La décennie a démarré par une année inédite pour l’humanité. Oneshot Media a décidé d’aller à la rencontre des entreprises de vape pour savoir comment elles avaient vécu cette crise de Covid-19. Voici les réponses à nos questions de la société Cigaverte.
Interview de Brice Lepoutre, Directeur Général
Article tiré du Oneshot Magazine #6
Est-ce que l’épidémie et le confinement ont engendré des changements durables pour Cigaverte ?
En effet le monde entier a été touché par une crise sanitaire sans précédent. Celle-ci a forcé tout le monde à se réorganiser dans l’urgence afin de la surmonter. Heureusement, le réseau Cigaverte l’avait senti dès les premières prémices et a su anticiper le risque qui se profilait. Grâce à toutes les forces mobilisées, nous avons réussi à éviter les ruptures et tous nos clients ont pu s’approvisionner.
De plus cette crise, qui a favorisé le web par rapport aux boutiques physiques, nous a également incités à repenser notre présence sur le Web. Dès le premier confinement, nous avons pris une mesure forte pour soutenir nos boutiques physiques en les commissionnant sur les ventes internet passées par les clients de leur secteur. Afin d’éviter de créer une concurrence entre notre site web et nos boutiques, nous avons choisi de faire perdurer ce modèle au sein du réseau.
Qu’est-il né de cette crise ?
Une grande solidarité. Tout le monde s’est serré les coudes avec le souci constant d’éviter à nos clients de retomber dans le tabac faute de points de vente ouverts ou à cause des ruptures. Cette crise nous a également permis de penser au futur et de revoir notre organisation afin que toutes nos boutiques puissent se reposer sur nous, de les soutenir en les aidant à surmonter toute problématique rencontrée. Le leitmotiv qui est né de cette crise est “le service en plus” : chaque jour nous réfléchissons à quels nouveaux services nous pouvons apporter à nos franchisés afin qu’ils puissent se concentrer uniquement sur leur mission première.
Quels sont à votre avis les enjeux majeurs des fabricants de vape aujourd’hui ?
Ne pas oublier les primos et en faire la priorité. Il y a encore des millions de fumeurs qui veulent se débarrasser du tabac et qui n’y arrivent pas. Il faut continuer la R & D afin de leur permettre de trouver leur Graal. L’autre enjeu sociétal que la vape devra également prendre en compte est l’écologie. Il faudra intégrer encore plus le recyclage et la durabilité dans les process des innovations.
Quels sont les freins actuels qui vous brident dans l’évolution rêvée de Cigaverte ?
Aucun. La croissance du groupe Cigaverte depuis sa création nous permet aujourd’hui de réaliser les investissements nécessaires à notre évolution. Notre objectif est maintenant d’accueillir dans le réseau de nombreux nouveaux franchisés, qu’ils se lancent sur le marché ou qu’ils soient des indépendants ayant besoin de l’aide d’une grosse structure pour passer la crise.
Un avenir sans salon professionnel est-il possible ?
Cela ne facilitera pas les choses, mais textuellement oui. Tout est possible. Cela serait malheureux, car ces salons sont l’essence même de la vape. Sans eux la dynamique ne sera pas la même.
Le digital va-t-il prendre plus de place au sein de votre entreprise ?
Le digital fait partie des leviers que nous sommes en train de repenser. Les modes de consommation changent progressivement et ils impliquent indéniablement la prise en compte et le renforcement de la digitalisation. Il ne faut pas pour autant délaisser le reste. La vape est un milieu atypique qui se comporte souvent à contre-courant des schémas classiques de consommation.
Comment voyez-vous Cigaverte en 2025-2030 ?
Nous aurons dépassé les 200 points de vente et serons devenus une référence pour tous les primos 😉