L’institut de sondage Harris Interactive a réalisé une enquête d’opinion commandée par France Vapotage auprès de 3000 français au mois de mai 2019 afin de connaître leur avis sur le vapotage.
Image de la vape auprès des français, mesure de la qualité et du besoin de l’information en la matière, raisons qui ont poussé les vapoteurs ou pousseraient les fumeurs à vaper, action des autorités publiques, tout a été passé au crible.
Un besoin d’information plus important concernant la vape
53 % des sondés s’estiment mal informés sur la cigarette électronique. Les besoins d’information les plus importants concernent les effets de la e-cigarette sur la santé (62%), son efficacité en matière de sevrage tabagique (54%), une information plus claires sur les lieux où il est possible de vapoter (49%), mais aussi plus généralement sur le fonctionnement d’une cigarette électronique et les différentes marques existantes (respectivement 43 et 37 %).
Une vision de la cigarette électronique très majoritairement positive
En effet, 53 % des sondés estiment la e-cigarette comme moins risquée que le tabac, 41 % aussi risquée et seulement 3 % plus risquée.
Parallèlement, 73 % des sondés considèrent que le vapotage est un moyen efficace pour réduire la consommation de tabac et 52 % le considèrent comme un procédé performant pour arrêter totalement le tabac.
Les raisons qui ont poussé ou pourraient pousser les fumeurs à vaper :
Les raisons les plus fréquemment évoquées par les vapoteurs ou vapofumeurs pour évoquer leur passage à la vape sont à 54 % la volonté de trouver une alternative au tabac, à 43 % le fait de prendre soin de leur santé, 41 % le fait de réaliser des économies et 33 % souhaitaient ne plus gêner leur entourage.
Les sources de renseignements trouvées par les vapoteurs ou vapofumeurs lors de leur passage à la vape sont assez variées. Ils ont majoritairement trouvé les informations qu’ils cherchaient dans les magasins spécialisés (41%), mais également sur internet (35%) ou auprès de leurs amis ou de leur famille (respectivement 32 et 24%) . Leur médecin ou les médias ne constituent que de faibles sources de renseignements pour les sondés puisqu’ils ne représentent que 17 et 11 % des informations reçues par les vapoteurs et vapofumeurs.
Les fumeurs, quant à eux, envisagent majoritairement de passer à la vape (58%) et seulement 17 % d’entre eux sont totalement réfractaires à cette idée.
Concernant les raisons qui freineraient les fumeurs à vapoter, 62 % évoquent le fait que la sensation ne soit pas la même que pour une cigarette classique, 38 % ont des doutes quant à l’usage de la cigarette électronique sur leur santé et 27 % ont des craintes quant à la fiabilité et la sécurité du matériel utilisé. Seulement 10 % d’entre eux évoquent le coût, 8 % la complexité d’utilisation et 2 % ne savent pas où se procurer une e-cigarette.
Une demande claire auprès des autorités publiques pour mettre en avant le vapotage comme moyen efficace de sevrage tabagique :
Les sondés (vapoteurs ou non) estiment dans une large majorité (73%) que les pouvoirs publics n’encouragent pas ou peu l’usage de la cigarette électronique et souhaitent à 59 % que les autorités encouragent le vapotage comme alternative au tabac.
Ils estiment même à 62 % qu’il serait positif de mettre en place des campagnes publicitaires encourageant les fumeurs à se tourner vers la e-cigarette.