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parlement européen

Lors du Comité sur le Plan Cancer (BECA) au parlement européen, un « amendement de compromis » visant à interdire des arômes de vapotage a été évoqué. Certains membres du Comité semblent craindre que des arômes attirent les jeunes vers le vapotage. Les associations de la vape n’ont pas tardé à réagir.

C’est donc, le lundi 8 novembre, lors d’un débat au parlement européen sur le rapport concernant la lutte contre le cancer, il s’agissait là, du deuxième et dernier examen des amendements avant un vote en commission, prévu le 6 décembre.
Un thème récurrent tout au long de la réunion, a été le besoin de compromis, en particulier dans le domaine de la prévention et de réduction des risques.

La question des cigarettes électroniques et des arômes a occupé une place prépondérante lors de ces discussions au parlement européen et comme le faisait remarquer le président de la BECA, Bartosz Arłukowicz, les cigarettes électroniques étaient “plus que controversées »

Un doux euphémisme, car les approches suggérées par les députés pour le vapotage allaient de – l’interdiction totale des arômes – à un soutien timide au vapotage – au rôle important que jouent les arômes dans le sevrage tabagique.

Parlement européen : Le compromis à la base de l’enfumage.

 « Sur la question des cigarettes électroniques, j’ai lu énormément d’études scientifiques, il n’y a pas vraiment de consensus. » déclarait Tomislav Sokol député européen (Croatie / PPE).
Le ton était donné…

Un point inquiétant sur l’équité de ces députés et de leurs sources pour juger de la vape a été la mention d’une récente visite au siège de l’OMS par un certain nombre de membres de BECA, alimentant ainsi certains préjugés.
L’eurodéputée espagnole, Estrella Durá Ferrandis, a déclaré que cette visite avait confirmé ce qu’ils attendaient : « que le vapotage était un complot de l’industrie pour attirer les enfants. »

Non pas les enfants…

OMS qui publiait en 2021 sur son site un manifeste anti-vape aux mépris de toutes réalités scientifiques. « Les inhalateurs électroniques de nicotine et les inhalateurs ne contenant pas de nicotine, appelés couramment cigarettes électroniques… ne contiennent pas de tabac, mais sont nocives pour la santé et présentent des risques. Il est cependant trop tôt pour avoir une idée claire de l’impact à long terme de l’utilisation de ces produits ou de l’exposition à ces produits. Les cigarettes électroniques sont particulièrement dangereuses quand elles sont utilisées par les enfants et les adolescents.»

Le député européen et rapporteur Peter Liese précisant que « Les cigarettes électroniques sont moins dangereuses, mais il y a certains goûts qui s’adressent directement aux enfants, sur ces saveurs-là il faut trouver des compromis … des arômes tels que le bubble-gum sont clairement attrayants pour les enfants et devraient être interdits.»
Ce même député qui pourtant avait déclaré que les arômes aidaient les adultes à arrêter de fumer. 

Bon on avait dit pas les enfants…

Pas grave, certains d’entres eux n’étaient pas à court d’arguments anti-vape, ainsi John F. Ryan, ( DG Santé, département santé publique), déclarait : « Sur les cigarettes électroniques, je voudrais attirer votre attention sur le Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux, comité de la commission qui a produit un avis sur le risque de la cigarette électronique : le comité a conclu qu’il n’y avait pas de preuves que la cigarette électronique aiderait les fumeurs à décrocher. Donc, nous pensons que la cigarette électronique devrait relever de la législation pharmaceutique … »

Orientant encore les députés vers l’avis final de SCHEER. Rapport qui présente de graves lacunes (voir l’article de l’ETHRA sur le rapport SCHEER).

D’autres encore tel le député Nicolás González Casares (Espagne / Socialistes et Démocrates) qui précisait : « …Une étude récente a découvert 2000 substances toxiques dans les cigarettes électroniques, dont une majorité non identifiable. Dans celles qui ont pu être identifiées, 6 sont potentiellement nuisibles dont 3 substances chimiques qui n’avaient jamais été identifiées dans les cigarettes électroniques avant. »
N’oublions pas que la vape est aussi certainement responsable de la disparition des dinosaures d’après certains experts, autant y aller franco.

