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Accueil / Actualité  / Vaper sur le long terme : aucune conséquence sur la santé

etude riccardo polosa Pour une fois, l’équipe de Oneshot est heureuse de vous faire part d’un article mêlant vape et santé !

Imaginez un article sur les effets réels de la cigarette électronique sur notre santé respiratoire…

Vous ne rêvez plus, la voici. Nous avons découvert la publication qui suit dans un blog allemand, innocigs.com. Et, c’est une étude qui date de 2017 ! Si les industriels du tabac peuvent y voir certainement une confirmation que l’hégémonie de la cigarette traditionnelle est maintenant révolue et qu’il faut désormais passer à autre chose, ce sont les lobbys pharmaceutiques qui doivent grincer des dents ! Cet article, nous vous en faisons juste la traduction ci-dessous, car tout est dit tout simplement. Mais croyez-nous elle vaut son pesant de cacahuètes… alors régalez-vous, commentez, et surtout partagez ! Bonne lecture.

(Source : innocigs.com)

Une étude qui n’a pas fait la Une…


Au cours des dernières années, nous avons souvent fait état de nouvelles études et de nouveaux résultats sur la cigarette électronique, toujours en précisant que les études significatives sur le long terme étaient en cours. La politique et les médias ont toujours avancé cet argument et continuent d’assimiler la vape à un produit du tabac et non comme un outil de sevrage tabagique. Les conséquences sur la santé des poumons et des voies respiratoires ont été évoquées à maintes reprises, mais jamais prouvées. Cependant le contraire non plus : aucun examen à long terme ne peut prouver que la vape n’a aucun impact sur la santé du consommateur.

Cette étude de 2017 sur la e-cig à long terme, son éventuelle atteinte à la santé et surtout aux poumons et voies respiratoires a été publiée mais très peu relayée. Les résultats sont révolutionnaires et sans ambiguïté : ils répondent aux questions du corps médical allemand en matière de prévention du tabagisme et augurent la première approche d’une volte-face du gouvernement fédéral en matière de réduction des risques. Mme Mortler, la commissaire fédérale à la “drogue”, a demandé à plusieurs reprises des études à long terme… Mais sans surprise, l’étude sur les effets de la vape à long terme ne retient guère l’attention des médias, alors qu’avant chaque rumeur en faisaient les choux gras (explosion d’une e-cig, épidémie chez les jeunes, etc.). On pourrait penser que les résultats de l’étude ne correspondent pas à ce que les représentants du lobby du tabac et des substituts nicotiniques espéraient…

“C’est un fait connu : les mauvaises nouvelles font la Une des journaux et les histoires sur la cigarette électronique ne font pas exception. Je ne suis donc pas très surpris que, malgré les importantes répercussions sur la santé publique, cette étude ait reçu très peu d’attention dans les médias. L’ironie, c’est que si nos données démontraient des signes d’atteintes pulmonaires, la nouvelle aurait fait le tour de la planète et nous aurions probablement plus de chances d’être financés pour une étude à plus large spectre !” – Riccardo Polosa en interview avec Ashtray-UK

L’auteur de l’étude est le professeur Riccardo Polosa, directeur de l’Institut de médecine interne et d’immunologie clinique de l’Université de Catane en Italie. Une évaluation détaillée de l’étude et de sa méthodologie est disponible dans la célèbre revue Nature.

