Avis aux amateurs de vapeur : après plusieurs semaines d’utilisation, l’équipe Oneshot livre les conclusions détaillées de son test du kit Cloudflask X, le dernier arrivant en date dans la famille Cloudflask. Fonctionnement, performances, mais surtout rendu et sensations à l’utilisation, on vous dit ce qu’on en a pensé et dans quelles mesures il est fait pour vous (ou non) !
Sommaire
- Le kit Cloudflask X dans les grandes lignes
- Le test de la box Cloudflask X
- Le test du clearomiseur Cloudflask X
- Nos conclusions
- Les caractéristiques techniques
- Le contenu de la boite
- La revue vidéo
Qu’est-ce que le kit Cloudflask X ?
Sorte de e-cigarette tout en un regroupant à la fois la partie réservoir et la partie batterie au cœur de sa structure, le Cloudflask X par Aspire est un dispositif de vapotage à la frontière du pod et du kit.
Sur le dessus, on retrouve en effet une cartouche plastique à aimants, de 5 ml de contenance, usinée tout en longueur afin d’épouser parfaitement les dimensions de la box. Un drip-tip 810 l’accompagne, confirmant de fait la nature d’un tel matériel : né pour la vapeur !
Pour le reste, Aspire nous livre une box en simple accu 18650 (non inclus) capable de générer jusqu’à 75 watts de puissance sous trois modes différents (WATT, BYPASS et VOLTAGE). La box arrive équipée des traditionnels composants : boutons power, “-” et “+” et de réglage d’airflow, port USB-C de rechargement et écran couleur – ici, en TFT et de 0,96 pouce.
Que dire de son look et de son format ?
Avec le kit Cloudflask X par Aspire, on n’a pas affaire à la traditionnelle cigarette électronique DL. On n’a pas, d’un côté, un clearomiseur sub ohm, et de l’autre, une box simple accu. Ici, Aspire réunit les deux à la manière des podmods, soit par un mécanisme aimanté.
Résultat : on se retrouve face à un appareil de vapotage on ne peut plus compact et léger, mesurant moins de 10 cm de hauteur et 5 cm de profondeur pour environ 2 cm 8 de largeur et 110 grammes en main – sans l’accu installé.
Et les aimants ne s’invitent pas seulement entre la partie réservoir et la partie batterie. Sur chaque côté du mod, on retrouve un panneau aimanté d’un style bien particulier, que les adeptes des matériels Cyber ou Gotek par Aspire connaissent déjà bien.
À la fois transparent et teinté (4 versions disponibles), le look du kit Cloudflask X par Aspire n’est ainsi pas sans rappeler celui des Cyber S et X ou encore de la Gotek X : futuriste.
L’avis de l’équipe Oneshot sur le format et le look du Cloudflask X
C’est sans aucun doute ce qui a fait l’unanimité dans l’équipe Oneshot : le look et le format du Cloudflask X. Si certains d’entre nous ont préféré lui retirer ses deux panneaux aimantés pour mieux profiter de son look transparent, nous restions tous d’accord sur ce point : le kit est original, léger et très agréable à avoir en main. Contrairement aux matériels faits d’acier inoxydable, d’alliage de zinc ou d’aluminium, l’accueil est bien plus chaleureux ici. Comme toujours chez Aspire, le soin du détail est là. Et tout est à portée de doigts !
La box Cloudflask X en test
Mais plus que le design, il s’agit aussi de savoir si le kit Cloudflask X d’Aspire est en mesure de répondre efficacement aux attentes des amateurs de vapeur. Car là semble bien être son objectif premier, surtout lorsque l’on voit quelle résistance l’accompagne : une Cloudflask de 0,25 ohm (utilisation de 40 à 50 W).
Pour ce faire, commençons par examiner en détail cette box Cloudflask X…
Simple accu 18650 et port USB-C de rechargement
Ce qu’il faut déjà bien retenir, c’est que le kit Cloudflask X fonctionne à l’aide d’un accumulateur 18650 (non inclus). Sans lui, impossible d’allumer le matériel.
Pour l’équiper, on se rend donc sous la box Cloudflask X : on dévisse le bouchon présent (et on prend garde à ne pas le perdre, il se retire entièrement), on glisse l’accu pôle positif en premier, puis on revisse le bouchon.
Notons également qu’un port USB de type C (2A) se trouve juste à côté du logement à accu.
Ce qui signifie qu’on aura toujours le choix : recharger l’accu en le retirant et en le plaçant dans un chargeur externe dédié, ou le recharger directement dans la box, en utilisant le port USB-C.
Écran et réglages
Une fois l’accu placé, on peut allumer le kit : 5 clics consécutifs sur le bouton principal (ou power) suffisent.
