Que faisons-nous ?

Depuis 2015, Oneshot Media est le média numérique de la cigarette électronique. L’aventure Oneshot Media a commencé avec les lives YouTube, s’est poursuivie sur le site sur lequel vous vous trouvez mais aussi en version papier avec le magazine Oneshot.

Chaque jour Oneshot Media vous connecte au monde de la cigarette électronique à travers les actualités vape nationales et internationales mais aussi grâce aux revues qui vous permettent de mieux choisir vos e-cigarettes. Grâce à nos partenaires, nous vous proposons également des tests d’e-liquides et la couverture digitale d’évènements spécialisés.

Dédiés aux vapoteurs débutants mais aussi aux experts et aux professionnels du secteur, Oneshot Media œuvre chaque jour pour vous tenir informés de toutes les facettes de la cigarette électronique.

Accueil / Actualité  / La Woke culture est-elle pro-Vape ?
Woke

Victime de toutes sortes d’allégations plus ou moins mensongères, la vape se voit opprimée de bien des façons… De l’interdiction pure et simple, à des lois drastiques pour en limiter l’usage, les discriminations à l’encontre de la cigarette électronique et des vapoteurs sont multiples et bien réelles. Portées par une idéologie radicale et défendue au plus haut niveau par l’OMS, la FDA, le parlement européen, certains états… ces tentatives de restreindre les libertés des vapoteurs au détriment de tout pragmatisme pour la santé, sont à s’y méprendre, une forme d’oppression idéologique toxique au mépris de la santé des victimes du tabagisme. Minorité, oppression, victimes, injustice, inégalité… En toute logique la Vape, devrait intéresser les penseurs du de la culture Woke.

Woke, retour aux sources.

Ce terme « woke » éveillé en français remonte à plus de deux siècles. Sous Abraham Lincoln, c’était un mouvement créé par les anti-esclavagistes qui se revendiquaient déjà éveillés. Il a pris de l’ampleur aux États-Unis dans les années 2010. Le “wokisme” est par extension un état d’éveil face à l’injustice.
La culture « woke » est un terme générique qui regroupe un grand nombre d’idéologies militantes et de mouvements divers et variés. Cet état d’esprit a pour but de lutter contre les injustices et les inégalités. Inspiré par la réflexion d’intellectuels français dans les années soixante, « La french theory » a pris de l’ampleur sur les campus américains et reflète une idéologie militante pour la protection des minorités opprimées face à un système établi par une société de riches et de puissants.
Woke s’est, par la suite, popularisé sur les réseaux sociaux et étendu à d’autres causes. De nos jours, une personne woke se dit consciente de toutes les injustices et de toutes les inégalités : racisme, sexisme, environnement… Ce terme est associé à une politique de gauche dite “progressiste” pour certains et désigne non seulement les militants antiracistes, féministes ou encore LGBT, mais aussi, et de manière générale, les réflexions liées aux problématiques socioculturelles.
Woke comprend aussi la “Cancel Culture” (culture de l’annulation), “call-out culture”, “purity culture” ou culture identitaire ou intersectionnelle et pointe du doigt les injustices subies par certaines catégories.

La vape, une victime d’un système corrompu.

Le 9 septembre dernier, entrait en vigueur aux USA la « Premarket tobacco application » (PMTA), obligeant les fabricants de produits pour la vape à prouver que les articles qu’ils souhaitent commercialiser sur le territoire Américain sont « appropriés pour la santé publique ».

La rédactrice en chef de Filter, experte en réduction des risques liés au tabac, Helen Redmond, a donc publié en réaction, un texte pour dénoncer la dérive sectaire de la FDA (Food and Drug Administration) titrant son article paru dans Filter :
« Le fiasco de la FDA dans le domaine de la vape va perpétuer les décès dus au tabagisme. »

Morceaux choisis :

« It’s also lame as fuck »

« Dès le départ, le processus de la PMTA a été conçu pour faire échouer et mettre en faillite les entreprises de vapotage et favoriser l’industrie du tabac. Et comme de juste, des millions de PMTA provenant de petites et moyennes entreprises ont été rejetés. Il est curieux, étant donné que le CTP ( Control tabac product) est en phase avec des organisations dont la raison d’être est de mettre Big Tobacco hors d’état de nuire, qu’il ait mis en place un système garantissant la captation du marché de la vape par les entreprises du tabac. »

« Après des années d’une implacable panique des adolescents qui fument, d’une frénésie d’interdiction des arômes, d’une campagne de désinformation insidieuse et toujours changeante de la part des détracteurs de la réduction des méfaits du tabac et de l’ouverture d’un nouveau front dans la guerre contre les drogues qui cible toute utilisation de nicotine, ce n’est pas une surprise. »

