Après “Mes débuts dans la vape” de l’équipe Oneshot, voici “Vos débuts dans la vape” et c’est au tour de Théo, 3e ex-æquo du concours, après Anne-Laure et Pascal le gagnant.
Comme beaucoup, mes débuts dans la vape sont le fait d’un hasard, d’une volonté mais dans mon cas, c’est également le fait d’une personne, un messie que dis-je, un prophète. Mais commençons par le début.
Il était une fois, un jeune garçon (ou plutôt un petit abruti) de 13/14 ans qui, pour faire comme les autres et se donner du “style”, s’est mis à fumer. Quelques années plus tard, ces feuilles de tabac infestées de produits chimiques étaient devenu son quotidien, son mode de vie, sa prison. Vous l’aurez compris, ce petit encul… HUM HUM… ce jeune garçon n’était autre que moi-même. Bien que j’appréciais mes cigarettes quotidiennes, leur prix sans cesse croissant et mes maigres revenus m’incitaient à essayer d’arrêter, en vain. Patch (à quoi servent ces trucs ?), chewing-gum à la nicotine (l’inventeur de cette abomination gustative a en même temps créé son billet pour l’enfer…), rien n’y faisait. J’ai donc tout simplement abandonné et me suis laissé toujours un peu plus emporté par ces volutes de fumée nicotineux.
Les aléas de la vie se faisant, je me suis retrouvé dans une région du sud de la France, au milieu de la forêt, tronçonneuse à la main, pour y apprendre le noble métier de bûcheron. Quel est le rapport avec l’arrêt de la clope pour se diriger vers la vape me direz-vous ? J’y viens. Il se trouve que non loin de cette région, se trouvait mon sauveur ! J’ignorais juste pour le moment qu’il allait enfin me sortir de ce piège dans lequel je suis tombé bien des années plus tôt. En effet, je ne sais pas si vous côtoyez beaucoup de travailleurs forestiers, mais fumer comme un pompier n’égal pas fumer comme un bûcheron ! Tout le monde fumait tout le temps en forêt. Mon fidèle 40 grammes d’Interval blond peinait à tenir 5 jours…
C’est dans ce contexte qu’un jour mon sauveur et sa femme m’ont invité à passer le weekend chez eux. Peut-être le connaissez-vous, on l’appelle JD dans certains milieux très “sélect”. Mais pour protéger son anonymat, nous l’appellerons Julian Del Hombre. Me voici donc en route pour aller dîner chez Julian, sa femme et mes neveux. Excellente soirée comme d’habitude. Apéritif, somptueux repas, des rires et du bonheur. Une seul tache sombre au tableau, je me retrouve à court de tabac et aucuns buralistes ouverts pour fournir ma drogue à des kilomètres à la ronde. Comprenez-moi bien. Mes cigarettes servaient au bon fonctionnement de mon corps ! L’exemple le plus parlant est la cigarette avant de dormir. Sans elle, pas moyen de fermer l’œil ! C’est à ce moment-là que Julian, dans son infini bonté, me tend cet objet farfelu, similaire à celui sur lequel il tirait de grandes bouffés de vapeur depuis le début de la soirée. Dubitatif mais n’ayant guère le choix, j’ai accepté. Passé quelques quintes de toux, les volutes cotonneuses de cette machine m’ont permis de passer le reste de la soirée sans encombre.
Mais la révélation s’est faite le lendemain matin. J’ai dormi ! Bon sang de bonsoir ! J’ai dormi sans ma cigarette du soir ! Première fois depuis plus de dix ans ! Ça y était, j’avais enfin trouvé le moyen de m’extirper de la cigarette ! Cigarette qui minait mon budget, ma santé et me gênait dans mon travail ! (Il faut du souffle pour tenir la journée avec une tronçonneuse). C’est donc avec l’aide de Julian qu’on a établi mon budget, que j’ai eu les adresses internet où je pouvais commander mon matos, mes juices et tout ce dont j’avais besoin pour démarrer la fantastique aventure de la vape.
En peu de temps je me suis retrouvé être l’heureux propriétaire d’une box Evic VTC mini et d’un atomiseur Subtank mini de chez Kangertech et son ô combien rageant plateau reconstructible. Il fallait la faveur des dieux pour coiler correctement cet engin ! J’ai depuis largement baissé en taux de nicotine, essayé et adopté plein de matos (souvent grâce à Julian), et toujours influencé par mon bienfaiteur, je vape maintenant avec un plaisir non dissimulé sur mon Corona de chez Steampipes, accompagné de mon Asmodus minikin V2 ou de ma Box Aegis 100W, quand je suis sur les chantiers.
Donc un grand merci à Julian pour cette soirée qui m’a permis de sortir définitivement de la clope !
Théo