C’est reparti ! Aujourd’hui commence la sixième édition de #MoisSansTabac à l’initiative de Santé publique France et du Ministère des Solidarités et de la Santé, en partenariat avec l’Assurance Maladie. À la différence de la journée mondiale sans tabac qui a eu lieu le 31 mai de cette année sous l’égide de l’OMS, le mois sans tabac est une initiative française qui dure tout le mois de novembre. Le 26 octobre, Santé publique France a indiqué dans un communiqué que 52 000 personnes s’étaient déjà inscrites sur la plateforme pour participer à l’opération.
Désormais incontournable, le Mois sans tabac incite les fumeurs, durant un mois, à mettre fin à leur consommation de tabac par le biais de nombreuses initiatives.
La vape et ses acteurs seront évidemment présents, pour aider les fumeurs à se défaire de leur addiction au tabac.
Le « Mois sans tabac ».
Inspiré de la campagne anglaise « STOPTOBER », lancée en 2012 par The Public Health England. Le Mois Sans Tabac est une initiative annuelle, conçue et lancée par l’Assurance Maladie en novembre 2016. Une opération qui a fait ses preuves en France depuis sa création : à date, plus de 900 000 inscriptions au grand défi de l’arrêt du tabac ont été comptabilisées.
Ces 30 jours sans tabac sont essentiels, car ils multiplient par 5 les chances d’arrêter de fumer définitivement, en effet au-delà de 30 jours, les symptômes de manque (nervosité, irritabilité) sont largement réduits.
Trois nouveaux parrains, pour cette 6ème édition de Mois Sans Tabac.
Les principaux groupes audiovisuels français ne sont pas en reste et sont représentés cette année par trois parrains :
– Christophe Beaugrand-Gérin (Groupe TF1)
– Adriana Karembeu (France Télévisions)
– Stéphane Plaza (Groupe M6).
Les 3 animateurs vont échanger avec des ex-fumeurs sur leurs motivations, leurs astuces, leurs peurs. Ils encouragent les fumeurs à s’inscrire à Mois sans tabac et apportent des solutions concrètes pour relever ce défi au travers de 10 spots TV de 30 secondes.
Le mois sans tabac, une initiative plus que toujours nécessaire
Plus de 13 millions de personnes fument quotidiennement.
• En 2019, un quart des français, de 18 à 75 ans fumait quotidiennement.
• 57% des fumeurs actuels déclarent souhaiter arrêter de fumer
Le tabac constitue la première cause de mortalité évitable en France.
• Plus de 1 décès sur 8 est attribuable au tabac qui est responsable de 75 000 décès en France métropolitaine. (Stat. 2015)
Les inégalités sociales restent très marquées :
• Écart de 12 points de prévalence du tabagisme quotidien entre les plus bas et les plus hauts revenus.
• Écart de 17 points entre personnes au chômage et actifs occupés.
En 2020, malgré les difficultés liées à l’épidémie de COVID-19 et le deuxième confinement :
• Plus de 125 000 fumeurs se sont inscrits au #MoisSansTabac pour arrêter de fumer.
• Plus de 123 000 personnes ont téléchargé l’application d’e-coaching Tabac info service.
• Le 39 89, la ligne d’accompagnement téléphonique Tabac info service, compte plus de 22 700 recours.
Sources : AMELI – Mois sans tabac.
La vape, un acteur majeur minoré ?
Malgré le fait que la cigarette électronique soit recommandée par de nombreux professionnels de santé, la perception du grand public sur les avantages de celle-ci, va à l’encontre des données scientifiques.
• 77% de la population ne sait pas que vapoter réduit massivement les risques par rapport à fumer. (en hausse de 2 points par rapport à 2020)
• 58% de la population croient que vapoter est autant ou plus risqué que fumer.
• 80 % des Français croient que la nicotine est cancérigène (en hausse de 2 points aussi)
Sources: sondage annuel BVA de septembre 2021, commandé par SOVAPE.
Cette perception entrave grandement la motivation à utiliser le vapotage pour arrêter de fumer.
En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) ne recommande pas la cigarette électronique en première intention pour le sevrage tabagique. Préconisant les substituts à la nicotine remboursés comme les patchs, les comprimés et gommes à mâcher, dont les résultats, dans le cadre d’un sevrage tabagique sont moindres que ceux obtenus avec l’aide de la vape…
Il serait peut-être intéressant à l’instar de nos voisins anglais, précurseurs dans la lutte contre le tabagisme, d’intégrer pleinement la vape aux dispositifs de sevrage pour lutter efficacement contre ce fléau qu’est le tabagisme. Pourquoi ne pas plébisciter la cigarette électronique auprès d’un large public de fumeurs lors de cette opération : Mois sans tabac. Plutôt que de minorer son potentiel, voire de la dénigrer au nom d’une idéologie coupable, soutenue par des extrémistes adeptes du « tout ou rien ».