Sovape lance un appel aux médecins à soutenir l’opportunité du vapotage pour la lutte contre le cancer
L’association SOVAPE a lancé le 7 octobre 2021, un appel aux pouvoirs publics et aux autorités sanitaires en rappelant que le vapotage est une opportunité qu’il faut intégrer dans les plans de lutte contre le cancer, pour mieux combattre le tabagisme, premier facteur de risque.
Sondage BVA
L’association SOVAPE qu’il n’est plus nécessaire de présenter nous livre en préambule de cet appel, les résultats du troisième sondage annuel BVA parut en septembre 2021 :
« 80 % des Français croient que la nicotine est cancérigène (en hausse de 2 points par rapport à 2020), et ils sont 77 % à ne pas savoir que vapoter est beaucoup moins risqué que fumer (en hausse de 2 points également). »
« Ces tendances à l’inverse des réalités persistent d’année en année. »
Confirmant que « le vapotage pâtit d’une mauvaise image et que les réglementations en vigueur réduisent son accès et son efficacité. »
Et pour cause : « En France, le vapotage est interdit de publicité et de « propagande ». La limitation européenne à 10 ml des flaconnages accroît le coût pour les utilisateurs et la limitation du taux de nicotine à 20 mg/ml réduit son efficacité pour le sevrage tabagique. L’intérêt et l’impact de ces mesures, supposées protectrices, n’ont jamais été évalués. Tout comme les conséquences des projets européens actuels de limitation des arômes et de taxes supplémentaires (en plus de la TVA à 20 %) qui pénaliseraient les usagers et les candidats à l’arrêt de la cigarette. »
Pourtant l’association SOVAPE nous rappelle que depuis plus de 10 ans, la recherche scientifique produit des études qui établissent déjà le consensus suivant :
– vapoter est une aide efficace pour arrêter de fumer.
– vapoter est extrêmement moins nocif que fumer.
« Avec plus d’une décennie de recul, le vapotage apparait clairement comme une porte de sortie du tabagisme sans être une entrée vers celui-ci. Partout où le vapotage se développe, le tabagisme juvénile régresse. »
Une absence d’engagement des décideurs inacceptable.
« Concernant le vapotage, l’absence d’engagement des pouvoirs publics et des autorités de santé n’est plus acceptable. Il est essentiel, pour la santé publique, qu’ils se saisissent de cette opportunité inédite et historique pour accélérer le déclin du tabagisme et des méfaits qu’il provoque chaque année : 75 000 morts évitables, cancers, maladies respiratoires, maladies cardiovasculaires… »
Lutter contre le cancer grâce à la vape.
« Selon l’INCa, 20 % des 382 000 cas de cancers qui se déclarent chaque année sont liés au tabagisme, dont 80 % des cancers du poumon. »
Forte de ce constat l’association SOVAPE lance donc un appel à « tous les professionnels de santé en prise directe avec leurs patients prisonniers du tabagisme, à exiger un changement de posture des pouvoirs publics et des autorités sanitaires sur la question du vapotage, alors que se discutent actuellement les plans de lutte contre le cancer. »