Voici le communiqué de presse de l’IEVA, l’Independant European Vape Alliance de mars 2023 intitulé : Les professionnels de la santé doivent connaître les faits concernant la vape.
Le rôle de l’Independant European Vape Alliance
L’Independent European Vaping Association (IEVA) domiciliée à Bruxelles, a été fondée sur la base de la coopération entre ses membres pour investir dans une approche réglementaire, au sein de l’Union européenne, pour les “cigarettes électroniques”, les “E-liquides” ainsi que les produits connexes, afin de garantir la qualité, la sécurité, la durabilité et la distribution responsable des produits.
La mission d’IEVA comprend la fourniture d’avis d’experts pertinents, la collecte et l’échange d’informations internationales, l’organisation de conférences, de séminaires et d’événements similaires pour les membres, les membres associés, les clients ou les tiers, ainsi que la publication et la distribution de matériel.
Le communiqué de presse de l’IEVA
700 000 personnes meurent chaque année dans l’Union européenne des suites du tabagisme et un fumeur sur deux meurt 14 ans plus tôt que prévu[1]. [Le passage à la vape a permis à des millions de fumeurs dans le monde entier de réduire considérablement les risques pour leur santé.
Le principe de la réduction des risques fonctionne et des millions de fumeurs supplémentaires pourraient en bénéficier. Mais pour qu’il change réellement la société, les fumeurs ont besoin d’être informés, et cela commence par les professionnels de la santé.
Trois experts du King’s College de Londres et de l’organisation caritative de santé publique Action on Smoking and Health (ASH) se sont récemment adressés aux professionnels de la santé, en mettant l’accent sur les “mythes concernant les e-cigarettes et la vape”[2].
” Les e-cigarettes (vapes) sont actuellement l’aide la plus populaire utilisée pour arrêter de fumer en Angleterre et sont utilisées par environ 4,3 millions d’adultes en Grande-Bretagne, dont la majorité sont des ex-fumeurs “, affirment les auteurs, soulignant que ” … le vape ne pose qu’une petite fraction des risques pour la santé du tabagisme et que les fumeurs devraient être encouragés à utiliser des produits de vape… pour arrêter. ” Les experts craignent que les mythes sur le vape “risquent de saper l’utilisation de ces produits comme aides à l’arrêt du tabac.”
Le président de l’IEVA, Dustin Dahlmann, partage cet avis : “Les faits concernant la réduction des risques sont avérés. Si beaucoup plus de fumeurs qui ne peuvent pas arrêter par d’autres moyens passaient à l’e-cigarette, des millions de personnes dans le monde pourraient vivre mieux et plus longtemps. La politique de santé du Royaume-Uni devrait être un exemple pour tous les décideurs politiques.
Le gouvernement britannique indique que la vape est au moins 95 % moins nocive que le tabagisme. Le risque de développer un cancer est considéré comme étant 99,5 % plus faible pour les vapoteurs que pour les fumeurs. Ces conclusions ont été confirmées dans de nombreuses publications au cours des dernières années[3].
Mais trop de fumeurs se trompent sur la nocivité comparée de la vape. En Europe, seuls 28 % des fumeurs savent que la vape est moins nocive que le tabagisme. [4]
“Il est essentiel que les fumeurs soient informés des faits concernant la réduction des risques. Les professionnels de la santé ont une responsabilité en tant que cliniciens en contact direct avec les personnes qui veulent arrêter de fumer”, déclare Dustin Dahlmann.
Sources:
[1] Public Health overview, European Commission. [2] “There are many myths about e-cigarettes and vaping”, Nursing Times 22/02/2023. [3] Evidence review of e-cigarettes and heated tobacco products 2018, Public Health England. [4] European adult smokers’ perceptions of the harmfulness of e-cigarettes relative to combustible cigarettes, European Journal of Public Health 2020.