Design, dimensions, facilité d’utilisation… Une chose est sûre, depuis son invention, la cigarette électronique ne cesse d’évoluer ! Pourquoi ? Pour convaincre chaque jour de nouveaux fumeurs de se sevrer sereinement grâce à la vape, pardi ! Et ce ne sont pas les Pods qui nous feront dire le contraire.
Aujourd’hui, ce n’est certainement pas un mod mécanique de 24 mm en double stack et dripper monté en dual coil alien à 0,15 ohm, qui séduira un néovapoteur. Au mieux, il restera pantois devant “l’engin”. À moins qu’il ne prenne ses jambes à son cou et ne reporte une fois encore son besoin d’arrêter le tabac… Car le vapoteur d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier, déterminé à arrêter de fumer coûte que coûte et qui trouvait déjà merveilleux qu’une alternative telle que la e-cigarette existe. Et ce, peu importe les difficultés d’utilisation, les manipulations rocambolesques et les pannes éventuelles. Il s’agit là d’une ère bel et bien révolue. Aujourd’hui, on veut de la simplicité avant tout. Pour preuve, une nouvelle arme contre le tabac a fait son entrée dans le vape game : le Pod. Voyons en détails ce bel objet qui met le tabac KO.
« Les Pod systems », ces petites devices dont les vapoteurs aguerris se souviennent avec nostalgie, sont arrivées sur le marché de la vape dans les années 2011, 2012. A l’époque, elles ressemblaient davantage à des stylos qui glougloutaient, fuyaient même, et ce à presque à chaque remplissage… Armés de feuilles de sopalin, les plus motivés d’entre nous ont surmonté ces inconvénients pour découvrir, au bout du chemin, un nouveau monde sans tabac. Les autres, découragés par les manipulations excessives et petits désagréments en tous genres, n’auront que furtivement tenté l’expérience de la vape. A l’idée d’avoir toujours les poches pleines de sopalin et un stock d’accus à portée de main, ils ont préféré renoncer. Et on les comprend. Ce qui est dommageable, c’est qu’il est compliqué ensuite pour le fumeur de retenter l’aventure de la vape si sa première expérience, aussi lointaine soit-elle, a été mauvaise.
D’autant qu’aujourd’hui, près de dix ans plus tard, le Pod avec auto-switch a fait son apparition. Oubliez alors toute ancienne expérience malheureuse ! Formats au choix, entretien inexistant, systèmes d’exploitation variés… Qu’il s’agisse de modèles jetables, semi jetables, remplissables et rechargeables via des résistances, le Pod est désormais un outil incontournable du paysage de la vape. On vous aide à choisir le vôtre !
Les Pods (avec résistances remplaçables)
Parfait pour se passer de cigarettes et assouvir ses besoins en nicotine, ce modèle est un bon investissement grâce à sa batterie rechargeable. Il bénéficie également d’un réservoir remplissable et d’une résistance jetable et remplaçable. A l’instar du pod Flexus Q de Aspire et du Vinci 3 de Voopoo dont voici quelques détails spécifiques :
– Le Flexus Q est un pod à batterie intégrée d’une autonomie de 700 mAh et équipé d’un réservoir d’une contenance de 2 ml remplissable sur le côté. L’air flow est réglable, pouvant passer de MTL à RDTL. Le Flexus Q se recharge via sa connexion USB-C.
– Le Vinci 3 est bien plus qu’un simple pod remplissable. Avec son airflow et sa puissance réglables, il s’adapte à toutes les envies de vape ! Avis aux amateurs d’autonomie, le Vinci 3 est également doté d’une batterie intégrée de 1800 mAh pour vous accompagner toute la journée, voire plus.
Les pods semi-jetables
Même principe ici que pour le pod rechargeable, hormis sa résistance : lorsque celle-ci est en fin de vie, c’est le réservoir entier qui part à la poubelle. Dans cette catégorie un peu moins écologique, le pod E-feeling Mini de Vap’or et le Vilter S d’Aspire font des émules.
– Le E-feeling Mini de Vap’or est un pod avec auto switch qui intègre une batterie de 700 mAh rechargeable via son port de charge aimanté. Ce pod est équipé d’un réservoir jetable comprenant une résistance de 1 ohm.
