Dans la rubrique “Plaisir et papilles” du magazine Oneshot #12, on vous parle de goût, de plaisir, d’arômes et de talent. Pour cela, on part à la rencontre des aromaticiennes d’un des plus emblématiques fabricants d’e-liquides français : Pulp !
Un article rédigé par Nukevapes.
“Salut David, pour le prochain magazine, il faut qu’on parle un peu de vape, de plaisir et de goût.” Sur le champ, je pense à Clémence, Alizée et Soraya, le trio gagnant d’aromaticiennes avec lesquelles je partage une partie de ma semaine chez Pulp.
Je suis convaincu que cette équipe, très atypique, est une des pièces maîtresses du succès de Pulp. Et pour cause, Soraya est une “ancienne” de la vape, elle a tout connu, tout goûté. Rien n’échappe à ses papilles gustatives aiguisées. Et cette vapoteuse dans l’âme aime autant les bons juices que la bonne bouffe. Bardées de diplômes, Clémence et Alizée sont, quant à elles, aromaticiennes de formation. À chaque nouvel arôme, ces architectes des saveurs laissent pantoise notre propre équipe. Et pour ne pas laisser de place au doute, elles aussi aiment la bonne bouffe ! Pour preuve, il n’y a qu’à jeter un coup d’œil à ma note Uber Eats chaque mois…
Du coup, chez Pulp, c’est ambiance “cuisine et nouvelles alliances de saveurs improbables” avec une Soraya exaltée qui tend son atomiseur en s’exclamant “Goûte ça ! C’est makrout pistache banane flambée !” ou atmosphère “chimie organique” avec Clémence et Alizée, et nos discussions autour de nos recherches secrètes visant à percer les mystères de la vape… Je me dois ici d’être honnête : j’adore passer du temps au labo et converser avec ces trois cordons-bleus de la vape.
Parce que j’ai toujours rêvé d’une bonne poire en vape, j’ai lancé le défi au labo de Pulp, il y a un an, de me concocter le liquide de mes rêves. Au bout de quelques semaines, les premières versions de la Poire de Kyoto sortaient du labo. De petites fioles marquées d’un numéro. Après quelques essais, je m’exclamais “C’est magnifique !”, tirant goulument sur mon atomiseur, encore hagard de la justesse aromatique du liquide testé. Enfin une poire longue en bouche, fruitée, parfumée, très justement sucrée, sans autres artifices. Mais comment les filles ont-elles réussi un tel tour de force ? Clémence et Alizée m’expliquent alors qu’un fruit est souvent composé de plus d’une dizaine d’arômes différents. Et qu’une “bonne poire” doit contenir au moins cinq de ces arômes avant d’évoquer efficacement au cerveau qu’il est en train d’inhaler ce fruit.
Certes, le plaisir passe donc par la connaissance. Mais Clémence et Alizée n’avaient pas l’option “qu’est-ce qu’un bon e-liquide” dans leur cursus. Et ce concept éthéré et évasif ne peut être compris que par des années de vape acharnée, consacrées à la recherche du Graal, ce e-liquide parfait… Un travail semé de dry hits, de déceptions et de moments de joie intenses… Chemin qu’a parcouru Soraya. Si elle ne connaît pas les molécules nécessaires pour “faire une fraise”, elle sait parfaitement le goût que cela doit avoir. Et c’est ce savoir profane de la vape qu’elle apporte au laboratoire, afin que chaque nouvelle création soit à la fois bonne à vaper et fidèle à la nature dont elle s’inspire. Vous qui lisez ces lignes et qui vapez depuis un moment, vous savez de quoi je parle. Pour les néophytes, si votre e-liquide vous tient loin du tabac, il est efficace. S’il vous donne des envies de Chesterfield en cuir, de soirée au coin du feu ou de balade en forêt, il est réussi. S’il ne vous quitte plus, c’est qu’il est exceptionnel et irremplaçable.
C’est ça, un bon liquide. Plus qu’un mélange de saveurs, c’est un compagnon quotidien qui ne vous lâche pas, vous invite à d’agréables moments et vous réconforte dans le silence de ses volutes parfumées.