Michel Cymes dans son émission matinale ” Ça va Beaucoup Mieux” sur RTL alerte sur la nocivité de la Chicha qu’il juge bien supérieure à la cigarette traditionnelle.
Beaucoup plus de fumée inhalée avec la chicha qu’avec une cigarette
Michel Cymes nous explique que : “Lorsque vous fumez une cigarette (ce qui est une très mauvaise idée), le problème est réglé en une dizaine de bouffées. Ça vous prend 5 ou 6 minutes. Avec la chicha, on est dans une toute autre posture. On s’installe, on prend ses aises et on tire non pas une dizaine de taffes (comme on dit) mais plusieurs dizaines… Une chicha, c’est 50 à 200 bouffées qui s’étalent sur ¾ d’heure à une heure.”.
La fumée de la chicha plus nocive que celle de la cigarette
Il ajoute que d’après une étude de l’université américaine de Pittsburgh : “Un fumeur de chicha inhale 125 fois plus de fumée que lorsqu’il grille une cigarette, il avale 25 fois plus de goudrons, il ingurgite 10 fois plus de monoxyde de carbone. […] La fumée de chicha est truffée de tout un tas d’autres poisons. On y trouve du tabac, certes, mais aussi du charbon, une feuille d’aluminium, un tuyau, un fourneau, une colonne, bref, on y trouve mille et une occasions de s’intoxiquer avec des métaux provenant de tout cet attirail.”.
La chicha n’est pas une bonne idée pour se prémunir des méfaits de la cigarette
Michel Cymes déplore que de plus en plus de jeunes consomment la chicha en pensant qu’ils réduisent leurs risques : “L’idée selon laquelle la chicha serait moins dangereuse que la cigarette est donc fausse… Complètement fausse. […] ils croient s’éloigner de la maladie, mais en fait, ils s’en rapprochent…“.
La cigarette électronique comme alternative pour Michel Cymes
Dans une précédente émission de “Ça va Beaucoup Mieux”, Michel Cymes nous expliquait pourquoi la cigarette électronique est une bonne option : “La cigarette électronique facilite la vie de ceux qui veulent arrêter de fumer. En tout cas, elle est plus efficace que les substituts à la nicotine souvent proposés, du style gomme ou patchs.”.
