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Thaïlande

Dans le top 3 des destinations préférées des Français, on retrouve la Thaïlande. Si j’ai déjà eu la chance de visiter ce beau pays d’Asie il y a plus d’une décennie, cet été, c’est en famille que nous sommes partis à sa découverte. Débrief de deux semaines de vacances dans un pays où la vape est interdite.

Un voyage sous haute tension

Tout d’abord ravi à l’idée de partir en Thaïlande, mon enthousiasme est descendu d’un cran peu de temps après avoir réservé nos billets. En somme, lorsque j’ai découvert que le pays interdisait purement et simplement le vapotage. Et le tabac, alors ? Subissait-il, logiquement, le même traitement ? Absolument pas. Un paquet de clopes coûte là-bas 72 BAT, soit moins de 2 euros.
Pour moi, le vapoteur convaincu, guéri du tabac depuis douze ans grâce à la cigarette électronique, j’avoue que ce voyage a suscité pas mal de stress et de questionnements. En amont… Mais aussi sur place : outre la privation de nicotine pendant les douze heures d’avion, comment vais-je combler le manque une fois arrivé ?
Si fumer des cigarettes m’apparaissait être la seule option, mes enfants n’étaient pas de cet avis et refusaient en bloc de voir leur papa clope au bec, ne serait-ce que le temps des vacances. Un stress de plus que tous les fumeurs ou ex-fumeurs comprennent à coup sûr…
D’autant qu’après avoir pris connaissance de quelques cas de touristes vapoteurs ayant fini leur séjour en prison, j’étais résigné à partir avec (quasi) rien à vaper. En tout et pour tout, trois puffs (le pod Pulp Citron, le Caramel et le pod Vuse Raisin glacé), ainsi que des sachets de nicotine DLice (ceux avec une petite bille d’arôme pomme dedans).
Verdict : le voyage s’est, contre toute attente, bien passé. Moi qui, au quotidien, vape non-stop, j’ai évidemment ressenti le manque de nicotine entre chaque discrète taffe. Mais, à la fin du voyage, les sachets nicotinés, que j’ai choisis en dessous de mon taux habituel afin d’éviter la sensation piquante, m’ont réellement aidé. J’ai bien pensé à quitter l’avion avec les sachets restants mais le risque de gâcher les vacances en famille était trop grand. C’est donc sans nicotine que j’ai mis un pied en Thaïlande. Outch.

La vape a-t-elle réellement disparu de Thaïlande ?

Bonne nouvelle : tout à côté de l’hôtel, un vendeur de petit matériel électronique m’a sorti de nulle part un sac plastique contenant une dizaine de puffs. Interdit pour interdit, le taux de nicotine est ici bien loin de nos standards français : je n’ai en effet pas pu mettre la main sur une vape contenant moins de 30 mg en sel de nicotine. Une expérience à part entière… Et des plus réjouissantes !
Je quitte donc l’échoppe, ravi de mon butin : deux puffs de la marque QUICK, une saveur Strawberry Jam (qui m’a méchamment fait penser à un juice de chez Monster Vape Labs) et une saveur Lime, qui m’a rappelé le Citron vert de chez Pulp… que je n’aime pas. Mais, au vu des circonstances, ici je l’ai adoré ! Coût total des réjouissances : 700 BAT. Chaque puff proposant 2000 puffs (soit environ l’équivalent de 9 jetables françaises), il s’agit là d’un bon deal pour 20 €.

En Thaïlande, on vape en toute discrétion

Les vacances peuvent commencer ! Enfin… Presque. Ok j’ai des vapes, mais où vaper à Bangkok, cette ville où les sirènes de police retentissent en continu ? Réponse : là où l’on fume du tabac. Mais sans se faire remarquer.
Tous le thaïlandais interrogés m’ont confirmé que, depuis l’interdiction de la vape, les vendeurs étaient méfiants et les vapoteurs toujours plus discrets. Une aberration quand on sait que le pays autorise les cigarettes et a retiré l’année dernière le cannabis de la liste des produits stupéfiants. Conséquence : on trouve désormais du cannabis sous toutes les formes, et partout, notamment dans les innombrables coffee shops du pays. Incroyable mais vrai : en un an se sont d’ailleurs ouvertes plus de boutiques de weed qu’il n’y a de pharmacies, de salons de massages et de pad thai dans le pays…

