Le Dr Jerome Adams, Surgeon General des États-Unis, a pris l’initiative sans précédent d’exiger que la politique locale soit élaborée en réponse au vapotage des mineurs.
Au lendemain de la publication des conclusions du National Institute for Drug Abuse, qui montrent que près de 21% des lycéens ont déjà essayé un produit à base de nicotine au cours des 30 derniers jours – et qui correspond à une augmentation de 11% par rapport à la même réponse en 2017 (cette augmentation, qui fait partie de l’enquête annuelle de Monitoring the Future sur la consommation de drogue chez les adolescents, était la plus importante parmi toutes les personnes consommant de la drogue depuis 43 ans) – les conclusions ont amené le procureur général à publier un avis exhortant les juridictions locales à augmenter le fardeau réglementaire imposé aux vapoteurs majeurs n’ayant rien à voir avec l’utilisation par des mineurs.
Selon le Dr Josh Sharfstein, ancien secrétaire à la santé du Maryland, aujourd’hui professeur de santé publique et vice-doyen de l’Université Johns Hopkins :
« Il n’existe pas de voix plus crédible ni plus influente sur la nicotine et le tabac que celle du Chirurgien Général des États-Unis. L’avis diffusé aujourd’hui est une alerte pour le pays que la cigarette électronique pousse des millions de jeunes dans la dépendance à la nicotine et les expose à un risque inacceptable de préjudice »
C’est certainement un des points de vue sur l’utilisation des produits à base de nicotine par les mineurs. Un autre point de vue prend en compte le fait que les adolescents utilisent des produits à base de nicotine de manière illicite depuis des décennies, bien avant l’avènement des produits de la vape et que leur adoption n’est pas seulement une surprise, mais un développement qui leur inflige moins de dommages que le tabagisme a fait dans les décennies passées chez les mineurs.
Jeff Stier, avocat du vapotage et membre principal de la Taxpayer’s Protection Alliance, a déclaré ceci en parallèle :
« Se concentrer uniquement sur le vapotage des jeunes est une véritable opportunité manquée. Il existe une énorme lacune dans les connaissances du public sur les risques liés à l’utilisation de la nicotine et la façon dont elle est délivrée. Je crains que cet avis ne fasse qu’élargir cet écart, plutôt que d’informer les fumeurs adultes de la différence significative de risque entre les cigarettes et les substituts incombustibles à la nicotine, qui peut les aider à cesser de fumer. »
Source de l’article : https://vapenews.com/vape-news/surgeon-general-takes-hands-on-approach-to-vaping/