Un courrier a été adressé à l’OMS pour dénoncer ses positions archaïques vis à vis de la vape. Un courrier soutenu par plus de 70 scientifiques ou représentants d’organisations de défense de la vape de tous les horizons et surtout de tous les continents. Parmi les soutiens à ce courrier ont retrouve notamment Jacques Le Houezec, Philippe Poirson de Sovape et de l’ETHRA ou encore Konstantinos Farsalinos.
Une position de l’OMS vis à vis de la cigarette électronique toujours plus répressive
Dans sa dernière campagne antitabac publiée pour la journée mondiale sans tabac et intitulée “Quit tobacco to be a winner” (traduction : abandonne le tabac pour être un gagnant), l’OMS s’en prend une fois de plus à la cigarette électronique :
“L’industrie du tabac n’a cessé de tenter de renverser ces mesures de santé publique qui sauvent des vies. Au cours de la dernière décennie, l’industrie du tabac a fait la promotion des e-cigarettes en tant qu’aides à l’arrêt du tabac, sous prétexte de contribuer à la lutte mondiale contre le tabagisme. Parallèlement, elle a utilisé des tactiques de marketing stratégiques pour attirer les enfants vers ce même type de produits, en les déclinant en plus de 15 000 arômes attrayants.
Les preuves scientifiques concernant les e-cigarettes en tant qu’aides au sevrage tabagique ne sont pas concluantes et il n’est pas clair si ces produits ont un rôle à jouer dans le sevrage tabagique. Passer des produits du tabac conventionnels aux e-cigarettes ne signifie pas qu’on arrête de fumer.”
“Nous devons être guidés par la science et les preuves, et non par les campagnes de marketing de l’industrie du tabac – la même industrie qui s’est engagée dans des décennies de mensonges et de tromperie pour vendre des produits qui ont tué des centaines de millions de personnes”, a déclaré le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. “Les e-cigarettes génèrent des produits chimiques toxiques, qui ont été liés à des effets sanitaires nocifs tels que les maladies cardiovasculaires et les troubles pulmonaires.”
Encore une fois, l’OMS fait l’amalgame entre vape et l’industrie du tabac et le Directeur général de l’OMS se permet même de présenter des assertions contre la vape sans qu’aucune étude ne soit venue vérifier ses dires.
La position de l’OMS démontée point par point par les scientifiques
Clive Bates, avocat et ancien représentant d’une association défense de la vape anglaise, David Abrams et Raymond Niaura, professeurs en médecine de l’Université de New York ainsi que de David Sweanor, spécialiste du droit de la santé de l’université d’Ottawa, ont décidé de tordre le cou aux positions iniques et infondées prises par l’OMS concernant la cigarette électronique.
Pour se faire ils ont publié un courrier en 9 points adressé au Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus :
- L’OMS a une mauvaise analyse du problème – l’accent doit être mis sur le tabagisme.
- L’OMS déforme les risques et nie l’intérêt de passer du tabac au vapotage.
- L’OMS ignore les preuves irréfutables que le vapotage est en train de remplacer le tabagisme.
- L’OMS ne saisit pas l’importance des arômes et la manière dont le vapotage fonctionne pour les fumeurs.
- L’OMS soutient des mesures de sevrage tabagique non testées et inadéquates.
- L’OMS a fondé sa campagne sur des intérêts particuliers obscurs.
- L’OMS doit divulguer les résultats intermédiaires et en être responsable.
- L’OMS n’a pas réussi à comprendre une transition technologique importante et tente de la bloquer.
- L’OMS devrait appliquer le principe “d’abord ne pas nuire” – et arrêter ce qu’elle est en train de faire.
Chaque point est appuyé d’études et de recherches récentes et valablement publiées sur des revues scientifiques reconnues. et ce courrier a reçu le soutien de près de 70 scientifiques et représentants d’associations de vape qui, comme les auteurs de ce texte, n’ont aucun lien avec l’industrie du tabac, ni avec celle de la cigarette électronique.
Face aux mensonges et aux errements de l’OMS, il a été nécessaire qu’un courrier circonstancié appuyé d’une cinquantaine d’études vienne contrebalancer des assertions qui n’en comptent elles aucune.