L’AFP, ou l’Agence France-Presse sert d’inspiration pour l’ensemble de la presse mainstream du pays via les dépêches qu’elles produisent. Elle est donc soumise à un devoir éthique de neutralité, ce qui est régulièrement mis en doute.
Un passif lourd d’articles AFP à charge contre la vape
L’AFP est la base d’inspiration de l’écrasante majorité des médias français. Ces derniers se contentent trop souvent de publier des copies des dépêches sans vérifier les informations. Lors du scandale sanitaire aux États-Unis, il en a résulté des titres aussi honteux qu’injustes comme “la cigarette électronique tue”.
Nombreux sont les exemples d’informations relayées par l’agence sur la vape qui ne sont pas vérifiées. Par exemple la fameuse étude japonaise de 2014 qui aurait prouvé que la vape était dix fois plus cancérigène que la cigarette, étude démentie depuis, a été largement et en toute impunité publiée via l’AFP. Ou encore la fameuse phrase de l’OMS sur la nocivité de la cigarette électronique, une nouvelle fois médiatisée sans aucune analyse, frisant la diffamation.
Cette prise à partie systématique contre la vape rend suspecte l’Agence France-Presse aux yeux des professionnels de la vape et autre public averti. En effet cela soulève la question de conflit d’intérêts, notamment avec le lobby pharmaceutique ou du tabac, tous deux hostiles à la cigarette électronique.
Un scandale de conflit d’intérêts se dessine:
En ce début d’année, un scandale est en train d’éclater sur le financement de l’AFP. En effet ses revenus viennent de la publicité qu’elle génère. Hors les contrats avec certaines marques américaines comme Coca-Cola ou encore Mac Donald posent problème notamment à certains syndicats de journalistes quant au rôle que sont censées tenir l’AFP et sa neutralité. Hors le fait de dépendre d’entreprises privées en termes de financement, pose le souci qu’aucun article à charge contre ces dernières ne peut être fait sans exposer l’agence au risque de perdre ses revenus. Pire, certains articles peuvent servir à manipuler l’opinion publique dans l’intérêt d’une de ces entreprises.
Le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, a d’ailleurs été pointé du doigt, car il a une solide expérience et un réseau conséquent en termes de publicité pour les entreprises. En effet avant de prendre le poste de PDG, il dirigeait Publicis, une agence spécialisée dans la publicité.
Toutes ces craintes émises par les syndicats de journalistes, ainsi que par certains professionnels comme ceux de la vape sont fondées. En effet la manipulation médiatique de l’opinion publique quant aux biens faits de l’e-cigarette par exemple, sera déterminante quant à son avenir, mais surtout à celui des usagers qui essayent d’arrêter la cigarette. Cette manipulation existe déjà via le système politique très influencé par les lobbys du tabac ou pharmaceutique notamment au parlement européen.