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parlement européen

Lors d’un débat au parlement européen sur le récent rapport concernant la lutte contre le cancer dont l’eurodéputée française Véronique Trillet-Lenoir (Renew/LREM) est rapporteuse, la vape se retrouve au cœur de la discussion.

État des lieux.

Selon le Baromètre de Santé Publique France pour l’année 2020, environ un adulte sur trois fume, dont 25 % quotidiennement. Notre pays compte au total 17 millions de fumeurs. Si ces derniers étaient de moins en moins nombreux entre 2014 et 2019, le nombre de fumeurs a cessé de baisser en 2019 en France métropolitaine. Un chiffre stable par rapport à 2019, pour la première fois depuis six ans. En effet, entre 2019 et 2020, la consommation quotidienne de tabac a augmenté de 29,8% à 33,3% pour la population française aux revenus les moins élevés.
Le tabac reste encore responsable d’un décès sur huit et constitue : « la première cause de mortalité évitable, de mortalité par cancer et de mortalité avant 65 ans », selon le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Près de 30% des Européens fument. Ce qui en fait le facteur de risque de mortalité évitable le plus élevé. Le tabac est responsable de 16% des décès des plus de 30 ans en Europe.
D’après le dernier Eurobaromètre (2020), la France est toujours au-dessus de la moyenne européenne et demeure le premier consommateur de tabac parmi les pays d’Europe de l’Ouest.
Ces mauvais résultats sont toujours d’après Santé Publique France la conséquence de : « La crise sanitaire, psychologique, économique et sociale inédite. » Visiblement la faute à pas de chance…

La proportion de vapoteurs, quant à elle est stable depuis 2019 : environ 5% selon la dernière enquête de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Ce chiffre stable, lui aussi, n’est pas le résultat de la malchance évoquée par Santé Publique France, il est le résultat d’une politique très loin de valoriser la vape.

Pourtant plus il y a de vapoteurs, moins il y a de fumeurs, mais la presse, les médias et bon nombre de politiques se font toujours et encore le relais d’allégations types :

« Les inhalateurs électroniques de nicotine et les inhalateurs ne contenant pas de nicotine, appelés couramment cigarettes électroniques… ne contiennent pas de tabac, mais sont nocives pour la santé et présentent des risques. Il est cependant trop tôt pour avoir une idée claire de l’impact à long terme de l’utilisation de ces produits ou de l’exposition à ces produits. Les cigarettes électroniques sont particulièrement dangereuses quand elles sont utilisées par les enfants et les adolescents. L’utilisation d’inhalateurs électroniques de nicotine augmente le risque de maladie cardiaque et pulmonaire. Elle présente aussi un risque important pour les femmes enceintes, car elle peut nuire à la croissance du fœtus. » dixit l’organisation mondiale pour la santé (OMS) en 2021.

La vape fait parler d’elle au parlement européen.

C’est dans ce contexte que le lundi 8 novembre, lors d’un débat au parlement européen sur le rapport concernant la lutte contre le cancer, la vape s’est retrouvée dans la discussion entre parlementaires. 

Morceaux choisis :

John F. Ryan
( DG Santé, département santé publique) : Sur les cigarettes électroniques, je voudrais attirer votre attention sur le Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux, comité de la commission qui a produit un avis sur le risque de la cigarette électronique : le comité a conclu qu’il n’y avait pas de preuves que la cigarette électronique aiderait les fumeurs à décrocher. Donc, nous pensons que la cigarette électronique devrait relever de la législation pharmaceutique …

Véronique Trillet-Lenoir (France, rapporteuse) : En effet, il n’est pas prouvé que les substituts nicotiniques en général permettent à 100% des fumeurs de décrocher à 100%, mais il est néanmoins probable qu’il y ait là un moyen de réduire le risque et c’est un moyen que nous devons regarder avec intérêt, même si nous devons être vigilants sur les effets secondaires de ces substituts, en particulier de la cigarette électronique.

