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Vapotage

Pratique dangereuse ou outil de réduction des risques, mirage ou réelle aide au sevrage tabagique… la cigarette électronique coche-t-elle toutes les cases d’un bon substitut au tabac ? Pour le savoir, rendons-nous au cœur de ses mythes et mécanismes, et voyons ce que la science nous dit sur le vapotage !

Le véritable danger au cœur du tabagisme : la combustion

Le tabac tue ou fumer tue ? Car, ne vous y trompez pas, ce sont là deux choses bien différentes. Le tabac en soit, en tant que plante, n’est en rien responsable des 75 000 morts en France chaque année, comme des plus de 8 millions de décès dans le monde, dont 1.2 million dû au tabagisme passif.

Si on l’accuse de provoquer cancer sur cancer, maladies respiratoires, cardio-vasculaires et bien d’autres, c’est à cause de la manière dont il est consommé – ou plutôt consumé devrait-on dire… Car une cigarette va toujours de pair avec un briquet.

Et c’est bien là tout le problème.

Une fois allumée, la cigarette se transforme en une véritable usine chimique. Son aérosol de fumée, mélange de gaz et de particules, contient de 4 000 à 7 000 substances, gaz toxiques et métaux lourds, dont au moins 60 sont identifiées comme cancérogènes. Libérées par la combustion, ces substances sont inhalées, mais aussi diffusées dans l’environnement.

On estime ainsi qu’un fumeur d’un paquet par jour inhale environ en une année 250 ml de goudrons, principaux responsables des cancers liés au tabagisme. Sans parler du monoxyde de carbone, gaz toxique formé lors de la combustion de la cigarette, qui réduit considérablement le taux d’oxygène dans le sang et les organes, augmentant ainsi drastiquement le risque d’accident cardiaque et vasculaire chez les fumeurs.

Après 70 ans d’études et de preuves sur les méfaits du tabagisme, pourquoi continue-t-on de fumer alors ? Afin de libérer ce qui est tant recherché en son sein et dont notre cerveau ne peut alors plus se passer : la nicotine.

Nicotine : gare aux fausses informations !

« Dangereuse », « nocive », voire carrément « mortelle »… Année après année, les mythes entourant la nicotine subsistent.

À la lecture des résultats 2022 du sondage annuel de l’association Sovape avec BVA sur la perception des risques entre vapoter ou fumer, rien n’a changé : depuis 2019, 8 Français sur 10 pensent toujours que la nicotine est cancérigène, et donc, peut tuer.

Pourtant, il n’en est rien.

Naturellement présente dans la plante de tabac – comme dans d’autres membres de la famille des Solanacées d’ailleurs, telles les pommes de terre, les tomates ou les aubergines, en infimes quantités du moins – la nicotine est effectivement une molécule addictive, qui entraîne une dépendance. Mais elle n’est en aucun cas cancérigène et nocive pour la santé, comme n’ont de cesse de le répéter les experts. « Les gens fument pour la nicotine, mais meurent à cause du goudron » indiquait déjà l’Américain et pionnier de l’étude de la dépendance au tabac, Michael Russel, dans les années 70.

Preuve en est d’ailleurs : la nicotine est l’un des éléments clés des thérapies de substitution nicotinique (TSN), et prescrite depuis des années par les professionnels de santé pour soulager les symptômes de manque des fumeurs.

De plus, de nombreuses études tendent à indiquer que c’est bien la nicotine contenue dans la cigarette de tabac qui comporte le risque le plus élevé de dépendance. En 2020, une étude (1) menée par des chercheurs de la Society For the Study Of Addiction, ou SSA, concluait que « l’utilisation d’e-cigarettes semble être associée de manière cohérente à une dépendance à la nicotine plus faible que le tabagisme ». Des résultats corroborés par bien d’autres, et cités notamment par l’ASH, principale organisation antitabac britannique, dans son dossier de réfutation des croyances et mythes de la vape, en août 2023.

En cause notamment : une absorption de la nicotine bien plus rapide et intense dans une cigarette fumée, qui provoque de véritables « shoots nicotiniques » et s’accompagne même de composants dédiés à renforcer son pouvoir addictif.

Paradoxalement, la nicotine s’avère donc être à la fois le problème et la solution. Elle est celle qui provoque l’addiction, mais aussi celle qui permet d’en guérir.

Bien sûr, rien ne vaut l’air pur des montagnes nous dirait le Pr Dautzenberg, pneumologue et tabacologue français. Pourtant, ajouterait-il, ce n’est pas lui qui permet de combattre efficacement l’addiction. Seule, la motivation est une faible alliée. Car, NON, tout n’est pas qu’une question de volonté.

Sans aide, le risque d’échec, voire de rechute quelques mois ou années plus tard, est très important. Et c’est là toute la raison d’être des substituts nicotiniques, comme des autres produits alternatifs :   soutenir le fumeur dans sa quête de désaccoutumance, en abaissant progressivement la nicotine, tout en le libérant des dangers de la combustion.

