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Eurodéputés

Une nouvelle enquête d’ECigIntelligence et TobaccoIntelligence, révèle que les eurodéputés sont beaucoup plus enclins à admettre que les cigarettes électroniques et les autres nouveaux produits à base de nicotine présentent un risque réduit s’ils possèdent une certaine connaissance du sujet.

Contexte :

Alors que la Commission européenne a publié tout récemment, sa feuille de route pour la mise en œuvre de son Plan européen de Lutte contre le Cancer qui sera voté en commission, le 6 décembre 2021. Vote qui déterminera en grande partie les directions qui seront prises lors de la révision de la TPD, et celle de la directive sur la fiscalité du tabac. L’exécutif européen proposant de réduire encore plus la consommation d’alcool, la pollution environnementale, mais et surtout le tabagisme en révisant la directive sur les produits du tabac (TPD) annoncée pour 2024 et la révision de la taxation de ce dernier, qui sera présentée et débattue l’année prochaine.
Pour rappel : La vape est régie par la TPD et est considérée comme un nouveau produit du tabac.

L’enquête :

L’enquête réalisée par l’agence indépendante ECigIntelligence et TobaccoIntelligence « Les parlementaires européens ont-ils changé de point de vue sur les nouveaux produits à base de nicotine ? », pose à nouveau cette question. Cette année, 50 eurodéputés ont répondu.

Les réponses, montrent que 70 % des eurodéputés ayant une certaine connaissance des cigarettes électroniques les considèrent comme moins nocives que le tabagisme, contre 41 % seulement des eurodéputés n’ayant aucune connaissance du sujet.

Les résultats de cette nouvelle étude mettent en évidence une tendance plus marquée que celle de la précédente enquête menée l’an dernier auprès des eurodéputés par ECigIntelligence et TobaccoIntelligence sur le même sujet.

Que ressort-il de cette étude

Si les députés sont plus nombreux à avoir répondu, l’échantillon est aussi plus représentatif.
Ils sont hélas aujourd’hui plus nombreux à ne pas connaître du tout l’e-cigarette et les produits nicotiniques.
Plus d’un tiers des eurodéputés n’ont pas la moindre connaissance sur le sujet, et plus d’un sur dix n’est même pas au courant de leur existence.

« Le fait d’avoir des informations précises sur les nouveaux produits à base de nicotine semble avoir un impact décisif sur la perception de cette question par les décideurs politiques », a déclaré Tim Phillips, directeur général d’ECigIntelligence et de TobaccoIntelligence. « Les députés européens qui connaissent ces produits conviennent généralement qu’ils comportent moins de risques que le tabagisme. En revanche, ceux qui manquent de connaissances ne l’admettent souvent pas. Les implications de cette constatation pour la politique européenne sont évidentes. »

La différence d’attitude entre les eurodéputés est encore plus marquée s’agissant de deux autres nouveaux types de produits : le tabac chauffé et les sachets de nicotine.

En ce qui concerne le tabac chauffé, 74 % des eurodéputés possédant quelques connaissances le considèrent moins nocif que le tabagisme, alors que 32 % seulement de ceux manquant de connaissances sont de cet avis. Quant aux sachets de nicotine, presque tous les eurodéputés connaissant ces produits – 94 % – les considèrent moins nocifs que le tabagisme, mais parmi ceux qui ne les connaissent pas ce chiffre tombe à 26 %.

C’est l’e-cigarette qui reste malgré tout la plus connue des alternatives.
Si en 2020, 65 % des eurodéputés disaient avoir quelques connaissances, ils ne sont désormais plus que 43 % à la maîtriser. La part de ceux qui en ont « une connaissance approfondie » grimpe toutefois de quelques points.

L’impression de risque augmente en conséquence.
En 2020, 75 % des eurodéputés jugeaient la vape légèrement ou beaucoup moins dangereuse que la cigarette, contre 54 % aujourd’hui. Ils sont même 28 % à l’estimer aussi ou plus dangereuse. Mais le groupe des indécis s’agrandit : ils sont désormais 18 % à ne pas trancher, contre 3,5 % il y a un an.

Même chez les eurodéputés qui estiment avoir des connaissances sur le produit, ils sont aujourd’hui davantage méfiants : ils ne sont plus que 69 % à trouver la vape moins nocive que la cigarette, contre 94 % l’année dernière ! On compte de plus en plus d’indécis parmi ceux qui n’ont pas de connaissances particulières.

Si les eurodéputés qui connaissent le sujet pensent toujours majoritairement que les nouveaux produits aident les fumeurs à arrêter (52 %), près d’un sur trois craignent qu’ils encouragent plutôt les non-fumeurs à se mettre au tabagisme. L’écart entre les deux groupes se resserre par rapport à l’année dernière (63 % et 15,7 %).

Concernant la régulation, 67 % des eurodéputés veulent autoriser la vente en ligne et 33 % l’interdire, en 2021, des chiffres qui stagnent. Pour les arômes, ils sont 48,8 % à vouloir calquer les restrictions sur celles appliquées aux cigarettes, 46,5 % les souhaitent moins contraignantes et 4,6 % plus dures. Près de la moitié des eurodéputés entendent donc fixer un cadre moins sévère pour les e-liquides que pour les cigarettes, un résultat encourageant. S’agissant de la publicité, les restrictions devraient être moins fortes que pour les cigarettes à 25,5 %, les mêmes à 69,7 % et plus fortes à 4,6 %.

Concernant la publicité, les restrictions devraient être moins fortes que celles des cigarettes à 25,5 %, les mêmes à 69,7 % et plus fortes à 4,6 % (40 %, 48 % et 12%, en 2020).

Conclusion

Cette étude démontre que quand ils sont informés sur la Vape, les eurodéputés sont plutôt favorables à cette dernière et reconnaissent qu’elle comporte moins de risque que le tabagisme. Il est donc regrettable que la cigarette électronique soit frappée d’une interdiction de communication en Europe privant les eurodéputés et les citoyens d’informations claires et précises sur les bénéfices de cette dernière pour la santé et le sevrage tabagique.

Nous vous enjoignons donc à contacter vos députés via le formulaire dédié sur le site #JESUISVAPOTEUR, pour leurs permettre de s’informer et ainsi d’avoir une vision éclairée de ce qu’est réellement la vape.


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