Les résultats les plus intéressants de l’étude à long terme sur l’utilisation de la cigarette électronique :

  • – Même en cas d’utilisation intensive pendant 3 ans et demi, aucun dommage aux voies respiratoires ou problème cardiovasculaire n’a pu être détecté.
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  • – Le professeur Polosa, auteur de l’étude, confirme qu’il n’y a “aucun changement significatif” dans l’état de santé des sujets testés.
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  • – La méthodologie et la conception de l’étude sont très innovantes et ouvrent la porte à de nouvelles recherche.
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  • – Méthodologie et mise en place expérimentale de l’étude.
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  • – L’un des plus gros problèmes auxquels ont été confrontées les études antérieures était que seul un très faible pourcentage de personnes (0,01 %) qui vapent n’ont jamais fumé auparavant. Presque tous les vapoteurs sont d’anciens fumeurs et ont subi des dommages pulmonaires en conséquence. Afin d’éviter ce problème, nous avons cherché des vapoteurs qui n’avaient jamais fumé auparavant. La sélection finale se composait d’un groupe de 9 vapoteurs quotidiens qui n’avaient jamais fumé de cigarettes traditionnelles et d’un groupe de référence de douze non-fumeurs et non-vapoteurs (âge moyen 29,7 ans).

Man with beard and smoke. Thick steam. Bicycle. Vape. Pourquoi est-il si important que les utilisateurs de e-cig ayant participé à l’étude n’aient jamais fumé auparavant ? Lorsqu’on étudie les effets sur la santé, il est important de garder à l’esprit qu’il est difficile (voire impossible) de séparer les réactions causées par une exposition chronique aux émissions de vapeur des cigarettes électroniques de celles liées aux antécédents tabagiques. Or, si l’on découvrait que la cigarette électronique sans tabac au préalable n’a aucun effet sur la santé, on pourrait faire l’hypothèse qu’elle est beaucoup moins nocive à la santé que la fumée du tabac. Une telle étude n’a jamais été réalisée auparavant. Le montage expérimental, c’est-à-dire la conception de l’étude, ainsi que la composition des participants, était très élaboré, scientifiquement précis et bien conçus.

Les vapoteurs-test et le groupe témoin (qui n’ont ni fumé ni vapoté) ont été accompagnés et examinés régulièrement pendant 3 ans et demi.

Les enquêtes ont principalement porté sur les points suivants :

  • – Fonction pulmonaire
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  • – Tension artérielle
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  • – Rythme cardiaque
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  • – Poids corporel
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  • – Symptômes respiratoires
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  • – Monoxyde de carbone (CO) et Monoxyde d’azote (NO) dans l’air expiré
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  • – HRCT (image haute résolution d’un disque pulmonaire)

Sur la base de ces études régulières sur une période de 3 ans et demi, des données à long terme provenant du mode réel des vapoteurs comparé au groupe témoin ont pu être ainsi recueillies, ce qui montre que la vape n’endommage aucunement la santé des patients. On n’a pu déceler aucun signe pathologique du poumon et aucun symptôme respiratoire n’a été observé.

close up of male doctor holding x-ray or roentgen image Bien qu’on ne puisse évidemment pas encore exclure que des dommages aux poumons puissent survenir à des stades ultérieurs ou sur de plus longues périodes, cette étude n’a révélé aucun problème de santé lié à l’utilisation de la cigarette électronique par des consommateurs relativement jeunes qui n’avaient jamais fumé. Cependant la conception innovante de l’étude et la longue période d’observation ont enfoncé des portes encore jamais explorées, et nous espérons que d’autres chercheurs et des études encore plus long terme suivront, permettant de confirmer le travail réalisé.

La manière dont le Pr. Polosa a trouvé ses participants indique clairement la méthodologie à adopter pour les futures recherches à ce sujet. De juin à septembre 2013, il a demandé aux magasins et aux succursales de vape d’effectuer des sondages auprès de leurs clients, leur comportement de consommation lié à la vape et leurs expériences antérieures avec la cigarette traditionnelle. À partir de ces retours, ont été sélectionnés les clients qui vapotaient régulièrement sans avoir fumé auparavant, ce qui représente très peu de personnes. Les vapo-fumeurs ainsi que les anciens fumeurs ont été exclus de l’étude. D’ailleurs, le terme “jamais fumé auparavant” signifie que l’individu a fumé moins de 100 cigarettes traditionnelles dans sa vie.

