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Accueil / Actualité  / La cigarette électronique à l’étude dans le Centre Ingénierie et Santé de l’École des Mines de St Étienne
Étude cigarette électronique École des Mines Saint-Étienne

Dans le Centre Ingénierie et Santé de l’École des Mines de Saint-Étienne, au sein du laboratoire INSERM – SAINBIOSE, ingénieurs, médecins, biologistes et pharmacologistes tentent de mieux appréhender l’efficacité et le degré de toxicité de la cigarette électronique par l’étude détaillée de sa nicotine et de son aérosol. Explications et premiers résultats.

Une étude interdisciplinaire sur la cigarette électronique

Au sein du Laboratoire U1059 Inserm Sainbiose (Santé Ingénierie Biologie) de Saint-Étienne, chercheurs et médecins de l’École des Mines, de l’Université Jean Monnet et du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) travaillent conjointement pour faire avancer la recherche sur la cigarette électronique.

Financée par l’Institut National du Cancer (INCA), leur étude se concentre sur l’activité biologique des particules inhalées, aussi bien dans un cadre thérapeutique (aérosolthérapie) que dans un contexte pathologique (nanotoxicité).

Plus précisément, et comme l’a expliqué Jérémie Pourchez, physico-chimiste et directeur de recherche, sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, ce dimanche 14 juillet 2024 (vidéo en lien dans le post Linkedin ci-joint), ses collègues et lui-même s’appliquent à analyser l’efficacité de la cigarette électronique en tant que dispositif de délivrance de la nicotine pour les adultes fumeurs en sevrage, mais aussi le degré de dangerosité de ses émissions, en comparaison à celles de la cigarette fumée.

L’objectif à terme visé par ces chercheurs ?

” Créer des dispositifs médicaux à partir de ces cigarettes électroniques pour pouvoir administrer des principes actifs par aérosol, [mais sous] des tailles d’aérosol plus petites pour être plus efficaces et plus faciles à utiliser pour les patients “

– Jérémie Pourchez à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, 14 juillet 2024

Autrement dit, les chercheurs de l’étude espèrent révéler le potentiel de la cigarette électronique en tant qu’outil d’administration médicamenteuse.

Méthodes de recherche

Pour mener à bien leurs recherches, les scientifiques utilisent notamment un système dit de “vitro cell”. Constitué à la fois de plusieurs petits réceptacles et d’une cloche, l’appareil permet d’exposer un aérosol à des cultures cellulaires.

Par ce biais, les chercheurs sont ainsi en mesure de tester l’impact direct de la cigarette électronique sur les poumons et de quantifier les émissions toxiques générées par la vapeur.

” On commence par mettre des cellules en culture sur un insert de culture pour faire un modèle cellulaire qui va mimer le poumon sur une toute petite surface […] Ensuite, on vient exposer nos cellules à des aérosols de cigarettes électroniques “

– Clément Mercier, ingénieur, à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, 14 juillet 2024

Et les premiers résultats sont plutôt concluants.

Premiers résultats d’étude sur la cigarette électronique

D’après les données relevées par les chercheurs du Centre Ingénierie et Santé de Saint-Étienne, l’aérosol de e-cigarette (soit la vapeur) s’avérerait 1 000 fois moins dangereux au moins que l’aérosol de cigarette (c’est-à-dire la fumée).

Une nouvelle information essentielle à l’heure d’aujourd’hui, puisqu’elle participe à la construction de preuves solides sur la pertinence et la sureté de la cigarette électronique en s’inscrivant par ailleurs dans la continuité des observations présentées dans des études antérieures, par le cardiologue grec Konstantinos Farsalinos 1, ou encore le professeur Jean-François Bertholon notamment 2,3.

Difficile aussi désormais pour ses détracteurs d’ignorer ces trois choses :

  1. La cigarette électronique ne saurait être jugée à l’image de la cigarette de tabac classique, c’est-à-dire tout aussi dangereuse et nocive pour la santé, qu’il s’agisse de la santé de son consommateur ou de celle de son entourage ;
  2. La cigarette électronique apparait ainsi comme un véritable produit de réduction des risques liés au tabagisme ;
  3. La cigarette électronique pourrait s’avérer, plus qu’une bonne alternative au tabac fumé, un excellent outil pour délivrer des solutions médicamenteuses diverses à des patients.

Affaire à suivre, donc !

Sources

1 Farsalinos KE, Gillman G, Poulas K, Voudris V. Tobacco-Specific Nitrosamines in Electronic Cigarettes: Comparison between Liquid and Aerosol Levels. Int J Environ Res Public Health. 2015 Jul 31;12(8):9046-53. DOI : 10.3390/ijerph120809046

2 J.-F. Bertholon, M.H. Becquemin, M. Roy, F. Roy, D. Ledur, I. Annesi Maesano, B. Dautzenberg, Comparaison de l’aérosol de la cigarette électronique à celui des cigarettes ordinaires et de la chicha,
Revue des Maladies Respiratoires, Volume 30, Issue 9, 2013, Pages 752-757, ISSN 0761-8425, https://doi.org/10.1016/j.rmr.2013.03.003

3 Voir également l’article de JeSuisVapoteur sur Les émissions de cigarettes électroniques et l’étude italienne REPLICA

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