Jusqu’à présent, la pratique du vapotage a souvent été décriée par les différents gouvernements français. Or cette tendance est en train de changer. En ce mois de fêtes de fin d’année, juste après le mois sans tabac, la pratique du vapotage a été recommandée comme palliatif au tabagisme.
Une question en date du 18/12/2018, a été posée par un député de l’assemblée nationale à Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’utilité du vapotage et de son intégration au programme national de réduction du tabagisme.
Cette question s’appuie sur un bulletin épidémiologique hebdomadaire publié par “Santé Publique France” le 29 mai 2018. Il en ressort, qu’au dernier trimestre 2016, 56% des fumeurs se sont tournés vers la pratique du vapotage comme substitut nicotinique.
Le deuxième argument mis en exergue par ce député, provient d’un avis du 24 février 2016 émis par le “Haut Conseil de la santé publique”. Le “Haut Conseil de la santé publique” reconnaît officiellement la pratique du vapotage “comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac par les fumeurs”.
Malgré ces arguments le vapotage n’est toujours pas intégré par les pouvoirs publics dans la stratégie de lutte contre le tabagisme.
Le gouvernement a fait de la lutte contre le tabagisme une de ses priorités, mais pourquoi ne pas avoir à ce moment-là mis en avant la cigarette électronique? N’y aurait-il pas un paradoxe en France vis à vis de cela?
En effet la France a encore un taux de prévalence au tabagisme, parmi les plus hauts d’Europe (36%).
Le député a donc demandé au gouvernement de se positionner clairement vis à vis de la pratique du vapotage dans une stratégie de réduction des risques, voire son intégration dans le programme national de réduction du tabagisme.
Dans l’attente d’une réponse du gouvernement (nous vous tiendrons bien sûr informés dès la parution officielle de la réponse), ne pouvons-nous pas se poser cette question :
Si le gouvernement se positionne en faveur de la pratique du vapotage, ne craignons nous pas une nouvelle directive intégrant la vape et sa distribution au sein des pharmacies? Ne serait elle pas assimilée à des produits de sevrage tabagique telle les patchs et autres produits proposés en pharmacie pour la réduction ou l’arrêt du tabagisme?
Source: Question au gouvernement par l’assemblée nationale
Marcelman
J ai bien peur que si le vapotage devient officiellement un outil de sevrage tabagique au lieux de l état comme ça d un coup il y a certainement un profit pour big tobaco ou les pharmacie derrière. Si l état pensait à la santé de ces citoyens ça se saurait depuis le temps .