La rapporteuse Véronique Trillet-Lenoir (LREM, France) a souligné à juste titre que l’élimination du risque est un point de vue idéologique qui ne repose pas sur la réalité.
Ce qu’il faut, a dit Mme Trillet-Lenoir, c’est une approche progressive et avant-gardiste qui reconnaît les avantages de la réduction des risques.
S’adressant directement aux commentaires de M. Ryan, elle a déclaré que si les produits de vapotage ne sont pas efficaces à 100% pour le sevrage tabagique, ce sont des produits de réduction des risques.
Cependant, Mme Trillet-Lenoir a également souligné la nécessité de trouver un compromis pour s’assurer que les produits de vapotage ne soient pas attrayants pour les enfants.

Et oui, toujours c’est fameux enfants vapoteurs… et pourtant la vente aux mineurs est interdite dans les États membres de l’Europe.

Bon à base de compromis pour protéger les enfants des effets désastreux de la vape sur leurs fragiles organismes, nous nous dirigeons tout droit vers une interdiction pure et simple des arômes… pour les adultes. Un peu comme les recommandations de l’OMS, étonnant non ?

La vape monte au créneau.

Après l’ETHRA qui a publié un communiqué le 11 novembre 2021, L’AIDUCE fut la première des associassions Française à réagir sur son compte FB :

« Encore, après 10 ans et des preuves, de fausses controverses alimentent le débat, et là des plus sérieux puisque concernant la réduction des cancers. »

« Le vapotage permet d’arrêter de fumer, c’est un fait acquis avec des preuves scientifiques par dizaines d’études cliniques et en population, le fait qu’il soit plus utilisé et plus efficace que d’autres options d’aide promues est aussi largement démontré, ce sont les deux piliers de l’EBM (médecine fondée sur les preuves) comme le rappelait il y a des années un des spécialistes lors du groupe de travail vapotage au Ministère de la Santé. »

« Le vapotage n’est pas promu pour les “enfants” (qui ne l’utilisent pas, encore une controverse inventée, des adolescents éventuellement, les mêmes qui sont intéressés par les clopes, s’y intéressent, car c’est un produit alternatif, tant mieux s’ils prennent dès le départ une porte de sortie. » … « Aucun acteur commercial ne vise 1% du marché quand il a encore plus de 10 millions de fumeurs à convaincre. Déjà 2 millions ont arrêté en étant vapoteurs, la moitié ayant aussi arrêté de vapoter, comme quoi ce n’est même pas un produit si “accrocheur” pour les gens… »

« Et on cite encore l’OMS (aucune preuve produite dans un rapport acheté par un idéologue) ou le Scheer (les gens qui “oublient” des publications majeures comme celles de Santé Publique France, l’OFDT ou l’INSERM, mais trouvent des “preuves” de maux de la vape dans une étude de 2009 sur des fumeurs). »

« Est-ce bien encore le plan cancer Européen ou le plan de l’industrie du cancer ? »


L’AIDUCE et SOVAPE d’un commun accord, face à ces nouvelles attaques contre la cigarette électronique, dans un communiqué paru le 15 novembre et co-signé par ces deux associations, font part de leurs inquiétudes sur les effets négatifs que pourrait avoir une interdiction des arômes pour le vapotage par le parlement européen.

Ce communiqué rappelle que :
– « Les produits du vapotage présentent un risque de cancer extrêmement faible et constituent une porte de sortie du tabagisme supplémentaire. »
– « La vente aux mineurs est interdite dans les États membres. »
– « En France, le tabagisme des jeunes baisse depuis 10 ans. »
-« Plus des deux tiers des vapoteurs européens n’utilisent pas d’arôme tabac. »

« Nous estimons que des interdictions d’arômes de vape excèdent le domaine du Plan Cancer et auraient des conséquences indésirables de santé publique. Elles entraveraient violemment la sortie et le maintien hors du tabagisme de ceux qui optent pour le vapotage. »

La suppression des arômes n’est pas un compromis acceptable.

Le parlement européen et plus généralement les décideurs politiques doivent comprendre que la suppression des arômes dans les E-liquides n’est pas un compromis. Leurs suppressions reviendraient à priver les citoyens de produits qui ont aidé des millions d’entre eux à arrêter de fumer.

Nous ne pouvons qu’espérer que le bon sens triomphe lors du vote final en commission le 6 décembre. Dans le cas contraire, les aspirations de BECA : #BeatCancer, seront un échec et nous aurions à faire à un plan cancer qui augmente le tabagisme et les cancers liés au tabagisme.
Un comble !
Mais bon, ils auront sauvé les enfants…


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