Or, si l’on en croit de récentes études, menées en 2019 (2) sur 886 participants durant un an, en 2021 (3) sur 135 fumeurs en échec avec les traitements conventionnels, toutes confirmées par la célèbre revue Cochrane (4) après analyse de 78 études incluant 22 052 adultes fumeurs, le vapotage est plus efficace que toutes les thérapies de remplacement de la nicotine. Et de loin.

Entre autres patchs, pastilles et gommes à mâcher, la cigarette électronique se profile donc comme le meilleur outil de réduction des risques et d’aide au sevrage tabagique. Pourtant, depuis son arrivée il y a 15 ans, elle n’a de cesse de déchaîner les passions…

Le vapotage comme alternative : un outil de réduction des risques

On la connaît aussi sous le nom d’e-cigarette, vape, vapote, vapoteuse ou encore, en jargon plus académique, en tant que système électronique de délivrance de nicotine (SEDEN) ou sans nicotine (SEDESN).

Créée en 2003 par Hon Lik, pharmacien chinois et fumeur désabusé, la cigarette électronique est précisément née de l’envie de trouver une façon nouvelle et moins frustrante pour arrêter de fumer. Pour cela, elle réunit deux grandes parties : une batterie, qui lui permet de fonctionner, et un réservoir, avec résistance, qui vient accueillir un e-liquide, le chauffer, puis le transformer en vapeur.

Fumée simulée, gestuelle… afin d’être appréciée des fumeurs, la vape s’inspire en effet des codes de la cigarette de tabac. Mais elle en évacue le plus grand poison : la combustion. Comme l’a très bien expliqué Florent Biriotti, fondateur de Oneshot Media, sur Sud Radio en septembre 2023, avec la vape, « on ne brûle plus rien, on vaporise ».

Et c’est bien ce qui fait toute la différence.

Vape VS tabac : de la vapeur plutôt que de la fumée

L’un des points essentiels à comprendre est que, contrairement à la cigarette de tabac, la e-cigarette émet de la vapeur. Non de la fumée.

Et, puisqu’elle fonctionne non par combustion, mais par vaporisation, la cigarette électronique ne génère pas les milliers de substances toxiques et cancérigènes issues de la fumée de cigarette. Donc, ne présente pas les dangers du tabagisme comme du tabagisme passif, qui provoque environ 3 000 à 5 000 morts par an, en France.

Les différents experts, tels que le Dr Jean-Daniel Flaysakier ou le tabacologue Jacques Le Houezec le confirment : les études sur la question indiquent que les substances sont de 9 à 450 fois moins concentrées dans l’aérosol des cigarettes électroniques que dans celui des cigarettes traditionnelles. Et les études du Dr Martuzevicius (5) comme du Dr Farsalinos (6) en témoignent également : si la fumée de cigarette reste en suspens de longues minutes, voire heures, dans la pièce, après la combustion, la vapeur de e-cigarette s’évacue rapidement, en 15 secondes environ seulement.

Autrement dit, si la vapeur peut induire une gêne visuelle comme olfactive pour certains, elle n’est en aucun cas comparable aux dangers de la fumée. Les risques sont si minimes qu’il est impossible d’attester de l’existence d’un véritable « vapotage passif ». Quoiqu’on en dise.

Le vapotage : au moins 95 % moins risqué que de fumer

« Fumer, c’est un peu comme prendre l’autoroute à contresens. Vapoter, c’est rouler à 140 km/h au lieu de 130 km/h » avait déjà indiqué le Pr Dautzenberg dès les premières études probantes sur le vapotage.

Une réduction des risques qui s’est effectivement confirmée quelque temps plus tard.

Au regard des études menées par le Royal College of Physicians (7) ou encore des rapports du Public Health England (8,9,10), le Royaume-Uni a été le premier à évaluer le taux de réduction des risques permis par la cigarette électronique. En 2022, pour la huitième année consécutive, il renouvelait cette même confiance en la vape, concluant toujours que vapoter est au moins 95 % moins nocif que fumer.

Plus encore, le pays a fait d’elle son alliée la plus précieuse, enchaînant les campagnes de réinformation et d’aide pour passer au vapotage. Des mesures qui ont porté leurs fruits, puisque la Grande-Bretagne a vu sa prévalence tabagique descendre en flèche (seulement 13 % en 2021) et son nombre de vapoteurs augmenter de façon inédite (9.1 % en 2023) !

Mais, si le Royaume-Uni apparait comme le modèle à suivre pour lutter efficacement contre le tabagisme, peu d’états semblent enclins à lui emboîter le pas.

Bien sûr, au vu de certaines données criantes de vérité, quelques organisations concèdent aujourd’hui – non sans grincer des dents – que la cigarette électronique peut s’avérer d’une grande aide pour les fumeurs adultes. Mais bien d’autres, comme l’OMS, semblent résister encore et toujours aux preuves scientifiques, préférant jouer sur les mythes et renforcer les idées reçues dans l’imaginaire collectif. Car, pour cet organisme mondial, peu à l’abri des antivapes et des lobbys, la vape représente une menace pour tous. Particulièrement pour les jeunes et les femmes enceintes…

Le vapotage chez les jeunes et les femmes enceintes : quels sont les faits ?

