Dans le cadre de la lutte antitabac, et à la lumière de dispositifs d’aide au sevrage tels que la cigarette électronique, encore considérée comme récente, la Commission Européenne a souhaité donner la parole à ses citoyens en lançant un appel à contributions.
L’objectif de la Commission Européenne :
Connaître le point de vue des anciens fumeurs afin de peut-être mieux évaluer la réglementation, la publicité ou encore la promotion des produits tabagiques, dont la cigarette électronique fait partie. Il s’agit de même pour la Commission Européenne de déterminer dans quelles mesures les objectifs ont-ils ou non été atteints. S’apprête-t-on par exemple, comme le plan européen pour vaincre le cancer l’annonçait, à soutenir une « génération sans tabac » d’ici 2040 ?
Du 20 Mai au 17 Juin 2022, chaque citoyen est alors mis à contribution pour raconter son histoire, témoigner de son expérience tabagique, des difficultés du sevrage, du bien-être apporté par la vape… Si l’expérience vous tente, et nous vous invitons grandement à le faire, rien de plus simple : il suffit pour vous inscrire de vous connecter à l’aide de votre compte de réseau social ou d’une adresse mail.
Déjà de nombreux témoignages
Les témoignages ont ainsi déjà commencé à affluer, et l’on ne peut que se réjouir à leur lecture : “Cela fait maintenant 10 ans que j’ai arrêté de fumer des cigarettes grâce aux systèmes de vapotage… La cigarette électronique est l’outil le plus efficace pour arrêter de fumer et une véritable révolution pour la santé de l’humanité”. Certains expliquent de même être passés de “trois paquets de cigarettes par jour à zéro grâce aux cigarettes électroniques en 2020… Mes poumons se sont éclaircis, j’ai repris le sport”, tandis que d’autres avouent enfin n’avoir jamais réussi à arrêter “jusqu’à ce qu’on m’offre une e-cig pour mon anniversaire… Je ne me suis jamais senti aussi bien dans mes années de tabagisme que maintenant.”
Néanmoins, si les témoignages positifs d’anciens fumeurs sevrés grâce à la cigarette électronique sont légion, nos participants n’oublient pas de rester critiques et tiennent à partager leur mécontentement et leurs revendications. Et une chose est sûre : Tous semblent prêts à défendre la vape contre vents et marées. Réaction plutôt logique à la lumière de ces témoignages qui établissent tous une relation de cause à effet entre cigarette électronique, sevrage tabagique et bien-être. On découvre ainsi que, si les consommateurs de cigarettes électroniques ont un avis éclairé sur la vape, ils sont aussi parfaitement renseignés quant aux éventuelles mesures qui agitent la Commission Européenne.
Petit florilège de ce que l’on peut lire ici : “Interdire les arômes et imposer des restrictions sur l’équipement de vapotage est la décision la plus stupide que vous auriez pu prendre”, “l’idée que l’Union Européenne inclut les cigarettes électroniques dans une directive sur les produits du tabac est absurde puisque les timbres à la nicotine ne sont pas eux considérés comme tels…”, “en tant qu’adulte responsable, je devrais être autorisé à faire mes propres choix et à pouvoir consommer de la nicotine si je le veux. Je n’apprécie pas l’ingérence de la Commission européenne dans ma liberté de choix…demain je ne pourrais peut-être pas profiter de ma vape aux pommes. Pour moi, ce n’est pas tolérable.” Voilà qui est dit, et bien dit.
Espérons que la Commission Européenne prendra bonne note des témoignages de ces vapoteurs qui ont joué le jeu dans l’espoir de faire bouger les choses. N’oublions pas que les consommateurs restent les premiers concernés par toutes les questions et réglementations, à propos des arômes entre autres, que suscite la vape.
