécialiste en médecine comportementale et en arrêt tabagique, et créateur des fameux « pouches », ou sachets de nicotine.

Recommandé notamment par la Haute Autorité de Santé (HAS) dans son guide des bonnes pratiques, le test Fagerström permet de connaître, en quelques questions seulement, son niveau de dépendance à la cigarette.

2. Comprendre l’aspect comportemental de la dépendance

On l’entend souvent : un fumeur se dit généralement accro au geste. S’il n’y a pas que cela (on en parle juste après), il peut effectivement être difficile de dissocier un moment ou une sensation de cette habitude de fumer.

Il peut alors être intéressant de mettre en place certaines méthodes pour vous distraire de la cigarette. En particulier si vous êtes un petit fumeur occasionnel.

Jouez par exemple avec un objet, malaxez une balle anti-stress… Occupez-vous les mains. Ou encore, mâchez un chewing-gum, sirotez une boisson ou faites comme ces stars hollywoodiennes : passez au cure-dent !

N’hésitez pas non plus à expérimenter les médecines douces et alternatives. Dans l’abandon du tabac, l’acupuncture ou encore l’hypnose pourront s’avérer être de très bons alliés pour décrocher.

Mais, si l’envie se fait trop forte, ne vous entêtez pas non plus dans ces voies, persuadé que seule compte la motivation. Vous avez sans doute grand besoin de nicotine, et plutôt que de retourner vous acheter un paquet de cigarettes, il vaut mieux vous renseigner sur les différentes alternatives nicotiniques disponibles.

3. Comprendre le rôle de la nicotine dans le sevrage

À force de jouer avec les mots, on ne fait plus les distinctions nécessaires. On l’a dit précédemment : dans une cigarette, ce n’est pas le tabac qui tue, ni la nicotine, mais bien la combustion. Or, aujourd’hui, entre les raccourcis, le manque d’explications et la désinformation, consommateurs, grand public et même professionnels de santé en viennent à juger la nicotine nocive et cancérigène.

Résultat : bon nombre de fumeurs en arrêt jugent préférable de stopper également tout apport en nicotine, aussi forte soit la dépendance nicotinique chez eux. Et le tabagisme refait surface en un rien de temps…

Car, si la nicotine n’est ni nocive ni cancérigène, elle est bel et bien l’une des principales responsables de la dépendance tabagique. Le fumeur en a donc toujours besoin et c’est tant mieux, puisque c’est elle qui lui permettra progressivement de se sevrer, sans pour autant s’exposer aux dangers de la cigarette combustible.

Aussi, pour un fumeur régulier ou quotidien, une démarche d’abandon du tabac fumé ne peut aboutir sans l’utilisation de substituts nicotiniques et/ou de produits alternatifs nicotinés.

Qu’il préfère les patchs, les gommes à mâcher ou bien la cigarette électronique comme les sachets de nicotine, tous lui permettront de recevoir la dose de nicotine nécessaire pour satisfaire son cerveau en manque. Ces derniers peuvent même être combinés, pour pallier toutes les situations.

Autrement dit, tous ces conseils en arrêt du tabac peuvent être résumés en un point : ce n’est qu’en étant correctement informé et accompagné dans ses besoins qu’un fumeur se sortira enfin de ce dangereux engrenage qu’est le tabagisme. Qu’importe son âge ou son niveau de dépendance !


Retrouvez l’intégralité des conseils en arrêt du tabac de David Hanin : écoutez la rediffusion de l’émission en podcast !


Pour aller plus loin

  1. Apprenez tout ce qu’il y a savoir sur la nicotine
  2. Découvrez ce qui fait de la vape l’une des meilleures alternatives au tabagisme
  3. Mettez toutes les chances de votre côté : retrouvez les guides de JeSuisVapoteur pour débuter la cigarette électronique du bon pied !

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