Plusieurs informations apparaissent alors à l’écran : le niveau de batterie restant (au chiffre près), le mode de vapotage sélectionné, la puissance en watts générée, la tension en volts, l’ampérage, la valeur de la résistance ou encore le nombre de bouffées déjà effectuées.
Pour accéder aux trois modes de vapotage, on appuie simultanément sur le bouton “+” et power de l’appareil. On choisit :
- Le mode WATT pour régler la puissance en watts du kit, de 5 à 75 W maximum ;
- Le mode VOLTAGE pour régler la tension en volts du kit, de 0,5 à 8,4 V maximum ;
- Le mode BYPASS (non régulé) si l’on veut que le kit s’ajuste automatiquement à la résistance en place et à la tension générée par l’accu.
Notons qu’on a également la possibilité d’ajuster la luminosité de l’écran : il nous suffit d’appuyer simultanément sur les boutons “-” et power, puis de choisir l’éclairage qui nous convient.
Options de verrouillage
En haut à droite de l’écran, on distingue également un petit cadenas : fermé, il nous informe que les deux boutons de réglage “-” et “+” se trouvant sur le flanc du kit sont verrouillés. C’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas être utilisés. Aucun réglage ne peut donc être effectué, mais on peut toujours vapoter.
Pour les verrouiller/déverrouiller, on appuie simultanément sur les boutons de réglage “-” et “+”.
On peut également choisir de sécuriser tout l’appareil (plus aucun bouton ne fonctionnera) : on appuie alors rapidement 3 fois sur le bouton power.
L’écran affiche un cadenas fermé, avec la mention “Locked”. En réappuyant 3 fois, on le déverrouille : le cadenas s’ouvre, et la mention “Unlock” s’affiche. Le kit Cloudflask X peut être utilisé à nouveau.
L’avis de l’équipe Oneshot sur le fonctionnement du Cloudflask X
Au niveau du fonctionnement, rien sur le kit Cloudflask X ne détonne. Les réglages sont assez complets et faciles à effectuer une fois que l’on a bien assimilé les diverses manœuvres à effectuer. On apprécie de pouvoir sécuriser facilement et rapidement le dispositif – et on vous invite à le faire pour vous éviter bon nombre de mésaventures. On aime aussi le choix réduit des modes de vapotage. Ici, Aspire n’a conservé que les essentiels.
La cartouche Cloudflask X en test
Après avoir examiné la box Cloudflask X, il ne nous reste donc qu’un seul autre élément à analyser : sa cartouche Cloudflask X, de 5 ml de capacité e-liquide, qui comprend un drip-tip 810, un système de remplissage par le bas et embarque les résistances Cloudflask.
Les résistances Cloudflask
Pour vapoter sur le kit Cloudflask X d’Aspire, on a besoin de résistances bien particulières : les Cloudflask. Ces dernières existent en trois versions résistives : 0,17 Ω, 0,25 Ω et 0,6 Ω.
Une seule est fournie dans la boite du kit : la 0,25 Ω, qui s’utilise entre 40 et 50 watts.
Les deux autres (achetables séparément) sont à régler :
- de 50 à 60 watts pour la 0,17 Ω ;
- de 15 à 20 watts pour la 0,6 Ω.
Pour installer et remplacer une résistance Cloudflask :
- On retire la cartouche Cloudflask X du corps du kit en s’aidant des deux grips présents sur la façade avant et arrière du réservoir ;
- On retourne la cartouche tête en bas, puis on retire la résistance usagée en place ;
- On déballe une résistance neuve, on n’oublie pas d’imbiber ses parties de coton visibles de e-liquide et on la place au centre du réservoir, dans l’emplacement dédié ;
- On replace enfin la cartouche sur le corps du pod ;
- On passe au remplissage du réservoir.
Astuce : mieux vaut ici ne changer la résistance qu’une fois le réservoir vide de tout liquide, afin de prévenir toute fuite.
Le réservoir Cloudflask X
D’une forme particulière, bien allongée, le réservoir de la cartouche Cloudflask X est tout de même en mesure d’accueillir jusqu’à 5 ml de e-liquide.
Pour remplir le réservoir du Cloudflask X :
- Comme pour l’installation et le changement de la résistance, on retire la cartouche Cloudflask X du corps du kit en s’aidant des deux grips présents sur la façade avant et arrière du réservoir ;
- On retourne alors la cartouche tête en bas ;
- On soulève la languette en silicone présente ;
- On insère l’embout du flacon de e-liquide à l’intérieur et on recharge le réservoir (aux trois quart seulement) ;
- On referme la languette, on replace la cartouche sur le pod et on n’oublie pas de patienter quelques minutes avant de vapoter, le temps que la résistance s’amorce correctement.
