Au lendemain de l’interview de la Ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq dans Le Parisien, et de son annonce concernant l’interdiction des sachets de nicotine et la nécessité de « surveiller le marché des produits du vapotage », la Fédération France Vapotage a souhaité lui répondre afin d’éclaircir certains points : on vous explique tout ça, communiqué de presse complet à l’appui.
Un brin de contexte
Mardi 29 octobre 2024, la Ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a donné une interview exclusive au journal Le Parisien. Son message a tenu en deux points principaux :
- Les sachets de nicotine doivent être interdits par mesure de “protection de la jeunesse” ;
- Le marché du vapotage doit être surveillé compte tenu de la potentielle dangerosité de ses produits.
Ce à quoi la Fédération France Vapotage, qui avait déjà pris la parole quelques jours auparavant sur la mesure de taxation des produits du vapotage, s’est empressée de répondre : « Surveiller le marché du vapotage » ? Chiche !
Le communiqué de presse complet de France Vapotage en réponse à la Ministre de la Santé
Dans son communiqué de presse, daté du mercredi 30 octobre 2024, la Fédération France Vapotage est revenue sur le second point énoncé par la Ministre de la Santé : la surveillance accrue du marché du vapotage.
Le collectif rappelle : « [nos] entreprises membres demandent depuis 6 ans maintenant l’élaboration d’un cadre réglementaire qui permettrait de répondre à cette volonté politique ». Car une juste réglementation n’est pas une punition, bien au contraire.
Comme tous les acteurs le répètent depuis toujours, vapoter n’est pas fumer. Les produits du vapotage n’ont jamais rien eu à faire avec les produits du tabac. Rappelons qu’ils sont, depuis 2016, assimilés aux produits du tabac dans le cadre de la directive européenne TPD, ou Tobacco Products Directive, transcrite dans le droit français.
Leur apporter un encadrement clair, et distinct des cigarettes, permettrait une bonne fois pour toutes de les dissocier du véritable danger : la combustion. Et de les reconnaitre comme ce qu’ils sont : des produits de réduction des risques.
Seulement, pour ce faire, faudrait-il d’abord que le gouvernement sache précisément faire la différence entre tabac, nicotine et combustion. Ou encore ne tombe plus dans le piège de la désinformation.
Dans l’optique d’accompagner la Ministre dans sa démarche, la Fédération France Vapotage propose donc plusieurs solutions, que l’on pourrait résumer ainsi : prendre en considération les données scientifiques, l’expertise des professionnels de santé de terrain et l’expérience de tous les acteurs de la vape.