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OMS en guerre contre la cigarette électronique

Ce mardi 27 juillet, comme tous les deux ans, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) remet au centre de ses actions la désinformation autour de la cigarette électronique avec un nouveau rapport de lutte contre le tabagisme. Si ce rapport est censé être centré sur la lutte contre le tabagisme, les deux premières phrases mises en exergue avant même l’introduction du rapport donnent le ton d’un rapport à charge contre le cigarette électronique : « Les cigarettes électroniques créent une dépendance et ne sont pas sans danger. » et » Les cigarettes électroniques devraient être strictement réglementées pour une protection maximale de la santé publique ».

Un rapport de l’OMS rempli d’inexactitudes et de contre-vérités

Si dans son rapport de 2019, l’OMS ne consacrait que 4 pages à la cigarette électronique, ici ce sont 14 pages spécialement consacrées à cette dernière. 14 pages remplies de contre-vérités et d’éléments chargés de provoquer l’effroi du lecteur à la simple évocation des mots cigarettes électroniques.

Petit florilège :

  • la nicotine est un véritable fléau
  • la vape serait détenue par les industriels du tabac et censée rendre accroc ses utilisateurs à la nicotine ;
  • la multiplicité des systèmes de délivrance de la nicotine (pods, mods et atomiseurs…) n’est qu’un subterfuge pour contourner les législations censées réglementer la cigarette électronique ;
  • la principale cible des industriels du secteur de la vape sont les enfants et les adolescents pour les rendre accrocs à la nicotine ;
  • le secteur de la vape serait détenu par les industriels du tabac ;
  • Les cigarettes électroniques renormalisent le tabagisme dans la société. L’utilisation de celles-ci imite le comportement du tabagisme par le mouvement de la main à la bouche et la vapeur générée ressemble beaucoup à la fumée du tabac.

L’OMS met également en exergue l’exemple de l’Australie qui « deviendra le premier pays au monde à monde à interdire l’achat ou l’importation de ces produits par les consommateurs, à moins d’avoir une prescription médicale. »

La notion de réduction des risques est une notion totalement étrangère au rapport de l’OMS. La seule fois où cette notion est évoquée c’est pour entretenir le doute sur l’efficacité de l’e-cigarette dans ce domaine : « La réduction des risques est une approche de santé publique qui vise à réduire les dommages causés par des substances ou des comportements qui sont autrement difficiles à éliminer. Certains ont approuvé l’idée que les cigarettes électroniques peuvent être utilisées dans une approche de réduction des méfaits, tandis que d’autres ont mis en garde contre l’importance de preuves pour quantifier le risque à long terme, le risque associé à la double utilisation des cigarettes électroniques et des cigarettes (un mode d’utilisation courant) et le risque d’initiation chez les enfants et les adolescents. »

Clairement, l’OMS fait pression sur les autorités pour des réglementations les plus restrictives possible voire la prohibition du vapotage. 

L’ombre de Bloomberg plane sur ce rapport

Michael Bloomberg

Ce rapport est co-financé, pour ne pas dire financé en totalité par Bloomberg Philanthropies, branche d’investissements « philanthropiques » de la Fondation Bloomberg, organisme chargé de gérer les investissements de Michael Bloomberg, ancien maire de New York, grand magna des médias, mais également gros investisseur dans l’industrie pharmaceutique.

Pour Michael Bloomberg, il est évident que ces industriels [de la vape] cherchent «à rendre une nouvelle génération accro à la nicotine». «Alors que les ventes de cigarettes reculent, les entreprises du tabac ont agressivement promu de nouveaux produits comme les cigarettes électroniques ou les produits à base de tabac chauffé et ont démarché les gouvernements pour qu’ils limitent leur règlementation. Nous ne pouvons pas les laisser faire».

Il est tout de même étonnant qu’un organisme aussi important que l’OMS qui fait loi en matière de législation pour la santé au niveau mondial se laisse dicter sa conduite par des intérêts purement privés. Le problème, c’est que le milliardaire ne fait aucun distinguo entre les dispositifs de tabac chauffé et la vape pas plus qu’il n’admet l’existence de moyens alternatifs plus sains pour la consommation de nicotine.

S’il fallait une seule preuve que la lutte contre le tabac menée à l’OMS est totalement calquée sur celle proposée par Bloomberg, la stratégie développée par l’OMS pour lutter contre le tabagisme et intitulée MPOWER est tout simplement une stratégie développée par Bloomberg depuis 2008 (comme le montre un document publié en 2008).


En plus de 10 ans d’existence, aucun mort de la vape n’est recensé. Cependant, on compte plusieurs millions d’utilisateurs ayant mis fin aux dangers du tabac grâce à la vape car, malgré les idées reçues, la nicotine ne tue pas. Oui, c’est une substance addictive, que les vapoteurs ont adopté en commençant à fumer. Mais elle ne tue pas, contrairement aux centaines de produits nocifs contenus dans les cigarettes classiques.


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