Astuce : on recharge à nouveau le réservoir dès qu’on s’aperçoit que les parties de coton de la résistance ne sont plus immergés dans le e-liquide.
Le tirage et le rendu de saveurs
Enfin, avant de vapoter, on s’assure que le tirage d’airflow (situé sur la façade principale du kit Cloudflask X) est bien ouvert et que le réglage nous convient.
Si on souhaite encore l’ajuster, on procède tout simplement comme suit : en abaissant ou en relevant du doigt le bouton coulissant. En sachant que :
- Plus le bouton sera bas, plus le tirant d’air sera fermé, et donc, le tirage sera serré (RDL ici, c’est-à-dire vape en inhalation directe restrictive) ;
- À l’inverse, plus le bouton sera haut, plus le tirant d’air sera ouvert, et donc, le tirage sera aérien (DL, soit vape en inhalation directe).
Aussi, vous l’aurez compris, du fait des résistances qu’il reçoit, du réglage de l’airflow qu’il offre, mais surtout du drip-tip 810 qu’il embarque, le kit Cloudflask X par Aspire ne permet pas un vapotage serré, en inhalation indirecte (MTL).
L’avis de l’équipe Oneshot
Si la box Cloudflask X ne nous a posé aucun problème, on est bien plus sceptique au niveau de cette cartouche Cloudflask X. Non pas au niveau de sa qualité : globalement, on n’a rencontré aucun problème de fuite, de remontée de liquide ou de dry-hit. Mais plutôt en ce qui concerne sa pertinence : on ne comprend pas le choix des résistances Cloudflask plutôt que d’autres, comme les BP Mesh d’Aspire, bien plus répandues sur le marché, puisqu’équipant déjà de nombreux kits DL de la marque. On ne comprend pas non plus la présence d’une résistance en 0,6 ohm pour une utilisation de 15 à 20 watts sachant que le kit Cloudflask X est bien plus axé sur une vape très aérienne, en pure inhalation directe.
Et surtout, on regrette que les aimants maintenant la cartouche Cloudflask X sur le corps du kit soient si puissants : il faut avoir une certaine force pour arriver à retirer la cartouche du premier coup !
En conclusion
En définitive, on a peu à reprocher au kit Cloudflask X par Aspire, même si l’on aurait aimé retrouver des résistances bien plus couramment répandues chez les revendeurs. Hormis ce détail, comme celui concernant la solidité des aimants de la cartouche Cloudflask X (mais après tout, ne vaut-il pas plus que pas assez ?), on valide tout à fait le choix de ce kit pour un vapoteur en quête d’une belle production de vapeur.
On apprécie particulièrement le design du kit Cloudflask X, d’un style Billet Box, mais pas tout à fait. Sans oublier le choix d’usinage de l’airflow, facile à régler et on ne peut plus adapté au style du kit.
En revanche, on ne peut recommander ce dispositif à un vapoteur débutant. Le rendu ne sera pas forcément adapté à ses besoins : le tirage est à l’opposé de celui d’une cigarette classique, bien serré, et les hauts de nicotine sont de fait proscrits avec ce genre de matériel (max 3 voire 6 mg).
On a particulièrement aimé
- Le design général du kit et ses panneaux aimantés détachables
- La facilité d’utilisation du kit
- Le style et la praticité de l’airflow
On a moins aimé
- L’absence de compatibilité avec d’autres résistances subohm de la marque
- Le système de fixation aimanté de la cartouche, très puissant
Caractéristiques techniques
Le kit Cloudflask X
- Dimensions : 98 x 49 x 27.8 mm
- Poids : ≈ 110 g (sans accu)
La box Cloudflask X
- Puissance : 5-75 W
- Batterie : 1 x 18650
- Écran TFT couleur / 0,96 “
- Port USB-C / 2A
La cartouche Cloudflask X
- Contenance : 5 ml
- Remplissage : par le dessous
- Résistances : Cloudflask
- Drip-tip 810
Contenu de la boite
Dans la boite du kit Cloudflask X, retrouvez :
- Une box Cloudflask X
- Une cartouche Cloudflask X
- Une résistance Cloudflask en 0,25 ohm
- Un câble USB-C
- Un manuel d’utilisation
En option, retrouvez également :
- Les résistances Cloudflask en 0,6 ohm
- Les résistances Cloudflask en 0,17 ohm
Tous les détails du test en vidéo
Besoin de précisions sur certains points ? D’une démonstration des réglages, des manipulations ou de ses performances ? Retrouvez tous les détails de ce test matériel dans la revue vidéo qui suit. Les avis de nos testeurs Oneshot en prime !