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Bertrand Dautzenberg

Suite à la publication de son nouvel avis sur les bénéfices-risques de la cigarette électronique en date du 4 janvier, (article associé), le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) qui jusqu’alors, considérait la cigarette électronique comme un « outil d’aide à l’arrêt du tabac chez les populations désireuses de sortir du tabagisme», a changé radicalement son point de vu en estimant qu’elle « ne peut pas à ce jour être présentée comme un outil de réduction des risques liés au tabac ». Ce revirement impromptu du Haut Conseil de Santé Publique, a fait vivement réagir les professionnels de la vape et les professionnels de santé, confrontés au quotidien aux ravages du tabagisme. Après le professeur William Lowenstein dans Libération, c’est au tour du professeur Bertrand Dautzenberg dans le Point de défendre la vape en donnant son avis sur l’avis.

L’ avis du Pr Bertrand Dautzenberg sur l’avis du HCSP.

Dans un entretien réalisé par le Point publié le 11 janvier, le Pr Bertrand Dautzenberg critique l’avis rendu par le Haut Conseil de Santé Publique sur la cigarette électronique. Le Pr Bertrand Dautzenberg est médecin et professeur de médecine français, tabacologue à l’institut Arthur-Vernes, mais aussi auteur de plusieurs livres sur le tabagisme. Il a coordonné en mai 2013 un rapport sur la cigarette électronique pour le ministère français de la Santé. En avril 2015, il préside la commission de normalisation AFNOR sur les cigarettes électroniques et E-liquides, commission qu’il présidera pendant six ans. Cet éminent spécialiste prend fait et cause en faveur de la cigarette électronique face au nouvel avis émis par le Haut Conseil de Santé Publique.

À l’heure actuelle, les recherches et études sur la vape, ne font pas consensus dans la communauté scientifique, tant s’en faut, il est aisé pour les détracteurs de la vape de la dénigrer et de la minorer.

« Le Haut Conseil de Santé Publique estime que les données de la littérature ne sont pas suffisantes pour recommander l’utilisation de ce dispositif comme moyen de sevrage tabagique parce que le niveau de preuve dont on dispose n’atteint pas celui exigé pour un médicament. »
Et ce à juste titre, la cigarette électronique n’est en aucun cas un médicament, ni prétendue l’être. La vape est un outil d’aide au sevrage tabagique, elle ne soigne pas, la cigarette électronique est en effet juste un moyen pour arrêter de fumer, 95% moins nocive que la cigarette classique. D’où la notion de « réduction des risques ».

« Les études laissent la place à certaines incertitudes. Mais comment gérer l’incertitude scientifique dans la pratique courante ? C’est là toute la question. Le HCSP en conclut que les médecins ne devraient pas « se mêler » de vape et qu’ils ne devraient pas conseiller la cigarette électronique pour arrêter de fumer. C’est une position purement morale et totalement contre-productive. Il existe en France une nébuleuse de lobby « antivape », regroupant généralement des chercheurs qui lisent les revues scientifiques, mais qui écoutent probablement mal les patients fumeurs et vapoteurs. En tant que médecin praticien, je pense que l’écoute de nombreux patients permet de prendre de bonnes décisions là où la science n’apporte pas de réponses définitives. »

L’incertitude est le propre de la recherche, mais face à l’épidémie mondiale de tabagisme, qui chaque année fait près de 75 000 morts en France, les retours des professionnels de santé sur le terrain ne devraient-ils pas être pris en compte ?

Les conclusions de l’avis du HCSP sont paradoxales, pour le professeur Dautzenberg.

D’un côté les auteurs de l’avis du HCSP, le soulignent eux-mêmes : « aucun élément, pour l’instant, ne permet de dire que vapoter présente un risque significatif. » et « admettent que la cigarette électronique peut aider certains fumeurs à cesser de fumer, mais à condition qu’ils passent à l’acte seuls ! Ils disent que les médecins n’ont pas à la conseiller. » […] « Le HCSP explique que les médecins ne doivent pas s’occuper de vape, en particulier pour ces « vapo-fumeurs », ce qui me semble une erreur. Les médecins compétents peuvent, au contraire, les aider, notamment en réglant les concentrations de nicotine, en conseillant les sels de nicotine, voire en ajoutant un patch. »

Cette nouvelle prise de position de la part d’un éminent spécialiste du sujet, et allant à l’encontre de l’avis du HCSP, est malheureusement nécessaire, tant l’affrontement idéologique mené par certains à l’encontre de la vape, semble inégal et à sens unique.


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