Le mois sans tabac 2021 encore moins d’inscrits.
Alors que le mois sans tabac 2021 vient de finir, et dans l’attente d’un communiqué de Santé Publique France, nous ne pouvons que constater : Le nombre d’inscrits à encore diminué par rapport à l’édition 2020.
112 933 participants sont annoncés sur le site pour l’édition 2021 en comparaison il y a eu 125 783 inscrits l’an passé et 203 175 en 2019. Soit presque une diminution de moitié en deux ans !
Après les résultats tout aussi mitigés du tabagisme en France, où pour la première fois depuis 2016, le tabagisme a cessé de reculer dans notre pays. Et a même augmenté chez les plus précaires, faisant de nous les champions d’Europe de l’ouest des consommateurs de tabac.
Cette stabilisation peut avoir un lien avec la crise sanitaire, estime Loïc Josseran, président de l’Alliance contre le tabac et professeur de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin, car « à chaque phénomène dur pour la population, on observe une recrudescence des comportements addictifs ».
Voilà, c’est la faute de la crise sanitaire.
Quant à la raison de la hausse du tabagisme chez les personnes aux revenus modestes, Santé Publique France ne se prononce pas sur les raisons de cette évolution, mais observe qu’elle « s’inscrit dans un contexte de crise sociale en France qui a démarré fin 2018, avec le « mouvement des gilets jaunes », qui « a fortement concerné les populations de plus faible niveau socio-économique ».
Voilà, c’est la faute de la crise sociale.
En aucun cas n’est posé la vraie question sur les limites de la politique de prévention menée actuellement.
Par exemple et par ce que c’est notre sujet de prédilection, dans le cadre du mois sans tabac 2021, la CPAM qui organise cette opération excluait la cigarette électronique comme spécifié dans le « Cahier des charges spécifique au financement de projets « Moi(s) sans tabac 2021 » :
- Matériel de vapotage, cigarette électronique
Non éligibles au financement :
La cigarette électronique et le matériel de vapotage ne peuvent prétendre à un financement de l’Assurance Maladie, en l’absence de recommandations de la HAS.
La cigarette électronique pourtant, est le moyen de sevrage le plus efficace et le plus populaire en France d’après Santé Publique France, qui pourtant s’interdit dans faire la promotion dans le cadre du mois sans tabac… Pas sûr de tout comprendre.
Grand mystère, puisque et ce n’est pas une vue idéologique que d’affirmer qu’à population égale, la Grande Bretagne compte moitié moins de fumeur que la France, en appliquant une politique de prévention des risques qui mets la cigarette électronique au cœur de celle-ci.
Ne doutons pas que le communiqué de Santé Publique France pour expliquer ce résultat à la baisse malgré les sommes engagées pour promouvoir et organiser ce mois sans tabac 2021 va être des plus étonnant. Covid 19, Gilets jaunes, attaque d’extra-terrestres…