Le conseil municipal de la plus grande ville des États-Unis a voté une proposition de loi visant à bannir des liquides aromatisés. Le maire de la ville, Bill DiBlasio, a déjà indiqué qu’il ferait adopter le projet de loi. New York deviendra alors la plus grande entité politique américaine à interdire les arômes.
Un vote quasi unanime
Le retour en arrière de Donal Trump concernant ses propos sur le ”flavor ban” ou encore les récentes déclarations du procureur Tom Miller n’ont donc pas convaincu l’ensemble des administrations du pays de l’oncle Sam. Le président du comité de la santé du conseil municipal de NYC, Mark Levine, a déclaré que la cigarette électronique ne doit être qu’une alternative aux fumeurs adultes qui essaient d’arrêter de fumer, pas un attrait pour les enfants.
La ville de New York a déjà une loi interdisant la vente de produits du tabac aromatisés, mais les cigarettes mentholées et les cigarettes électroniques ne sont pas incluses. À l’origine, ce nouveau projet de loi visait à légiférer sur ces deux points comme dans l’état du Massachusetts. Même si de nombreux membres du conseil avaient déjà déclaré leur soutien, les pressions politiques ont eu raison de cette partie du texte afin d’assurer son approbation. Stratégie qui a porté ses fruits puisque c’est par 42 votes contre 2 que la loi a été approuvée. Elle devrait être appliquée courant 2020.
La consommation reste tolérée
Les plus touchés par cette loi vont être les petites boutiques et non les vapoteurs eux-mêmes, car elle encadre la vente et non la consommation. De ce fait, elle n’empêchera pas les ventes sur internet, mais limitera la possession de liquides aromatisés à 355 ml, soit environ 12*30 ml (paragraphe 8.b et 10 du texte de loi). Les entreprises vendant des cigarettes et des cigarettes électroniques aromatisées seraient alors passibles d’amendes pouvant aller jusqu’à 1 000 dollars pour les premières infractions.
Malgré tout, la communauté des vapoteurs new-yorkais continue de se battre pour changer l’opinion des membres du conseil municipal. Un appel a été lancé afin que chacun contacte le membre dont il dépend (en fonction de son quartier). Il s’agira pour eux d’exprimer leur désaccord et raconter leur propre parcours vers l’arrêt du tabac, en prenant soin de citer le liquide aromatisé qu’ils ont utilisé. De plus, la Vapor Technology Association a déclaré être “prêt à continuer à travailler avec la ville de New York sur des réglementations efficaces et des solutions réelles permettant d’atteindre le double objectif de restreindre la vapotage des jeunes, qui est déjà illégal, et de préserver les liquides aromatisés comme une alternative pour les consommateurs adultes essayant désespérément d’arrêter de fumer”.
La bataille risque d’être compliquée, mais les vapoteurs américains ont déjà prouvé leur investissement dans ce combat et leur capacité à se mobiliser. L’enjeu est d’autant plus grand que l’ensemble des acteurs savent que la décision prise à New York aura une répercussion partout dans le pays, que la loi soit appliquée ou non.
Djiboudjé
Salut l’équipe OS, merci pour le boulot que tout ces articles vous donnent en plus de vôtre travail ! Une fois de plus ! Le cowboy américain est corrompu par les lobby du tabac ! C’est affligeant ! Le cowboy de la pub Marlboro est mort d’un cancer du poumon, et des millions de gens vont continuer à mourir à cause de l’argent ! Car le grand problème c’est l’argent ! Heureusement nous en France ! Nous avons des résistants ! Les VLF lire Vapers Libres de France ! Vive la France ! vive la vape ! Vive Oneshot ! Vive MOJY!