Peter Liese (Allemagne / PPE) : Je continue à penser que les cigarettes électroniques sont un moyen pour les fumeurs de décrocher du tabac, mais il faut faire attention que cela n’entraine pas les jeunes sur le chemin de la cigarette. Il y a donc des conséquences sur les questions de goût, je le sais par expérience parce que je suis médecin, les cigarettes électroniques n’ont pas le goût des cigarettes habituelles. Elles sont moins dangereuses, mais il y a certains goûts qui s’adressent directement aux enfants, sur ces saveurs là il faut trouver des compromis …

Joëlle Mélin (France / Identité et Démocratie) : Certains points nous semblent peut-être à moduler, en particulier ce qui concerne le tabac, l’alcool et la nourriture qui certes sont des éléments qui peuvent être cancérigènes, mais qui sont aussi des éléments de plaisir.


Véronique Trillet-Lenoir (France, rapporteuse) : Sur la problématique des cigarettes électroniques, nous sommes dans une vision de compromis visant surtout à encadrer leur attractivité parmi les plus jeunes … 

Tomislav Sokol (Croatie / PPE) : Sur la question des cigarettes électroniques, j’ai lu énormément d’études scientifiques, il n’y a pas vraiment de consensus.

Nicolás González Casares (Espagne / Socialistes et Démocrates) : Certains amendements concentrent tous les risques sur le tabac, les cigarettes électroniques et les moyens de fumer. Une étude récente a découvert 2000 substances toxiques dans les cigarettes électroniques, dont une majorité non identifiable. Dans celles qui ont pu être identifiées, 6 sont potentiellement nuisibles dont 3 substances chimiques qui n’avaient jamais été identifiées dans les cigarettes électroniques avant.

(sources :
Parlement européen : ainsi parle-t-on de la vape en débat)

L’AIDUCE monte au créneau.

Face à ces idées développées au plus haut des décisionnaires européens, l’AIDUCE réagit en tentant encore une fois de faire entendre la voix de la raison par le biais d’un communiqué.

« Encore, après 10 ans et des preuves, de fausses controverses alimentent le débat, et là des plus sérieux puisque concernant la réduction des cancers. »

« Le vapotage permet d’arrêter de fumer, c’est un fait acquis avec des preuves scientifiques par dizaines d’études cliniques et en population, le fait qu’il soit plus utilisé et plus efficace que d’autres options d’aide promues est aussi largement démontré, ce sont les deux piliers de l’EBM (médecine fondée sur les preuves) comme le rappelait il y a des années un des spécialistes lors du groupe de travail vapotage au Ministère de la Santé. »

« Le vapotage n’est pas promu pour les « enfants » (qui ne l’utilisent pas, encore une controverse inventée, des adolescents éventuellement, les mêmes qui sont intéressés par les clopes, s’y intéressent, car c’est un produit alternatif, tant mieux s’ils prennent dès le départ une porte de sortie. » … « Aucun acteur commercial ne vise 1% du marché quand il a encore plus de 10 millions de fumeurs à convaincre. Déjà 2 millions ont arrêté en étant vapoteurs, la moitié ayant aussi arrêté de vapoter, comme quoi ce n’est même pas un produit si « accrocheur » pour les gens… »

« Et on cite encore l’OMS (aucune preuve produite dans un rapport acheté par un idéologue) ou le Scheer (les gens qui « oublient » des publications majeures comme celles de Santé Publique France, l’OFDT, l’Inserm, mais trouvent des « preuves » de maux de la vape dans une étude de 2009 sur des fumeurs). »

« Est-ce bien encore le plan cancer européen ou le plan de l’industrie du cancer ? »


Ce communiqué fournissant le lien du dernier rapport de l’ETHRA : https://ethra.co/…/93-beca-draft-report-second…


Alors que la France va prendre la présidence de l’Europe, il ne reste plus qu’à espérer que celle-ci arrive à convaincre ses partenaires du parlement européen de l’intérêt de la vape pour lutter contre le tabagisme et les cancers qui en découlent.


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