Dans la peau d’un vapoteur thaïlandais

Dans les weedshops aussi, on m’explique que vaper ici est à mes risques et périls… On a beau avoir le sentiment d’être au pays de la liberté, dès qu’il s’agit de vape, le bât blesse. Ce qui ne m’empêche pas pour autant de vivre ma vie de vapoteur pépère : je vape sans soucis dans les chambres, les taxis, les touk touks, les malls, les bateaux…
A Kaoh San Road, je me rachète une petite vape de la marque VHC, d’une capacité de 5000 puffs, soit environ 30ml de juice. Et toujours en 30 mg. Grâce aux taux de nicotine plus importants qu’en France, j’ai beaucoup moins vapé qu’à mon habitude. Il s’agit là bien évidemment d’un combat que nous ne gagnerons pas, mais pourquoi avoir limité le taux à 20 mg en Europe ? Sans doute une fois de plus pour ne pas sortir trop vite les fumeurs du tabac combustible…

Une offre originale

Un peu plus tard durant le séjour, j’ai à nouveau craqué pour une vape. La raison ? Son packaging Coca Cola… J’avais d’ailleurs le choix avec une version Fanta, Sprite et même Evian ! Rien de plus normal dans ce pays où les droits d’image n’existent pas.
Cette fois, les vapes étaient disposées sur l’étal du marchand et parfaitement visibles. Pour 500 BAT, soit une quinzaine d’euros, je me suis offert un modèle plus large, au tirage un peu plus ouvert que les QUICK et encore muni d’un port USB.
Ce que j’en ai pensé ? Pas mal du tout, l’arôme Cola ! Seule déception pour la victime du marketing que je suis : si le packaging était brandé Coca Cola, la vape, quant à elle, est noire et jaune fluo translucide, seulement marquée “cola”.

Interdiction de vaper et vendeurs à la sauvette

Un peu plus tard sur Koh Samui, île paradisiaque, j’ai de nouveau cédé à l’appel de la vape, depuis ma chaise longue. Alors qu’un vendeur ambulant sur la plage vend généralement des chouchous et des beignets, celui-là m’a proposé tous les types de puffs possibles : 600/2000/3000/5000puffs… Les négociations ont commencé à 900 Bat et se sont terminées à 500. Ma trouvaille : une VMC de 5000 puffs, goût Green Apple, bien fraîche.
Un achat que je n’ai pas regretté, d’autant que le même jour, j’ai ruiné ma puff Cola dans une piscine (au passage, quel plaisir de la démonter pour y découvrir un énorme coton imbibé de juice et une batterie de type 350 mah). Je m’autorise donc un dernier achat, sur une autre plage. Pas besoin de chercher un vendeur : me voyant vapoter, ils se succèdent devant moi…
Je craque donc pour une dernière grosse puff de 5000 taffes, que je paie 350 Bat : une Strawberry Jam VMC aussi satisfaisante que la QUICK de mon arrivée.

Et le retour ?

J’écris ces lignes dans l’avion du retour, alors que je n’ai pas fini une seule de ces puffs. Ma VMC planquée dans le range-documents de mon siège, je me fais plaisir discrètement.
Vous l’aurez compris, j’ai passé les contrôles de douane sans problème ! Dans un pays où l’on risque la prison pour une cigarette électronique ? Eh bien oui ! J’ai d’abord voyagé en avion en interne, mes vapes bien rangées dans ma valise en soute… Hormis la QUICK Lime, que j’ai conservée avec moi avant de la jeter juste avant le contrôle de douane.
Puis, après une belle semaine sur les îles, l’heure était venue de retourner à Bangkok. Comme à l’aller, les vapes à l’abri dans ma valise et une sur moi. Cette fois, je la garde au contrôle, sans susciter la moindre réaction des douaniers. Ils doivent en voir tellement… Mais surprise, juste avant l’embarquement, j’entends mon nom. On me prie de retourner au dépôt de bagages car ma valise contient des e-cigarettes. J’aurais dû les conserver sur moi et non pas dans ma valise ! Il est vrai que cela était bien écrit pour les brosses à dent électriques, les tondeuses etc… Après une course épique qui a bien failli me faire rater l’avion, je repasse le contrôle avec mes trois vapes. Une dame me signifie que cela était interdit, tandis que son collègue lui fait signe de laisser couler. Ouf.