Usage unique et rapide, « gadget coloré », « piège à nicotine » et saveurs « attrayantes »… depuis l’arrivée des cigarettes électroniques jetables, dites « puffs », les rumeurs vont bon train. Et la vape est accusée d’un nouveau mal : celui de pousser les jeunes générations à fumer.

Malheureusement pour les antivapes et politiciens mal informés, fervents défenseurs de cet « effet passerelle », aucun fait avéré ne vient étayer cette théorie. Bien au contraire. En 2020, deux études françaises distinctes (11,12) ont démontré que, loin de conduire les adolescents à fumer, commencer par vapoter réduirait même le risque de devenir fumeur. Et, comme l’a bien rappelé l’ASH dans son « briseur de mythes », « si le vapotage était une porte d’entrée vers le tabagisme, à mesure que le vapotage augmenterait, on s’attendrait à ce que les taux de tabagisme recommencent à augmenter ». Or, en Angleterre, comme en France, la prévalence tabagique chez les jeunes n’a subi aucune hausse. Plus encore, selon une enquête française de l’Escapad (12), menée en 2022, le tabagisme a plutôt « considérablement diminué chez les adolescents », passant « de 25.1 % de fumeurs quotidiens parmi les jeunes de 17 ans à 15.6 % en 2022 ». Ainsi, si l’on ne tient pas compte de la loi – non respectée par beaucoup – qui interdit aux mineurs d’acheter des produits de la vape, n’est-il pas de loin préférable de les voir vapoter plutôt que fumer ?

Même combat pour les femmes enceintes et fumeuses. Fumer durant la grossesse augmente significativement les risques de fausse couche, d’accouchement prématuré ou d’autres troubles fœtaux. D’ailleurs, les méfaits du tabagisme se constatent dès la naissance, sur le poids des nouveau-nés. Selon de récentes études, dont une de 2020 (13) publiée dans le Journal of Obstetrics and Gynaecology, sur un panel de bébés nés de mères fumeuses, vapoteuses et non-fumeuses ni vapoteuses, les nouveau-nés issus de mères fumeuses étaient les seuls à montrer un poids bien en dessous des autres (3166g environ contre 3470g pour les bébés de mères vapoteuses et 3471g pour les bébés de mères non-fumeuses et non-vapoteuses). Comme l’a ainsi rappelé le Dr Lowenstein, spécialiste des addictions, dans le rapport Grossesse et vapotage de l’association Sovape, en 2020 : « L’ennemi pour la femme enceinte, pour son fœtus est la combustion. Condamner les femmes à interrompre le moyen, le vapotage, qui leur a permis d’arrêter cette intoxication est les exposer à nouveau aux méfaits du tabac fumé. Au nom du principe de précaution, il est fondamental de ne plus fumer ».

Vape et principe de précaution : à quand le bon sens ?

C’est scientifiquement fondé : en 15 ans de recul, la vape reste l’une des meilleures options de sevrage – si ce n’est LA meilleure – pour les fumeurs adultes qui, autrement, continueraient à fumer.

En éliminant le danger de la combustion, le vapotage supprime également toutes les substances toxiques à l’origine des cancers, infarctus du myocarde, AVC ou autres maladies respiratoires, telle la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Et reste, année après année, 95 % moins nocive que le tabac, sans déplorer aucun décès.

En réutilisant certains codes chers aux fumeurs, tout en leur laissant gérer leur dosage de nicotine, elle les invite aussi à déculpabiliser : la dépendance est un combat de tous les instants. Et, avec elle, le sevrage nicotinique s’effectue en douceur, à leur rythme. Réduisant nettement le risque de rechute.

Si la France ne peut pas (encore, espérons-le) en témoigner, d’autres pays sont présents pour le rappeler. Comme le Royaume-Uni, récompensé par ses politiques antitabac axées sur la promotion de la vape. Mais aussi la Nouvelle-Zélande, d’abord fermée à la vape, qui l’a ensuite soutenu, et a pu recueillir les meilleurs résultats : aujourd’hui, seuls 8 % de la population néo-zélandaise fume toujours !

À l’inverse, les pays ou états les plus stricts en matière de vapotage sont aussi ceux présentant les plus forts taux de tabagisme. Et le cas des États-Unis est flagrant : les états prônant l’interdiction et la restriction n’ont récolté qu’un marché noir grandissant, aux dangers bien plus grands, doublé d’un retour massif vers le tabac !

En 2023, en France, le bilan n’est pas plus glorieux. En plus d’un marché noir d’ampleur inédite, on compte toujours 31.8 % de fumeurs, dont 24.5 % de fumeurs quotidiens. Faisant de nous l’un des plus mauvais élèves de l’Union européenne, bien loin de l’objectif des 5 % d’ici à 2040…

N’est-il pas temps de questionner le principe de précaution tel qu’il est appliqué actuellement pour le vapotage en France ? Et d’engager de véritables discussions quant à la question de la réduction des risques, afin d’éviter que le fléau du tabac ne continue ses ravages auprès de toutes les générations suivantes ?

Pour cela, une seule solution : rester mobilisé grâce à des plateformes comme JeSuisVapoteur et contribuer à diffuser la bonne information auprès de nos députés !


Sources :


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