Les médicaments antitabac Chantix au cœur de la polémique.
En général quand un vapoteur américain éternue, les médias « mainstream » français n’hésitent pas à rapporter l’évènement, accusant le vapotage d’être la nouvelle peste noire. Alors là, quand des lots de médicament antitabac Chantix sont rappelés, car cancérigènes, en sachant que c’est le même groupe Pfizer, qui fabrique aussi le vaccin anti-covid, nous aurions dû nous attendre à un déferlement médiatique, sans commune mesure. Il n’en est rien…
Les faits sur le rappel du Chantix
Pfizer rappelle volontairement tous les lots de son médicament antitabac Chantix en raison des niveaux élevés d’agents cancérigènes appelés nitrosamines dans ce médicament.
Le jeudi 16 septembre, la Food and Drug Administration déclarait sur son site web que l’ingestion à long terme de N-nitroso-varénicline contenu dans ce médicament, pouvait entraîner un « risque potentiellement accru de cancer chez l’homme, mais il n’y a pas de risque immédiat pour les patients prenant ce médicament ».
Tout le monde est exposé à la N-nitroso-varénicline. Une nitrosamine, qui est courante dans l’eau et les aliments. Cependant, à un certain niveau, cette molécule peut augmenter le risque de cancer si les personnes sont exposées au-dessus d’une certaine limite.
Le Chantix avait été approuvé par la FDA en mai 2006 en tant que médicament sur ordonnance pour aider les adultes âgés de 18 ans et plus à arrêter de fumer et est généralement utilisé pendant 12 à 24 semaines.
Pfizer avait initialement suspendu la distribution du médicament en juin et avait déjà rappelé un certain nombre de lots de ce médicament. À l’époque, la société avait déclaré que la pause dans la distribution avait été effectuée par prudence, en attendant de nouveaux tests. Pfizer avait ensuite étendu le rappel à des lots supplémentaires du médicament antitabac en août et jusqu’à maintenant.
Les lots de Chantix rappelés ont été distribués aux États-Unis, aux îles Vierges et à Porto Rico de mai 2019 à septembre 2021.
Le paradoxe des institutions et des relais médiatiques.
Par chance, cela ne concerne pas les consommateurs français.
Raison, certainement pour laquelle les médias hexagonaux n’ont pas jugé bon de relayer cette information. Ou est-ce par crainte, de créer une défiance envers le géant mondial pharmaceutique Pfizer, et sur son vaccin anti-covid dans un pays facilement enclin à la suspicion ?
« Les avantages pour la santé de l’arrêt du tabac l’emportent sur le risque de cancer lié à l’impureté nitrosamine contenue dans la varénicline. » rappelaient la FDA et la société Pfizer.
Alors quid de la cigarette électronique, que cette même FDA tente de restreindre aux USA, que l’OMS tente de prohiber au niveau mondial, dont l’UE aimerait réduire les usages, alors même que nos députés s’interrogent sur sa dangerosité et que les médias mainstream se font le relais d’allégations anti-vape…
Les avantages pour la santé avec l’arrêt du tabac ne s’appliquent pas, visiblement, à la vape. Pourtant 95% moins dangereuse que la cigarette, et dont le potentiel cancérigène dans le cadre d’un usage normal n’a jamais été établi.
Ce traitement unilatéral envers la cigarette électronique est des plus délétères, privant la population de fumeurs d’un moyen sûr et fiable de s’affranchir du tabagisme.
La notion de « risque réduit » ne s’appliquerait-elle donc, qu’en fonction d’une vision mercantile, à notre santé ?
