Dans la série “Oneshot visite ton shop”, c’est au tour des boutiques Bocalinda de nous ouvrir leurs portes. Et leur fondateur n’est autre que Patrick Bédué, l’heureux Président du Vapexpo. Célébrant en 2022 les dix ans d’existence de son enseigne, le créateur du salon de la vape nous a confié ses jolis succès et partagé ses doutes.
Extrait du Magazine Oneshot #13
Bonjour Patrick Bédué, comment es-tu tombé dans la vape ?
Je suis tombé dans la vape en 2011, lorsqu’une amie m’a fait essayer sa cigarette électronique.
Avant d’ouvrir un shop, tu te destinais à quelle carrière ?
Bien loin de la vape, j’étais ingénieur en informatique !
Pourquoi avoir ouvert ton shop Bocalinda ?
Lors de vacances en Espagne, j’ai été saisi en apercevant, sur la plage, une dame âgée qui vapotait. Je me suis dit que si cette dame utilisait si aisément sa cigarette électronique, tout le monde en était capable. L’idée d’ouvrir Bocalinda s’est ainsi imposée d’elle-même. Nous étions en 2012. Cela fait déjà 10 ans cette année !
Quelles sont les spécificités de ton shop ?
Nous misons beaucoup sur l’accueil et n’oublions jamais notre mission première : conseiller les clients au mieux. En effet, je souhaitais avant tout un service de qualité, humain et proche des gens. Voilà pourquoi nous ne passons pas moins de 20 à 25 minutes par client. La qualité des produits est, de même, primordiale, tout comme notre éthique : nous ne vendons pas à des personnes qui ne fument pas et qui souhaitent simplement tester la vape par curiosité.
Quelles ont été les étapes importantes du développement de ton shop ?
Selon moi, la clé de la réussite est simple : une équipe solide, une confiance réciproque ainsi qu’une réelle écoute et compréhension des clients nous ont permis de nous développer et de grandir sereinement.
Quelles sont les difficultés que tu as pu rencontrer ?
Depuis 2014, suite à la création du Vapexpo, nous sommes en plan de sauvegarde. La société Bocalinda a en effet financé le premier salon à Bordeaux. Cela était un choix de ma part et cette participation s’est avérée primordiale pour l’organisation de cette première édition… qui en a vu naître tant d’autres depuis.
La diversification des shops de vape : mythe ou réalité ?
Selon moi, c’est bien une réalité car, dans certaines régions, il est important de proposer un large choix de produits afin de répondre à la demande des clients. Il ne faut pas l’oublier : un vape shop est avant tout un commerce de proximité.
De quelle façon sélectionnes-tu le matériel et les liquides que tu vends ?
Nous sélectionnons le matériel en fonction de l’évolution des cigarettes électroniques… En prenant garde à ce que les fabricants proposent des modèles en adéquation avec les attentes des clients.
De la même façon, nous choisissons nos e-liquides suivant la demande des vapoteurs mais aussi la saisonnalité. Par exemple, en été, nous proposons des liquides frais. Et, l’hiver approchant, nous préférons des saveurs davantage réconfortantes et gourmandes.
Tes succès et tes erreurs ?
Je suis fier des 10 ans d’existence de Bocalinda ainsi que de la création du salon Vapexpo. Néanmoins, je regrette de ne pas avoir su développer une franchise.
Une anecdote croustillante avec un client ?
Nous avons dans notre base de client un certain Monsieur Heudebert…
Tes prochains défis ?
Face à la situation économique actuelle, je souhaite plus que tout que la boutique se porte bien afin de pouvoir garder les salariés du shop…
Selon toi, quel est l’avenir de la vape en shop ?
Pour ma part, il est toujours radieux, dès lors que toute la filière professionnelle donne le meilleur d’elle-même pour créer des produits innovants et ambitieux, pensés pour combler une clientèle de plus en plus exigeante.
Question rituelle : sur quoi tu vapes ?
Sur un pod Nevoks, le Feelin !