Bilan de cette expérience en Thaïlande

Et bien pas si terrible que ça ! Je suis même rentré avec des vapes dans mon sac à dos, celles-là mêmes que vous avez pu découvrir dans l’émission Oneshot de cette semaine.
Et j’ai adoré ces grosses puffs quasi interminables… qui créent d’ailleurs bien moins de déchets que nos petits modèles et, du coup, donnent moins envie de se casser la tête avec du matériel plus complexe.
En deux semaines en Thaïlande, je n’ai vu qu’un seul vapoteur braver les interdits et amener sa box Voopoo. Si je devais refaire ce voyage, je partirai les mains vides mais parfaitement zen, certain de trouver mon bonheur sur place.

Et les fumeurs de clopes dans tout ça ?

A n’en pas douter, eux aussi apprécieront le voyage. Et ce, même si moins de zones leurs sont dédiées qu’en France et que les clopes sont ici vendues cachées dans un meuble fermé, sur lequel on peut lire : smoking kills. Certes, la volonté de chasser le tabac des lieux publics est plus importante qu’en France, mais paradoxalement, les zones fumeurs accueillent aussi les consommateurs de cannabis. Et partout dans la rue, l’odeur de la weed se fait sentir.

Les fumeurs de cannabis chouchoutés

Sur les marchés comme dans les shops, on trouve de tout : des vapes THC exposées en vitrines, en passant par la nourriture au cannabis, gummies, cookies, brownies ou encore chocolat… Le choix est vaste. Ces produits ne sont-ils pas un peu d’ailleurs au fumeur de pétards ce que les sachets de nicotine sont au fumeur de tabac ?
Très accueillants, les shops sont tenus par des passionnés, encore émerveillés de la libération du produit, et notamment du THC. Sativa, Indica, Hybrides… On trouve ici essentiellement des produits de souches étrangères mais qui ont poussé en Thaïlande. Et côté coût, la weed est encore très élevée… Certainement le prix de la liberté ! Comptez entre 300 Bat à plus de 1000 Bat le gramme, soit de 8 et 25 €. Mais en cherchant un peu, on trouve des shops qui proposent des remises sur des petites quantités. Sûr que les prix chuteront d’ici peu avec la concurrence, l’expertise des producteurs et l’arrivée de spécialistes du monde entier notant la qualité et la variété offertes ici.

Pour le bien des fumeurs en quête de sevrage et des vapoteurs convaincus, espérons que le pays libère prochainement la cigarette électronique, dont le traitement actuel la condamne à disparaitre totalement d’ici peu. En attendant, amis fumeurs et vapoteurs, je ne peux que vous inviter à découvrir ce superbe pays ensoleillé où les gens sont accueillants, la nourriture généreuse et équilibrée et les prix souvent très bas. Bref, I love Thaïlande mais s’il vous plait : Libérez la vape !

Vidéo : Retour de Florent Biriotti sur son voyage en Thaïlande


Vidéo : Thaïlande… Vape & Weed – Summer 2023


10 Comments
  • Julien

    Je vie à Bangkok depuis quelques années, avec plaisir si vous voulez approfondir le sujet.

    13 septembre 2023at2 h 47 min Répondre
    • Ehehehthau

      Bonjour

      Je vais en Thaïlande bientôt puis je emmener des liquides en soute ? Et iecig dans le bagage à main? Ou est ce risque ?

      Comment la situation évolue sur place ? Pour vaper dans la rue notamment ?

      20 novembre 2023at16 h 06 min Répondre
    • Loup

      Bonjour,

      Les sachets de nicotine type Dlice ne sont pas autorisé non plus ?

      Car je comptais en acheter pour mon voyage.

      15 février 2024at14 h 38 min Répondre
  • Wolf

    Bonjour,

    Je lit dans l’article que vous avez décidé de ne pas prendre vos sachets de nicotine Dlice avec vous. Pour quel raison ?

    Car je pars en Thailande bientôt et je comptais justement emmener des paquets de Dlice pour résoudre le problème.

    4 janvier 2024at11 h 26 min Répondre
  • Steph

    Suis actuellement à Bangkok. Vers quel quartier me diriger pour essayer de trouver une puff ? Merci

    22 avril 2024at10 h 48 min Répondre
    • Steph

      Merci pour le conseil qui s’est avéré juste !!! Maintenant arrivé à Koh Phamgan ou le challenge risque d’être différent !!!

      25 avril 2024at11 h 59 min Répondre
  • Prieur

    Bonjour je pars bientôt en Thaïlande et je fume du tabac chauffé iqos pensez vous que cela soit considéré comme une cigarette électronique ??

    24 avril 2024at20 h 05 min Répondre
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