– Le Vilter S de la marque Aspire est la nouvelle version du Vilter. Ce nouveau modèle embarque une batterie de 500 mAh et un écran OLED fait son apparition. Pour plus d’autonomie vous pouvez optez pour la nouvelle Powerbank de 1600 mAh.
Il existe aussi des pods avec des cartouches préremplies en e-liquide. Lorsque vous êtes à sec, il vous faut racheter une cartouche neuve remplie. Plus simple d’utilisation, ce système a tout de même 3 inconvénients. Premièrement, il vous fait changer une résistance qui n’est pas forcément en fin de vie (donc pas très écolo). Deuxièmement, il ne vous laisse pas la liberté en ce qui concerne le choix des e-liquides, vous devez forcément choisir parmi ceux proposés par le fabricant du pod. Et enfin, le coût est plus élevé à l’utilisation que les pods à cartouche remplissable.
Les Puffs
Les Puffs sont certainement ce qu’il y a de plus simple pour tenter l’expérience de la vape : il suffit d’ouvrir l’emballage et de consommer sans le moindre effort. Un peu comme un paquet de cigarettes finalement… Ces vapoteuses sont constituées d’un seul tenant, intégrant une batterie et un réservoir pré rempli (estimé en nombre de bouffées). Une fois la cartouche vidée, on change de Puff. On ne s’attardera pas sur l’impact écologique, bien évidemment mauvais.
Concernant les modèles, certains s’imposent et deviennent des références, tels que les Wpuff de Liquideo, e.Puffy de e.Tasty ou encore les Qbar de Vaal qui ont comblé Kelly Vedovelli et lui ont permis d’arrêter de fumer !
– La Wpuff de Liquideo : de forme tubulaire, elle est dotée d’une batterie d’une autonomie de 500 mAh. Elle est composée d’un réservoir de 2 ml de contenance et est pré-remplie de e-liquide en sels de nicotine 50/50 en 0,9% pouvant délivrer environ 600 puffs (bouffées).
– La e.Puffy de e.Tasty : de forme plate, elle présente une batterie de 450 mAh et un réservoir de 2 ml. Elle est disponible en sels de nicotine et avec trois taux de 0, 10 et 20 mg/ml.
– La Qbar de Vaal arbore un style féminin évoquant le monde de la cosmétique. Pas plus gros qu’un vernis à ongles, la Qbar dispose d’une batterie de 400 mAh soit 500 puffs grâce à son réservoir interne de 2 ml. Une résistance intégrée de 1.2 ohm garantit une fidèle restitution des saveurs. Elle est disponible en 9 ou 17 mg/ml (0,9% ou 1,7%) de nicotine.
Les Puffs rechargeables
Si les Puffs ont le vilain défaut de tomber en panne sèche de e-liquide alors que la batterie est encore en pleine forme, un nouveau produit, tout juste arrivé sur le marché, pourrait bien mettre tout le monde d’accord !
Destiné à une clientèle souhaitant une utilisation simple, ce Pod permet de se ravitailler en e-liquide mais aussi de recharger la batterie. After Puff de Moonshiners Cocktail’s, ou encore R1 de Aspire ou encore Klik ouvrent le bal de cette nouvelle génération.
L’After Puff de Moonshiners Cocktail’s offre un pod rechargeable, une cartouche et une fiole de 10 ml de e-liquide, permettant une dizaine de recharges. L’After Puff embarque une batterie de 650 mAh rechargeable via son port USB type C. La cartouche peut contenir 2 ml et est capable de délivrer environ 600 bouffées. Cette dernière est remplissable, avant de la jeter, jusqu’à 10 fois sans altération de goût.
Alors, vous avez trouvé le Pod de vos rêves ? Quoi de mieux en effet, notamment pour un primo vapoteur, qu’un outil simple d’utilisation et sans contraintes ?! Bien plus qu’un effet de mode, le Pod est aujourd’hui le dispositif numéro un en termes de substitut nicotinique permettant un sevrage tabagique efficace et en douceur.
