
Le 17 janvier 2020, les professionnels de la vape et vapoteurs genevois ont eu la mauvaise surprise de constater que le Grand Conseil genevois venait de voter une loi allant contre leurs intérêts. Professionnels et utilisateurs de la e-cigarette ont donc unis leurs efforts afin de réunir les signatures nécessaires à la tenue d’un référendum sur le sujet. Ils y sont parvenus.
Une loi contraignante pour les professionnels de la vape :

Or, l’Association romande des professionnels de la vape (ARPV) ne la pas entendu de cette oreille. En effet, ce collectif a voulu enrayer la promulgation de cette loi en déclenchant un référendum afin que les citoyens la valident ou non. Le nombre plancher de 5 500 signatures était nécessaire parmi les électrices et électeurs de nationalité suisse ayant leur droit de vote sur le canton de Genève pour pouvoir déclencher ce référendum.
Une première victoire des vapoteurs genevois :

En effet, les dirigeants de l’association ont déposé, le 4 mars 2020, le dossier de déclenchement du référendum ainsi que les 5500 signatures auprès de la Chancellerie de la République et du Canton de Genève.
C’est une réelle victoire pour les vapoteurs et professionnels de la vape qui entrevoient une échappatoire à cette loi, proche de la loi 44 en place au Canada, imposant des contraintes similaires et devenue un véritable frein au développement de la vape canadienne.
S’il est trop tôt pour crier victoire, le nombre de signatures obtenues et la vitesse d’obtention de ces dernières sont des éléments particulièrement encourageants. Le débat public inhérent à la tenue du référendum sera l’occasion de lever tous les doutes et les errements relatifs à l’e-cigarette présents dans la loi. Mais, avant tout, nous tenions à féliciter la mobilisation conjointe des professionnels de l’e-cigarette et des vapoteurs qui ont permis la tenue du référendum.