Dans un rapport paru en mai 2021, l’OFDT fait le point sur 30 ans de politique de réduction des risques en matière de tabagisme et traite de la cigarette électronique. Loin de stigmatiser la vape, l’OFDT évoque clairement la moindre dangerosité de cette dernière par rapport au tabac.
Qu’est ce que l’OFDT ?
L’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies (OFDT) est un groupement d’intérêt public français (organisme de droit public ayant un objectif déterminé devant répondre à une mission d’intérêt général à but non lucratif). A ce titre, il est chargé par l’Etat d’éclairer les pouvoirs publics, les professionnels du champ d’action et le grand public sur le phénomène des drogues licites et illicites et des addictions. Il produit des rapports et des études sur le sujet et en assure la valorisation.
Cet organisme s’attache également à rassembler l’ensemble des données disponibles relatives aux drogues et aux conduites addictives, en provenance de sources différentes (dont les services statistiques ministériels), dont il assure l’analyse et la synthèse en vue d’une mise à disposition des informations scientifiquement validées.
L’OFDT est donc particulièrement bien placé pour évoquer la place que doit prendre la cigarette électronique dans les politiques de lutte contre le tabagisme.
La vape moins dangereuse que le tabac
Dans ce rapport de l’OFDT largement consacré aux politiques de lutte contre le tabagisme mises en place depuis près de 30 ans en France, un encart est dédié à la cigarette électronique.
Si la position de l’OFDT est prudente, l’observatoire évoque clairement la moindre dangerosité de la e-cig par rapport au tabac : “Aujourd’hui, la cigarette électronique est valorisée à la fois par les fumeurs et par une partie des professionnels de santé comme outil de réduction du tabagisme mais son efficacité et son innocuité pour la santé restent discutées : il n’existe pas pour le moment de consensus scientifique sur ces deux aspects. En revanche, sa moindre dangerosité, comparativement à la cigarette de tabac, est aujourd’hui largement démontrée.“
A l’instar de grand spécialistes en matière d’addictologie, comme William Lowenstein ou Anne Borgne, en matière de pneumologie et d’addictologie, comme Bertrand Dautzenberg, mais aussi comme l’Académie Nationale de Médecine ou encore l’Institut National du Cancer et Tabac Info Service les fumeurs ne doivent pas hésiter à passer au vapotage. Et les éléments présents dans le rapport de l’OFDT ne sont qu’un élément supplémentaire allant en ce sens.