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Quelques jours avant la publication du rapport de l’OMS, l’Asie a subi une vague de réglementation sur les produits liés à la vape.

Deux des plus gros producteurs de liquides et de matériel asiatiques, à savoir la Chine et la Malaisie, viennent de se voir annoncer par leurs autorités de santé que la législation sur les produits de la vape allait être plus strictement encadrée.

La Chine : l’encadrement de la cigarette électronique se profile

china La Chine est le premier producteur de cigarettes électroniques du monde tant en matière de liquides que de matériel. C’est aussi le plus gros marché mondial en matière de tabac avec 300 millions de fumeurs et rapporte près de 130 milliards d’euros de taxe et de bénéfices à l’État chinois.

En 2011, la Chine a entamé une politique de lutte contre le tabagisme, interdisant notamment la cigarette dans les lieux publics. La cigarette électronique, moins nocive et non réglementée, est donc naturellement devenue un moyen alternatif très couru en Chine, poussé par une industrie très productive en essor croissant et une législation quasi inexistante.

Courant 2018, un événement médiatique a ému toute la Chine. Un pilote de ligne était obligé de faire demi-tour en plein vol suite à la défaillance supposée de sa ecig dans le cockpit.

Profitant de l’aubaine, certaines associations ouvertement antitabac et antivape, ont entamé une campagne visant à instaurer un contrôle standardisé des cigarettes électroniques et interdire leur utilisation publique.

Se basant sur les habituelles études, maintes fois remises en cause, associant nicotine et nocivité de la cigarette électronique, ces groupes de pression ont convaincu certaines collectivités locales de légiférer en matière de cigarette électronique.

À titre d’exemple, les autorités de la ville de Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang, dans l’est de la Chine, considèrent désormais l’inhalation ou l’expiration de vapeur à l’égal de l’usage du tabac, appliquant strictement la législation en matière de tabac aux cigarettes électroniques.

Le 23 juillet 2019 (3 jours seulement avant la publication du rapport de l’OMS), la machine réglementaire visant la cigarette électronique se mettait en branle au niveau de l‘état chinois tout entier.

Mao Qunan, chef du département de planification de la Commission nationale de la santé chinoise (CNS), a annoncé que « L’encadrement des cigarettes électroniques doit être sévèrement renforcé » sans plus de précision.  Les arguments avancés par les autorités chinoises sont, à peu de choses près, les mêmes que ceux qui ont poussé à l’interdiction de la vente de matériel de vape à San Francisco. C’est-à-dire interdire et/ou encadrer pour empêcher les jeunes de se mettre à la vape.

La bataille qui s’annonce sur la réglementation de la vape en Chine risque de secouer fortement la planète vape tout entière puisque la grande majorité du matériel utilisé dans la monde entier est chinois.

Malaisie : une étape de plus vers la prohibition

malaysia La Malaisie est historiquement un pays fortement touché par le tabagisme. Les statistiques de l’OMS révèlent en Malaisie une prévalence tabagique supérieure à 50% chez les hommes âgés de plus de 15 ans. En 2009, elle s’établissait à 35% chez jeunes entre 13 et 15 ans, la Malaisie n’ayant interdit qu’à partir de 2004 la vente de tabac aux mineurs.

Avant le durcissement de la réglementation en matière de tabac, intervenue en 2016, la Malaisie était une sorte paradis du vapoteur. On y trouvait des fabricants de matériel (atomiseurs et box notamment) particulièrement doués, des liquides à profusion. À cette époque près d’un million de personnes vapaient en Malaisie (près de 5% de la population).

Courant 2016, profitant de pratiques sanitaires plutôt douteuses, principalement au niveau des liquides, la Malaisie, monarchie parlementaire fédérale, donnait le choix à chaque région de légiférer en matière de cigarette électronique. Les états de Johor, Kedah, Kelantan, Negeri, Terengganu et Sembilan ont interdit la vente d’e-cigarette. Dans la région du Selangor, la vape est illégale dans les parcs, les stations-service et les bâtiments publics et pourrait entraîner une amende de plus de près de 2 000 € et/ou jusqu’à deux ans de prison.

Parallèlement, les autorités religieuses musulmanes, très influentes en Malaisie (près de 60 % de la population), ont même lancé une fatwa (interdiction d’utilisation) contre la cigarette électronique la rendant haram (interdite).

Le 21 juillet, le Dr Abdul Aziz Bari, « ministre » de l’Éducation, de la Science, de la Technologie et de l’Environnement de la région du Perak, a accordé une interview aux médias malaisiens afin de faire un point sur l’utilisation de cigarette électronique par les mineurs et notamment des élèves de primaire.

Dans cet entretien, il annonçait vouloir réglementer la cigarette électronique afin de lutter contre la dépendance de certains mineurs en matière de cigarette électronique, tentés de l’utiliser de par des aspects trop attrayants pour la jeunesse.

Après avoir reconnu qu’il n’y avait pas eu de rapport officiel sur la dépendance à la vape chez les écoliers du primaire à Perak, il a commenté les reportages de plusieurs journaux locaux selon lesquels des enfants âgés de 10 ans seraient dépendants à la cigarette électronique, seule source motivant sa position.

Notons qu’il reconnaît tout de même que le problème n’est pas nouveau et que la dépendance à la cigarette (classique) chez les écoliers existe depuis longtemps en Malaisie.

Là encore, afin de renforcer sa réglementation en matière de cigarette électronique, les autorités malaisiennes du Perak ont utilisé l’argument du développement de la vape chez les mineurs sans qu’aucun rapport officiel soit publié et alors que l’utilisation de la cigarette chez les mineurs est une pratique culturelle répandue.

L’Asie glisse donc un peu plus vers un renforcement de la réglementation, encore plus stricte en matière d’usage de cigarettes électroniques

Rappelons que, dans cette région du globe, la Thaïlande a été érigée en exemple en matière de lutte contre le tabagisme par l’OMS dans son rapport 2019. Ce pays a mis en place la politique de lutte la plus drastique qui soit en matière d’utilisation de cigarette électronique. En effet, en Thaïlande, l’importation, l’exportation, la vente et la possession de produits de la vape sont interdites. Toute personne qui enfreint cette loi se verra confisquer ses biens e imposer une amende ou une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans si elle est reconnue coupable.


 

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