Critères pour les participants à l’étude :

  • – Moins de 100 cigarettes fumées dans la vie.
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  • – Utilisation de la e-cig régulière (au moins 3 fois par jour).
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  • – Groupe témoin : individus n’ayant jamais fumé, jamais vapoté.
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  • – D’autres données scientifiquement appliquées :
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  • – Bilans santé effectués le matin (trois fois par an).
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  • – Les personnes qui se sont affaiblies ou essoufflées pendant la période de l’étude ont été exclues.
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  • – Les liquides utilisés étaient nicotinés.
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  • – Les modèles de cigarettes électroniques utilisés ont été achetés d’occasion.

Résultats détaillés de l’étude à long terme.

Vape teenagers. Young cute girl in sunglasses and young handsome guy smoke an electronic cigarettes in the vape bar. Bad habit that is harmful to health. Vaping activity. “Dans un petit groupe de jeunes adultes non-fumeurs, qui vapotent quotidiennement et qui ont fait l’objet d’une surveillance étroite pendant trois ans et demi, nous n’avons constaté aucune réduction du volume pulmonaire, aucun développement de symptômes respiratoires, aucun changement de marqueurs de l’inflammation pulmonaire dans l’air expiré, ni aucun signe de dommages aux poumons. Ce constat s’est fait comparativement à un groupe témoin constitué uniquement de patients n’ayant jamais fumé, jamais vapoté. Même les utilisateurs les plus intensifs d’e-cig n’ont montré aucun signe d’atteinte pulmonaire naissante dans les mesures physiologiques, cliniques ou inflammatoires. De plus, aucun changement de tension artérielle ou de fréquence cardiaque n’a été mesuré.” Riccardo Polosa, Health impact of E-cigarettes

En fait, il n’y a pas beaucoup de détails. Parce que rien n’a été trouvé au cours de l’étude qui indiquerait un changement dans l’état de santé des sujets testés. Pas même s’ils vapotaient de manière intensive. Néanmoins, l’auteur lui-même note également qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches, car il existe des questions controversées auxquelles on ne peut pas encore répondre de manière concluante. Ce qui est certain tout de même, c’est que la santé des sujets testés ne s’est pas détériorée après 3 ans et demi d’utilisation normale.

Notion également importante : aucun des sujets de l’étude ne s’est mis à fumer la cigarette traditionnelle depuis le début du test. Ce qui n’est pas le cas du groupe témoin (non-fumeur et non vapoteur) où deux personnes ont commencé à fumer.

Qui est derrière cette étude à long terme ?

Prof-Dr-Riccardo-Polosa-300x170 L’auteur de l’étude est le professeur Riccardo Polosa, directeur de l’institut de médecine interne et d’immunologie clinique de l’Université de Catane en Italie. Ce nom est associé de longue date à la vape, car c’est l’un des premiers scientifiques européens à avoir eu une attitude positive à l’égard de la cigarette électronique. Avant cette étude, il avait publié 250 autres travaux scientifiques à ce sujet. Il est entre autres responsable du Centre de recherche sur le tabac de la même université et professeur honoraire de médecine à l’Institut de recherche sur le tabac de l’Université de Southampton. On peut donc supposer qu’il s’agit d’une étude significative et soigneusement menée sur le long terme, qui ne manque pas d’objectivité.

Avec son équipe, il a étudié les effets possibles à long terme de la vape sur la santé et a réussi à trouver des données fiables qui prouvent que celle-ci n’a pas d’effets néfastes sur les poumons et les voies respiratoires.

Le blog anglais Ashtray a également publié une interview passionnante du Pr. Polosa sur l’étude. L’article parle entre autres des résultats et de la classification de son étude, des conséquences de la cigarette traditionnelle, du mythe du diacétyle dans les liquides et enfin de la e-cig dans le paysage médiatique.”

Pour les non “anglophobes”, une vidéo du Pr. Polosa sur les résultats de son étude.

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