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Selon les estimations, il y aurait entre 3 et 5 millions de vapoteurs réguliers en France et parmi eux certainement quelques hommes politiques. Toutefois, comme la plupart des personnalités connues, ils sont rares à afficher leur cigarette électronique lors des interview ou sur les plateaux de télévision. Mais quelques uns d’entre eux et pas des moindres se révèlent être des vapoteurs.

Politiques : Une vie publique difficilement conciliable avec la vape

Comme beaucoup de personnalités, les hommes politiques craignent à s’afficher avec leur cigarette électronique pour ne pas ternir leur image.

Toutefois, en septembre 2019, Olivier FAURE, député et premier secrétaire du Parti Socialiste, aura été un des premiers hommes politiques à se livrer publiquement sur son parcours de vapoteur.

A cette occasion et quant à son rapport avec la cigarette électronique, Olivier FAURE précisait que “Dans un monde idéal, j’aimerais arrêter. Mes proches, mes amis, mes collaborateurs pensent que je suis accro à la vaporette. Ils se trompent : je suis toujours obsédé par la cigarette. J’ai juste changé de joujou.”
Puis, sur la difficulté de s’afficher en temps qu’homme politique avec une e-cigarette électronique, il confesse, “Je ne fais jamais deux pas sans savoir où est ma cigarette électronique. J’ai un entourage qui veille à ce qu’on ne la voie pas sur les photos, qu’elle soit rangée pendant mes entretiens, mes discours… Alors je laisse mes proches me la confisquer. Mais, attention, ils savent que c’est une mission périlleuse. Il ne faut pas qu’ils la cassent ou qu’ils la perdent.”

Et pourtant ça vape même au gouvernement

Récemment Elisaberth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a été pris en « flagrant délit » de vapotage en plein hémicycle de l’Assemblée Nationale. Si ce besoin de nicotine a pu être tancé par quelques éditorialistes en mal d’article à sensation, elle révèle avant tout la difficulté du parcours du vapoteur en quête de sevrage tabagique.

Plus récemment, Bruno Jeudy, chef du service politique de Paris Match, a publié sur son compte Tweeter deux photos d’Olivier Veran, ministre de la Santé, en train de vapoter en pleine session à l’Assemblée Nationale.

Lors d’une interview accordée au Journal du Dimanche en février 2020 Olivier Veran précisait que : “Les études qui sortent plaident pour une bien moindre toxicité du vapotage que la cigarette. Et certains rapports relèvent même le fait que le vapotage permet une sortie du tabac. Ce n’est bien sûr pas dénué de risques : la nicotine est présente dans une partie des liquides commercialisés et la présence de particules fines qui atterrissent dans les poumons persiste. Mais les e-cigarettes ne sont pas une voie d’entrée dans la dépendance de la nicotine. Au contraire, la plupart des gens qui vapotent cherchent à arrêter de fumer du tabac.”
Il concluait même cette interview en précisant : « On parle beaucoup des pays qui interdisent le vapotage, mais au Royaume-Uni, sous l’impulsion des autorités sanitaires, il a été promu comme un outil de sevrage au tabac. C’est pour ça que j’estime qu’interdire le vapotage n’aurait aucun sens.”

Notons qu’Olivier Veran était également intervenu au Sommet de la Vape en novembre 2019 pour évoquer les enjeux politiques, sociaux et sanitaires de la réduction des risques face au tabagisme en France et en particulier de l’intérêt de l’outil du vapotage.


Dans un contexte assez anxiogène pour la cigarette électronique et les vapoteurs, de remise à plat de la TPD en Europe à l’horizon 2021, et notamment sous la pression de l’Allemagne et des Pays Bas, le fait d’avoir des vapoteurs convaincus au sein même du gouvernement français ne peut qu’être qu’un point positif face aux arguments parfois fallacieux des ennemis de la vape.


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