Patchs, gommes à mâcher ou cigarette électronique… Pour sortir de l’addiction au tabac nous dit le Pr Laurent Karila, addictologue français, un fumeur ne doit pas hésiter à s’appuyer sur toute méthode de substitution de la nicotine.
Qui est le Professeur Karila ?
Le professeur Laurent Karila est un psychiatre français spécialisé dans les addictions. Depuis 2004, il exerce dans le service de psychiatrie et d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP) à Villejuif.
Laurent Karila est également le porte-parole et président du comité scientifique de l’association SOS Addictions portée par son confrère, le professeur et addictologue William Lowenstein.
Comme lui, le Pr Karila prend régulièrement la parole sur les mécanismes de l’addiction. Il co-organise notamment avec le Pr Lowenstein le congrès virtuel E-ADD sur les addictions, avec le soutien de la MILDECA, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives. En tant qu’expert français, il est aussi fréquemment l’invité des chaînes télé et des magazines de santé.
« Ca commence aujourd’hui » sur France 2, Femme Actuelle ou Touche Pas à Mon Poste (TPMP), on le retrouve dans divers médias, mais aussi en librairie, à travers ses ouvrages « On n’a qu’une vie » et « Docteur : addict ou pas ? » , ou encore dans son « Podkast Addiktion » sur France.tv.
Addiction au tabac : le point de vue du Pr Karila sur la cigarette électronique
Sport, alcool, sexe, jeux vidéos ou encore drogues dures, le professeur Laurent Karila intervient sur tous les types d’addictions. Y compris l’addiction au tabac.
Et, parmi les méthodes d’aide à l’arrêt de la cigarette, il n’oublie jamais de citer la cigarette électronique, qu’il considère, à l’instar de bien d’autres de ses confrères, comme « un outil formidable de réduction des risques ».
Interviewé sur ce point par Femme Actuelle, le 17 novembre 2023, il remettait ainsi justement en perspective cette pratique :
« Vapoter c’est mieux que de fumer. Parce que, qu’est-ce qui est nocif quand on fume, c’est la combustion. Quand on vapote, il n’y a pas de combustion. On inhale de la vapeur, avec de la nicotine ou sans, avec des arômes multiples… Donc vapoter, il y a 9 à 450 fois moins de substances toxiques qui passent, et il y a un risque de cancer qui est archi diminué »
En avril 2024, l’addictologue était également présent sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste pour réitérer ses conseils :
« Dans l’addiction au tabac, la première stratégie c’est de substituer sa nicotine. Avec la vape, des gommes ou des patchs par exemple. »
Le vapotage, c’est donc cela pour cet expert en tabacologie : une méthode efficace de sevrage qui devrait être plus largement recommandée par les professionnels de santé aux fumeurs pour les aider à stopper définitivement la cigarette.
Et non, comme l’entendent actuellement l’Europe et le gouvernement français : comme une méthode dangereuse, qui devrait être plus strictement encadrée, en limitant ses packagings, sa nicotine et ses arômes.
De multiples études scientifiques de renom peuvent d’ailleurs en témoigner : on sait aujourd’hui que vapoter est 95 % moins risqué que de fumer (au moins) ; Que la vapeur n’expose pas l’entourage de l’utilisateur aux dangers du tabagisme passif ; Et que la méthode est non seulement l’une des plus efficaces pour accompagner le fumeur vers l’arrêt définitif de la cigarette, mais qu’elle aussi celle qui permet de réduire aussi rapidement les taux de mortalité et de maladies liés au tabagisme. La Suède en a apporté la preuve tout récemment !
Et si l’on commençait donc enfin à écouter nos scientifiques et spécialistes ?
C’est là l’une des raisons d’être du collectif JeSuisVapoteur, qui veille à porter leurs messages jusque chez nos élus français. Vous pouvez également y contribuer : en un clic, informez vos députés des véritables objectifs, résultats et enjeux du vapotage. La plateforme jesuisvapoteur.org est dédiée à cela : informer et mobiliser !