Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de lire notre magazine papier, voici un article tiré du ONESHOT Magazine #1
Depuis deux ans, la France a vu débarquer, dans le paysage des matériels grand public, une marque européenne, qui détonne par son design, son ingéniosité et son succès effréné. Nous partons à la découverte de Jac Vapour, guidés par Robert Patrick, directeur des ventes de l’entreprise écossaise.
Par Juliette Paturel et Florent Biriotti
Bonjour Rob, peux-tu nous présenter Jac Vapour et nous raconter comment tout a démarré ?
Andy a lancé la compagnie il y a de ça dix ans maintenant. Grand fumeur, Andy s’est procuré très vite une cigalike aux USA, c’est là que tout démarre : le potentiel d’avenir de cette nouveauté lui était évident. Designer de formation, il s’est mis à fabriquer manuellement sa propre e-cigarette et y est parvenu. Il l’a ensuite améliorée de plus en plus en réalisant que ce produit donnerait lieu à un grand business dans le futur. Il lança alors Jac Vapour avec tout son argent, 5000£ de départ et a tout investi dans les cigalikes.
Mais après avoir créé la société, le site web et le stock de cigalikes en ligne. Pas de vente. Ou plutôt très peu de ventes, quelques-unes chaque semaine seulement. Il fallait marketer l’offre et les produits, mais sans aucun budget restant. C’est sur le forum qu’il a trouvé les contacts vraiment passionnés, comme on les connaissait surtout au début du phénomène vape. Il devint proche de certains et leur envoya ses cigalikes. En l’espace de 3 jours, le site web tournait fort. Immédiatement. Le site est passé de 3 ventes par semaines à plusieurs milliers.
Depuis l’entreprise lancée quels ont été vos principaux développements ?
Le test révélé concluant, Jac Vapour a investi de plus en plus dans l’industriel et la création de ses propres produits. Même à l’époque de l’OEM Andy poussait toujours sa touche de correctif ou spécifique auprès de nos fournisseurs, mais le premier projet d’Andy est le lancement sur le marché, d’un cartomiseur bottom dual coil, qu’une fois de plus il fît découvrir à la communauté du forum. Bien plus efficace que les cigalikes du marché de l’époque, le produit rencontra un très fort succès.
Le gros projet suivant a été les e-cigarettes A-series de la même génération que les batteries eGo. Kanger qui fabriquait et fabrique encore aujourd’hui nos A-series nous a même offert des conditions d’achat plus avantageuses pour utiliser le design de nos batteries.
Les projets se sont alors multipliés, autant que l’équipe s’est agrandie : une équipe marketing, une équipe de ventes, d’ingénieurs R&D, de digital, un service clientèle. Je suis personnellement chez Jac Vapour depuis cinq ans.
Comment Andy t’a-t-il trouvé et embarqué dans cette aventure d’entreprise ?
En fait, il se trouve que la directrice marketing, qui est aussi la femme d’Andy est également ma sœur. Alors à force de l’entendre à chaque vacance familiale me parler de ses e-cigarettes et de l’explosion de plus en plus impressionnante de son affaire… J’ai quitté la société pour laquelle je travaillais dans le secteur de l’assurance maladie. Après des années dans cette branche, j’avais envie de changement. J’ai donc rejoint Jac Vapour pour m’occuper des canaux de vente, hors ventes en ligne.
L’intégralité de l’article du magazine dans le pdf ci-dessous.
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