Les 21 et 22 octobre 2023 se tenait le Losangexpo, salon professionnel des buralistes, à Paris. L’occasion pour Florent Biriotti, co-fondateur de JESUISVAPOTEUR et Oneshot Media, de continuer à diffuser la juste information et de défendre la vape… jusque sur les ondes de Sud Radio !
En direct du Losangexpo : Florent Biriotti est (encore) sur Sud Radio !
Lorsqu’il faut défendre la vape, dépassionner le débat et en profiter pour déconstruire les grandes idées reçues (toujours bien tenaces, vous le verrez), le co-fondateur de JESUISVAPOTEUR et Oneshot Media n’est jamais loin.
Aussi, après un passage dans la matinale de Patrick Roger le 3 septembre, en réaction à l’annonce de la Première ministre française sur les puffs, puis le 20 octobre 2023, à la veille du lancement du Losangexpo, rien d’étonnant à retrouver Florent Biriotti chez Sud Radio dès le lendemain, à l’occasion de la première journée d’ouverture du salon !
Cette fois, la vape a d’ailleurs bénéficié d’un joli temps d’antenne. Durant plus de 10 minutes, le porte-parole de JESUISVAPOTEUR a retracé l’histoire de la e-cigarette, parcouru ses méfaits supposés… et rétabli bon nombre de vérités.
Et si on disait stop au « vape bashing » en France ?!
Si l’on s’en tient aux recommandations d’agences sanitaires comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou la Haute Autorité Sanitaire (HAS), ou encore aux discours d’associations antitabac (et antivape) et de décideurs politiques mal informés, la vape a tout d’un dangereux mirage, habilement construit par l’industrie du tabac pour renforcer son emprise sur les fumeurs.
Pourtant, comme le rappelle Florent Biriotti dès l’introduction de son interview, elle n’est rien de tout cela. Par essence, la vape se veut aux antipodes du tabac.
Fonctionnant par vaporisation et non par combustion, soit produisant de la vapeur plutôt que de la fumée, la cigarette électronique est un outil de réduction des risques efficace, jugée à 95 % moins dangereuse que la cigarette de tabac par les autorités sanitaires et politiques anglaises depuis des années. Plus encore, d’après les dernières données de l’IFOP, elle est l’alternative la plus utilisée et appréciée des Français pour arrêter de fumer.
Quant à la nicotine, que beaucoup pensent encore à tort cancérigène (c’est d’ailleurs le cas de l’un des animateurs radio, et il est loin d’être le seul si l’on en croit les résultats du dernier sondage de BVA pour SOVAPE), elle est tout simplement essentielle au sevrage. Ce n’est pas pour rien qu’elle est présente depuis des années dans tous les substituts nicotiniques reconnus et délivrés en pharmacie, rappelle très justement Florent Biriotti !
Avec 75 000 morts du tabac chaque année, contre 0 pour la vape en 15 ans, et au regard des nombreuses études attestant de son efficacité auprès des millions de fumeurs devenus vapoteurs, comment expliquer une telle ignorance, voire un tel dénigrement de la part des politiques et des médias ?! Plus encore, demande Florent Biriotti, comment faire « pour sortir les fumeurs du tabagisme si l’on n’a pas des outils comme la vape », et en sachant que même les produits émergents (comme les sachets de nicotine) sont désormais dans le viseur des gouvernements sans raison autre que celle d’appartenir de près ou de loin au monde de la vape?!
Le Royaume-Uni et la Suède : des modèles à suivre pour Florent Biriotti
En France, comme dans la majorité des pays d’Europe, l’heure est aux règlements de compte. Mais, plutôt que de cibler le tabac, qui est pourtant annoncé comme une priorité par ces gouvernements, tous préfèrent renforcer leurs législations antivape. Qu’importent les études attestant des dangereuses conséquences qu’ont engendrées de telles décisions chez nos voisins…
Pour Florent Biriotti, en ces temps incertains, la mission de mouvements comme JESUISVAPOTEUR est plus que jamais essentielle. Il faut « faire savoir au plus grand nombre que la vape est une solution pour les fumeurs », déclare-t-il.
JESUISVAPOTEUR, Oneshot Media et bien d’autres s’arment ainsi d’études probantes… et ont à cœur de bien observer leurs voisins.
Parmi eux, certains sortent du lot et s’avèrent très inspirants. C’est le cas du Royaume-Uni, qui mise depuis maintenant plusieurs années sur la vape et a vu son taux de tabagisme descendre en flèche, mais aussi de la Suède, qui a elle aussi choisi de promouvoir un produit sans combustion – le snus – quitte à refuser son entrée dans l’Europe. Résultat ? Les Suédois sont désormais les seuls à avoir atteint l’objectif tant rêvé : 5 % ou moins de fumeurs !
