La vape est suivie de près par le corps scientifique. Elle est soumise en permanence à de nombreuses études. Ces études sont souvent portées à polémique, que l’on soit pro ou anti vape.
La critique des études selon le Dr Polosa
Le Dr Polosa, de l’université de Catane en Italie, a pointé du doigt la méthodologie appliquée lors des études sur les effets à long terme. En effet, afin de modéliser les conséquences de plusieurs années de vapotage sur l’homme, les scientifiques soumettent des souris à des doses massives de vapeur et de nicotine. Hors le Dr Polosa dénonce dans la revue scientifique Expert Review of Respiratory Medicine que cette méthode n’est absolument pas conforme à l’utilisation que les vapoteurs ont de leurs cigarettes électroniques. Il affirme d’ailleurs que le temps entre chaque bouffée permet au corps d’assimiler et d’éliminer les substances, et que cette absence de délais se montre toxique sur les souris soumises à ces doses massives. Il insiste aussi sur le fait qu’aucune étude ne peut être juste, car le comportement des vapoteurs n’est pas homogène. En effet d’un utilisateur à l’autre, ils ne vont pas utiliser leurs vapes à la même puissance ni de la même façon.
Le médecin est accusé de conflit d’intérêts par ses détracteurs
Les opposants au Dr Polosa l’accusent de conflit d’intérêts. En effet ses études portant sur la vape sont financées en partie par l’industrie de la cigarette électronique. Hors, comme le souligne le médecin, le seul autre moyen d’obtenir des financements est de mettre en place une étude à charge contre la e-cig. En effet aux États-Unis par exemple, les études ciblent uniquement les risques liés à la vape, souvent en faussant les résultats par une mauvaise utilisation du matériel. Pour exemple une étude datant d’il y a quelques années où les chercheurs avaient fait chauffer des clearomiseurs jusqu’à combustion du coton contenu dans leurs résistances. Ceci avait eu pour résultat d’émettre des substances cancérogènes. Cette étude était d’ailleurs financée par un fabricant de cigarettes.
Au final, que ce soit pour prouver ou non les bienfaits de la cigarette électronique, toutes les études sont soumises à controverse. Il serait grand temps que les financements de ces études soient faits de manière gouvernementale et avec une équipe scientifique neutre. Seule une étude sans conflits d’intérêts et avec une modélisation fiable des comportements sera incontestable par l’ensemble du corps scientifique.
Nicolas Michel
Vous dites : “Il serait grand temps que les financements de ces études soient faits de manière gouvernementale et avec une équipe scientifique neutre. Seule une étude sans conflits d’intérêts et avec une modélisation fiable des comportements sera incontestable par l’ensemble du corps scientifique.”
C’est faux bien entendu.
Tout d’abord, les études incontestables existent et elles sont contestées, notamment par d’autres études contestables.
Les instances gouvernementales ne sont pas neutre. Elles sont dirigées par des politiciens, lesquels ont des intérêts, parfois même des valeurs, à défendre.
Ensuite les chercheurs (le corps médical tout entier) sont intimement liés aux pharma puisque les médicaments sont leurs outil, leur raison d’être. Et les pharma lutent contre la vape car elle ne leur appartient pas et affaiblis leurs ventes de patch et autres substituts.
Finalement, les milieux anti-tabac sont généralement financés par l’état alors que la vape est indépendante. Pour toute organisation la pérennité de son financement est primordial. Les milieux anti-tabac sont en concurrence directe avec la vape, il est donc normal qu’ils se défendent en accusant la vape à tout prix, y compris par des mensonges.