« À ce jour, par le biais de son processus PMTA (Premarket Tobacco Product Applications), qui détermine si différents produits de vapotage sont “appropriés pour la protection de la santé publique », l’agence n’a autorisé qu’un seul produit de vapotage parmi les innombrables demandes soumises : le Vuse Solo de R. J. Reynolds Vapor Company, un dispositif désuet, semblable à un cigare, au goût de tabac, que presque personne n’utilise. »

« Il est frappant de constater à quel point la FDA mentionne rarement, dans les débats sur le vapotage, les personnes qui meurent de maladies liées au tabagisme. »

« Le CTP est obsédé par les taux de vapotage chez les jeunes et par les arômes. Ces deux éléments guident chacune de ses décisions… Les données suggèrent également que la plupart des jeunes et des jeunes adultes qui utilisent la vape commencent par des arômes tels que les fruits, les bonbons ou la menthe, et non des arômes de tabac “. Ces données renforcent la décision de la FDA d’autoriser les produits aromatisés au tabac parce que ces produits sont moins attrayants pour les jeunes… »

« Peu importe que la plupart des adultes dont la vie peut être sauvée en changeant de cigarette préfèrent également les arômes. Peu importe que la plupart de l’infime fraction des jeunes qui fument quotidiennement aient déjà fumé – ou que les recherches suggèrent que sans l’accès à la vape, plus d’adolescents fumeraient… »

« Le seul point positif est que malgré les actions et déclarations du chercheur en disgrâce Stanton Glantz, du milliardaire Michael Bloomberg, de ses mandataires de Campaign for Tobacco-Free Kids (CTFK) et de Parents Against Vaping E-Cigarettes, est que la FDA a finalement dû admettre qu’une e-cigarette est “appropriée pour la protection de la santé publique » … L’évaluation toxicologique a révélé que les aérosols des produits autorisés sont significativement moins toxiques que les cigarettes à combustion. »

« À cette fin, le CTP doit être fermé. À sa place, nous devrions créer un Centre pour des produits nicotiniques plus sûrs, fondé sur les principes de la réduction des risques, du droit à la santé et de la justice sociale et raciale. »

Helen Redmond a écrit aussi sur la nicotine, la santé mentale et la politique en matière de drogues pour des publications telles que Al Jazeera, AlterNet, Harper’s et The Influence. Elle est également réalisatrice de documentaires.

Ce plaidoyer contre le système mis en place par la FDA à l’encontre de la vape et son industrie, dénoncé ici par l’auteur de cet article, nous montre à quel point la lutte contre le tabagisme n’est pas la priorité, mais bien la sauvegarde d’une industrie du tabac mise à mal par ce nouveau procédé de sevrage tabagique.

La vape, une cause universelle.

Et il en va de même dans le reste du monde…
En Europe, à force de compromis idéologique nos députés réfléchissent à bannir les arômes pour « sauver » les enfants. Ainsi après une visite au siège de l’OMS, L’eurodéputée espagnole, Estrella Durá Ferrandis, a déclaré : « que le vapotage était un complot de l’industrie pour attirer les enfants. » Et ce malgré le fait que la vape soit interdite de vente aux mineurs dans toute l’Europe.
Qu’un secteur qui représente 5% des consommateurs de nicotine chez nous, tandis que la cigarette tue chaque année dans l’hexagone 75 000 personnes, alors que la vape n’a encore tué personne en quinze ans d’existence (dans le cadre d’un usage normal, je précise pour nos détracteurs) n’a pas l’air d’interpeler cette eurodéputée qui siège à la commission contre le cancer au parlement européen. Cette même entité qui propose de bannir les arômes pour protéger les enfants des cancers liés au tabagisme…

(Heu, oui bon ok, ça ne tient pas la route, mais bon ils sont députés et pas nous. NDR)

Alors oui, la vape est en danger, malmenée et discriminée de toutes parts par des lobbys puissants qui se moquent éperdument des victimes…

Pour toutes ces raisons la vape se doit d’être défendue sur les réseaux sociaux, les médias et par nos intellectuels, dirigeants et citoyens… à la manière des grandes causes soutenues et défendues par les mouvements « Woke ». Après tout une minorité discriminée sans raison pragmatique rentre dans le cadre de cette idéologie.
Et à tous ceux qui ricanent en pensant que nous exagérons et que ça n’a rien à voir. Le tabac est une cause majeure de décès, de maladie et d’appauvrissement dans le monde, le coût du tabagisme pour ses usagers et pour la santé liée aux maladies étant abyssal, creusant la dette des plus pauvres. Le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année sur la planète. Plus de 7 millions d’entre eux sont des consommateurs ou d’anciens consommateurs, et environ 1,2 million des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée, d’après l’OMS.
La cigarette électronique est une des solutions pour lutter contre ce fléau. La défendre est légitime et nécessaire et il n’y a rien d’idéologique dans cette assertion. Juste un pragmatisme raisonné.

Alertez vos députés sur Jesuisvapoteur.org


Pas de commentaires
Publier un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.