Et la France, dans tout ça ? « La politique antitabagique est une catastrophe », alerte Florent Biriotti. Figurant parmi les plus mauvais élèves de l’UE, la France compte toujours 31,8 % de fumeurs, dont 24,5 % de fumeurs quotidiens. Bien loin de l’objectif des 5 % d’ici à 2040 donc…
Pourquoi le gouvernement français s’entête-t-il alors à dénigrer la vape, alors qu’il pourrait en faire une alliée et proposer une lutte novatrice et efficace contre le tabac ? Faute de recul ? Au nom de la protection des jeunes ?
Le point sur les jeunes, la vape et la puff : réel danger ou prétexte arrivé à point nommé ?
À la une chaque semaine, le vapotage chez les jeunes fait polémique… et arrange bien les affaires de certains. Sous couvert de « protection de la jeunesse », de nombreux antivapes (dont le Comité national contre le tabagisme (CNCT)) somment l’État français d’interdire certains produits de la vape, dont ses arômes.
Pour les militants du monde de la vape, dont Florent Biriotti, il faudrait déjà commencer par faire appliquer la loi, plutôt que de pénaliser ceux qui comptent sur les arômes pour prendre plaisir à se sevrer, soit la totalité des ex-fumeurs adultes, devenus vapoteurs. Sans cela, la France « va priver les fumeurs d’un outil qui les sort du tabagisme », alerte-t-il, et les conséquences pourraient être terribles. Le pays souhaite-t-il voir un million et demi de vapoteurs s’ajouter à sa longue liste de fumeurs ? Si l’on en croit les consommateurs interrogés par l’IFOP en juin 2023 dernier, c’est ce qui lui pend au nez à s’obstiner dans cette voie-là…
Le porte-parole de JESUISVAPOTEUR rappelle ainsi « que la vape est totalement interdite à la vente aux mineurs » et que le plus gros problème ne se trouve pas forcément du côté du réseau vape ou des buralistes, comme on aime à le croire, mais bien au niveau des solderies et des réseaux sociaux. « Sur Snapchat, sur TikTok… les jeunes en achètent illégalement par ce biais-là. Ce sont d’ailleurs des produits qui ne devraient pas forcément être en France, mais viennent directement de l’étranger [donc ne sont pas soumis aux mêmes contrôles…] », pointe Florent Biriotti.
Plus encore, à la fameuse idée que vapoter pourrait conduire certains jeunes qui n’avaient jamais fumé à devenir fumeurs (la théorie dite de « l’effet passerelle »), le défenseur de la vape indique que, d’après les plus récentes études, il se produit en fait l’exact inverse. « On se rend compte que cela a un effet plutôt protecteur pour les jeunes », signale Florent Biriotti. En effet, loin d’accentuer le tabagisme, le vapotage accélérerait son déclin. Quant aux jeunes vapoteurs, ils auraient également moins de risques de devenir fumeurs à leur majorité selon une enquête de l’INSERM, menée sur plus de 40 000 adolescents français et publiée dans la revue Drug and Alcohol Dependence (Vol.208,2020).
Ainsi, si la cigarette électronique jetable (cette puff dite « prisée des jeunes ») est effectivement une aberration écologique (sans être tout de même comparable aux désastreux mégots de cigarettes jetés dans la nature…), sa composition n’est pas différente d’une cigarette électronique réutilisable. Autrement dit, il est faux de la penser plus dangereuse qu’une e-cigarette « lambda ». Elle est tout aussi bénéfique, sanitairement parlant, à un fumeur adulte souhaitant arrêter. « La puff nous a prouvé que, finalement, tous les autres produits étaient peut-être un peu compliqués pour les fumeurs. Grâce à elle, des millions de fumeurs adultes ont aussi pu expérimenter la vape », contrebalance Florent Biriotti à l’antenne de Sud Radio.
En définitive, comme les acteurs de la vape et scientifiques ne cessent de le rappeler, le débat autour du vapotage chez les jeunes semble reposer sur des craintes plutôt que des faits. Pire encore, il semble invisibiliser le véritable danger : celui du tabagisme, y compris chez les jeunes. C’est pourquoi de nombreux chercheurs alertent, particulièrement en cette fin d’année 2023, cruciale pour la vape : il faut dépassionner le débat et, dans notre souci des jeunes, ne pas oublier la santé des adultes. Rien ne justifie de taxer durement et d’interdire davantage, alors que la vape prouve, jour après jour, son utilité dans la lutte antitabac !